Edwardaux mains d'argent Bande-annonce (2) VO . Ma scÚne préférée N°90 - Mia Wasikowska . Top 5 N°107 - Les romances avec un monstre . Top 5 N°194 - Les griffes de métal . Top 5 N°291 - Top 5 N°291 - Les meilleurs films de 1991 selon les spectateurs . Philippe Manoeuvre Interview : American Trip, L'Amour en quatriÚme vitesse, Amour frénétique, Les
Edward aux mains d’argent Edward Scissorhands est un film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Tim Burton, sorti en 1990. Il mĂȘle plusieurs genres cinĂ©matographiques, le fantastique, le drame romantique et la comĂ©die, et narre l’histoire d’un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais restĂ© inachevĂ© et qui a des ciseaux Ă  la place des mains. Edward est recueilli par Peg Boggs et tombe amoureux de sa fille, Kim, alors que les habitants de la banlieue rĂ©sidentielle oĂč il vit dĂ©sormais l’accueillent d’abord chaleureusement avant de se retourner contre lui. Johnny Depp, dont c’est la premiĂšre collaboration avec Burton, interprĂšte le rĂŽle-titre d'Edward. La distribution principale est Ă©galement composĂ©e de Winona Ryder, Dianne Wiest, Alan Arkin, Kathy Baker et Anthony Michael Hall. Le film marque aussi la derniĂšre apparition de Vincent Price au cinĂ©ma. Burton Ă©labore l’idĂ©e du film d’aprĂšs sa propre jeunesse passĂ©e dans une banlieue rĂ©sidentielle de Burbank. Il engage Caroline Thompson pour scĂ©nariser son histoire. Le dĂ©veloppement du projet est fortement accĂ©lĂ©rĂ© Ă  la suite du trĂšs important succĂšs commercial remportĂ© par Batman 1989, le prĂ©cĂ©dent film de Burton. Le tournage se dĂ©roule essentiellement en Floride, dans l’aire urbaine de la baie de Tampa. Le film est un succĂšs commercial et est trĂšs bien accueilli par la critique. Il remporte plusieurs rĂ©compenses, dont le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur film fantastique. Burton le considĂšre comme son Ɠuvre la plus personnelle. Il y dĂ©veloppe des thĂšmes comme l’exclusion, la dĂ©couverte de soi et la confrontation entre le fantastique et le conformisme. Le film lance la carriĂšre de Depp et associe dĂ©finitivement Burton au mouvement gothique. Synopsis Une grand-mĂšre raconte une histoire Ă  sa petite-fille pour lui expliquer d'oĂč vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelĂ© Edward Johnny Depp créé par un inventeur Vincent Price vivant seul dans un sombre chĂąteau perchĂ© sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son Ɠuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrĂȘmement acĂ©rĂ©es Ă  la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre chĂąteau jusqu'au jour oĂč Peg Boggs Dianne Wiest, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques Avon, dĂ©couvre le chĂąteau et, poussĂ©e par la curiositĂ©, se prĂ©sente Ă  sa porte. Voyant que le jeune homme, timide et inoffensif, vit seul sans avoir le moindre lien avec le monde qui l'entoure, elle dĂ©cide de l'emmener au sein de son foyer situĂ© dans une tranquille banlieue rĂ©sidentielle. Edward commence alors Ă  partager la vie de Peg, de son mari Bill Alan Arkin et de leur fils Kevin Robert Oliveri ĂągĂ© de douze ans. Il devient trĂšs vite le nouveau centre d'intĂ©rĂȘt du quartier et est d'abord accueilli Ă  bras ouverts, ses talents de tailleur de haies et de coiffeur lui valant l'admiration et les sollicitations de toutes les voisines. Edward tombe Ă©galement amoureux de Kim Winona Ryder, la fille aĂźnĂ©e de Peg. Les seuls rĂ©sidents qui Ă©prouvent instantanĂ©ment de la rĂ©pulsion pour Edward sont Esmeralda O-Lan Jones, une fanatique religieuse, et Jim Anthony Michael Hall, le petit ami de Kim. Joyce Kathy Baker, une amie de Peg trĂšs entreprenante, tente de sĂ©duire Edward, causant un accĂšs de panique chez le jeune homme. Jim pousse ensuite Edward Ă  entrer par effraction chez ses parents pour y dĂ©rober de l'argent mais l'alarme se dĂ©clenche et Edward est arrĂȘtĂ© par la police, avant d'ĂȘtre relĂąchĂ©. Cet incident provoque la colĂšre de Kim, qui reproche Ă  Jim d'avoir piĂ©gĂ© Edward, et vaut Ă  ce dernier d'ĂȘtre dĂ©sormais vu avec mĂ©fiance par la communautĂ© du quartier. De plus, Joyce raconte Ă  qui veut l'entendre qu'Edward a tentĂ© de la violer. Les membres de la famille Boggs restent les seuls Ă  soutenir Edward et eux aussi sont mis Ă  l'Ă©cart. Le soir de NoĂ«l, Edward crĂ©e une sculpture de glace, provoquant ainsi un effet de neige qui tombe du ciel, pour le plus grand plaisir de Kim. Jim, jaloux, intervient Ă  ce moment et Edward blesse accidentellement Kim Ă  la main. Jim s'en prend aussitĂŽt Ă  Edward, qui quitte les lieux. Edward est recherchĂ© par les habitants du quartier et sauve Kevin en le poussant du chemin d'un vĂ©hicule qui allait l'Ă©craser. Mais, ce faisant, il blesse le garçon avec ses ciseaux et les rĂ©sidents croient Ă  une nouvelle agression de sa part. Edward s'enfuit jusqu'au chĂąteau, oĂč il est rejoint par Kim. Mais Jim a suivi la jeune fille et s'en prend une nouvelle fois Ă  eux. Quand il frappe Kim, Edward le poignarde avec une de ses lames et Jim fait une chute mortelle. Edward fait ses adieux Ă  Kim, qui l'embrasse et lui avoue son amour. Elle raconte ensuite aux habitants que Jim et Edward se sont entretuĂ©s et leur prĂ©sente pour preuve une main en forme de ciseaux similaire Ă  celles d'Edward. La vieille dame qui raconte l'histoire, qui s'avĂšre ĂȘtre Kim, termine en disant Ă  sa petite-fille qu'elle n'a jamais revu Edward, ne voulant pas que celui-ci la voie vieillir. Edward vit toujours dans le chĂąteau et, Ă©tant une crĂ©ation artificielle, n'est pas affectĂ© par les effets du temps. Il provoque parfois des chutes de flocons de neige sur le quartier en travaillant sur ses sculptures de glace ainsi, Kim sait qu'il est toujours en vie. Fiche technique Titre original Edward Scissorhands Titre français Edward aux mains d'argent RĂ©alisation Tim Burton ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson Photographie Stefan Czapsky Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman DĂ©cors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spĂ©ciaux Stan Winston Production Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associĂ©e, Richard Hashimoto producteur dĂ©lĂ©guĂ© SociĂ©tĂ© de production 20th Century Fox SociĂ©tĂ© de distribution 20th Century Fox États-Unis et international Budget 20 000 000 $[1] Pays d'origine États-Unis Langue originale anglais Format couleur - 35 mm - 1,851 - son Dolby SR Genre fantastique, romance, comĂ©die dramatique DurĂ©e 105 minutes Dates de sortie États-Unis 6 dĂ©cembre 1990 premiĂšre mondiale Ă  Los Angeles ; 7 dĂ©cembre 1990 sortie limitĂ©e ; 14 dĂ©cembre 1990 sortie nationale ; Canada 14 dĂ©cembre 1990[2] ; France 10 avril 1991 ; Classification PG-13 aux États-Unis ; tous publics en France ; dĂ©conseillĂ© aux jeunes enfants au QuĂ©bec Distribution Johnny Depp VF JĂ©rĂŽme Berthoud Edward Winona Ryder VF Claire Guyot [jeune] ; RenĂ©e Simonot [ĂągĂ©e] Kim Boggs Dianne Wiest VF Jeanine Forney Peg Boggs Anthony Michael Hall VF Serge Faliu Jim Alan Arkin VF Sady Rebbot Bill Boggs Kathy Baker VF Élisabeth Wiener Joyce Monroe Robert Oliveri VF Emmanuel Garijo Kevin Boggs Vincent Price VF Louis Arbessier l'inventeur O-Lan Jones VF MaĂŻk Darah Esmeralda Dick Anthony Williams VF Mostefa Stiti l'officier de police Allen Conchata Ferrell Helen Caroline Aaron VF Sophie Deschaumes Marge Susan Blommaert Tinka Steven Brill VF Michel Mella Guy, le rĂ©parateur du lave-vaisselle Source et lĂ©gende Version française VF sur AlloDoublage Production DĂ©veloppement du projet Une banlieue rĂ©sidentielle amĂ©ricaine typique, ici dans la ville californienne de San JosĂ©. L'idĂ©e du film trouve son origine dans un dessin reprĂ©sentant un homme avec des ciseaux Ă  la place des mains[4] rĂ©alisĂ© par Tim Burton pendant son adolescence et reflĂ©tant ses sentiments d'isolement et d'incapacitĂ© Ă  communiquer avec les autres habitants de la banlieue rĂ©sidentielle de Burbank, oĂč il demeure[5]. Au sujet de Burbank, Burton affirme Il y avait quelque chose d'Ă©trange qui planait dans cette ville. Les gens Ă©taient amicaux, mais uniquement en surface. Comme s'ils Ă©taient forcĂ©s Ă  l'ĂȘtre »[6]. En 1987, alors que Burton est dans la phase de prĂ©production de Beetlejuice, il engage la jeune romanciĂšre Caroline Thompson pour Ă©crire le scĂ©nario d’Edward aux mains d'argent d'aprĂšs son Ă©bauche d'histoire. ImpressionnĂ© par le premier roman de Thompson, First Born, l'histoire d'un fƓtus avortĂ© qui revient Ă  la vie, Burton pense Ă©galement que ce roman contient le mĂ©lange d'Ă©lĂ©ments fantastiques et sociologiques qu'il dĂ©sire mettre en avant dans son projet[7]. Thompson et Burton s'entendent immĂ©diatement trĂšs bien et Thompson Ă©crit son scĂ©nario comme un poĂšme d'amour » Ă  Burton, dont elle parle comme Ă©tant de toutes les personnes qu'elle connaĂźt, celui qui s'exprime le mieux tout en Ă©tant incapable de construire une seule phrase »[8]. Pendant que Thompson s'attelle Ă  l'Ă©criture du scĂ©nario, Burton commence Ă  dĂ©velopper le projet avec Warner Bros., sociĂ©tĂ© de production avec laquelle il a dĂ©jĂ  collaborĂ© sur ses deux premiers longs-mĂ©trages. Mais, deux mois plus tard, les dirigeants de Warner Bros., qui ne sont pas enthousiasmĂ©s par le projet, vendent les droits du film Ă  la 20th Century Fox[9]. Ce studio accepte de financer le projet tout en accordant Ă  Burton un contrĂŽle absolu sur les aspects crĂ©atifs. Le budget du film est alors estimĂ© aux alentours de huit ou neuf millions de dollars[10]. Pour Ă©crire l'histoire, Burton et Thompson s'inspirent de films tels que Notre-Dame de Paris 1923, Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra 1925, Frankenstein 1931, King Kong 1933 et L'Étrange CrĂ©ature du lac noir 1954, ainsi que de plusieurs contes de fĂ©es, comme Pinocchio et La Belle et la BĂȘte. Burton a d'abord l'intention de faire un film musical, quelque chose de grand et lyrique », avant d'abandonner cette idĂ©e[11]. À la suite de l'Ă©norme succĂšs de Batman 1989, Burton fait dĂ©sormais partie des rĂ©alisateurs les plus en vue[12]. Il a l'occasion de rĂ©aliser le film qu'il veut et, plutĂŽt que de mettre tout de suite en chantier la suite de Batman, comme le souhaiterait Warner Bros[4], il choisit de rĂ©aliser Edward aux mains d'argent[12]. Choix des interprĂštes Pour le choix de l'acteur principal, les dirigeants de 20th Century Fox insistent pour que Burton rencontre Tom Cruise. Celui-ci ne correspond pas Ă  l'idĂ©al recherchĂ© par Burton mais le rĂ©alisateur accepte toutefois de le rencontrer[13]. Il le trouve intĂ©ressant mais Cruise soulĂšve beaucoup de questions sur le personnage[14] et souhaite que la fin soit plus heureuse »[15]. De nombreux autres interprĂštes sont Ă©voquĂ©s, notamment Tom Hanks, Jim Carrey, Gary Oldman, William Hurt et Robert Downey Jr.[16]. Ces deux derniers expriment leur intĂ©rĂȘt pour le rĂŽle et sont envisagĂ©s alors que Tom Hanks est approchĂ© mais prĂ©fĂšre s'engager sur Le BĂ»cher des vanitĂ©s[10],[11]. Michael Jackson est Ă©galement intĂ©ressĂ© pour tenir le rĂŽle d'Edward[17],[16]. Johnny Depp, qui est alors dĂ©sireux de casser son image d'idole des adolescents associĂ©e Ă  son rĂŽle dans la sĂ©rie 21 Jump Street, lit le scĂ©nario. Selon ses propres termes, Depp pleure comme un nouveau-nĂ© » Ă  la lecture du script et se trouve immĂ©diatement des connexions personnelles et Ă©motionnelles avec l'histoire[18]. Depp et Burton se rencontrent pour la premiĂšre fois en avril 1989 au Bel Age Hotel de Los Angeles[13],[16] mais, mĂȘme si l'entrevue se passe bien, l'acteur estime que ses chances sont assez minces en raison de la concurrence d'interprĂštes plus cĂ©lĂšbres[19]. Le premier choix de Burton se porte nĂ©anmoins sur Depp, le rĂ©alisateur expliquant que ses yeux ont retenu mon attention, c'est un Ă©lĂ©ment trĂšs important pour moi, et le regard d'Edward allait ĂȘtre une chose capitale puisque c'est un personnage quasi muet »[13]. Pour prĂ©parer son rĂŽle, Depp visionne beaucoup de films de Charlie Chaplin afin d'Ă©tudier comment faire passer des sentiments sans dialogues[20]. Burton approche tout de suite Winona Ryder, petite amie de Depp Ă  cette Ă©poque, pour tenir le rĂŽle de Kim en raison de leur collaboration trĂšs positive sur Beetlejuice[21]. Drew Barrymore auditionne Ă©galement pour le rĂŽle[22] mais Ryder est le premier membre de la distribution Ă  ĂȘtre attachĂ© au projet[11]. Dianne Wiest est cependant la premiĂšre Ă  signer et Burton explique Ă  son sujet Elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  lire le scĂ©nario, Ă  le soutenir, et elle a entraĂźnĂ© dans son sillage de nombreux autres comĂ©diens parce qu'elle est trĂšs respectĂ©e dans la profession »[23]. Crispin Glover auditionne pour le rĂŽle de Jim mais c'est Anthony Michael Hall qui est finalement choisi[10]. Kathy Baker, connue pour ses rĂŽles dramatiques, voit dans le personnage de Joyce, la voisine qui essaie de sĂ©duire Edward, une occasion parfaite de percer dans la comĂ©die[11]. Alan Arkin, choisi pour le rĂŽle de Bill Boggs, avoue que sa premiĂšre lecture du script l'a laissĂ© un peu perplexe. Rien n'avait de sens pour moi jusqu'Ă  ce que je voie les dĂ©cors. L'imagination visuelle de Burton est extraordinaire »[11]. Le rĂŽle de l'inventeur est Ă©crit spĂ©cifiquement pour Vincent Price, idole de jeunesse de Burton avec qui il est devenu ami aprĂšs le tournage du court-mĂ©trage Vincent 1982. C'est le dernier rĂŽle tenu par Price au cinĂ©ma avant sa mort, survenue en 1993[24]. Tournage Burbank est envisagĂ© comme possible lieu de tournage pour la banlieue rĂ©sidentielle oĂč se dĂ©roule l'essentiel du film, mais Burton estime que la ville s'est beaucoup trop transformĂ©e depuis son enfance. Il choisit plutĂŽt de tourner en Floride afin d'ĂȘtre loin d'Hollywood et parce que les banlieues rĂ©sidentielles de cet État ressemblent Ă  celles de sa jeunesse en Californie[25]. Le film est donc principalement tournĂ© Ă  Lutz et Land O' Lakes, ainsi qu'au Southgate Shopping Center de Lakeland[26],[27]. Une cinquantaine de familles donnent leur accord pour que l'Ă©quipe du film tourne dans leurs maisons et refasse leurs dĂ©corations intĂ©rieures et extĂ©rieures[28]. Le chef dĂ©corateur Bo Welch transforme le quartier choisi pour le tournage en suivant les indications de Burton, supprimant les ornementations sortant de l’ordinaire et peignant les façades dans des couleurs pastels afin de le rendre encore plus fade[29]. Welch dĂ©cide de repeindre les façades uniquement en quatre couleurs, vert, rose, jaune et bleu, afin d'unifier l'aspect du quartier[30], et rĂ©duit Ă©galement la taille des fenĂȘtres pour donner une impression de paranoĂŻa[31]. Les sculptures de haies gĂ©antes créées par Edward sont fabriquĂ©es en recouvrant des armatures mĂ©talliques par des grillages et en tissant par-dessus des milliers de brindilles en plastique[32]. Le dĂ©cor extĂ©rieur du chĂąteau fait plus de 25 mĂštres de hauteur ; il est construit prĂšs de Dade City[29]. Le tournage du film dure plus de trois mois, du 26 mars au 19 juillet 1990. Il crĂ©e des centaines d'emplois temporaires dans l'aire urbaine de la baie de Tampa et injecte plus de 4 000 000 $ dans l'Ă©conomie locale[33]. Les intĂ©rieurs du chĂąteau sont tournĂ©s en dernier dans un studio de Los Angeles[31]. Pour crĂ©er les mains en lames de ciseaux d'Edward, Burton fait appel Ă  Stan Winston, qui a dĂ©jĂ  travaillĂ© sur Aliens, le retour et Predator et qui collaborera Ă  nouveau avec Burton en rĂ©alisant le maquillage du Pingouin pour Batman Le DĂ©fi[34]. Le costume et le maquillage que Depp doit porter nĂ©cessitent presque deux heures par jour pour ĂȘtre appliquĂ©s[35]. Les lames faites de plastique dur sont fixĂ©es sur des gants en urĂ©thane souple et Depp s'entraĂźne Ă  les manier avant le tournage. L'acteur blesse nĂ©anmoins Hall au bras avec une de ses lames lors du tournage d'une scĂšne, la blessure Ă©tant toutefois sans gravitĂ©[28]. Le costume trĂšs serrĂ© que Depp doit porter n'est pas suffisamment aĂ©rĂ©, et l'acteur est victime de plusieurs malaises en dĂ©but de tournage. Depp prend l'initiative de supprimer plusieurs rĂ©pliques de son personnage, estimant que celui-ci doit parler le moins possible et d'une maniĂšre enfantine. Il adopte un jeu tout en retenue, s'appuyant essentiellement sur son regard, ce qui inquiĂšte Burton au premier abord. Mais le rĂ©alisateur est totalement enthousiaste aprĂšs avoir visionnĂ© les premiers rushes[28]. Durant le tournage, Burton s'amuse Ă©galement beaucoup de l'apparence qu'il a donnĂ©e Ă  Winona Ryder, l'affublant d'une perruque blonde et d'une tenue de pom-pom girl et crĂ©ant ainsi un personnage totalement Ă  contre-emploi pour l'actrice qui dĂ©testait ce genre de filles quand elle Ă©tait au lycĂ©e[37]. Au sujet de la relation entre Depp et Ryder, Burton affirme qu'ils ont Ă©tĂ© trĂšs professionnels durant tout le tournage et que leur histoire d'amour a contribuĂ© Ă  renforcer le cĂŽtĂ© romantique du film[28]. Bande originale La bande originale du film est composĂ©e par Danny Elfman, dont c'est la quatriĂšme collaboration avec Burton en autant de films du rĂ©alisateur. Elfman s'inspire des Ɠuvres de Piotr Ilitch TchaĂŻkovski, et notamment de Casse-Noisette, pour composer sa musique et l'enregistre avec un orchestre de soixante-dix-neuf musiciens[38]. Trois chansons de Tom Jones sont aussi utilisĂ©es pour le film Delilah, With These Hands et It's Not Unusual, cette derniĂšre Ă©tant plus tard rĂ©utilisĂ©e par Burton et Elfman dans Mars Attacks! 1996. Elfman cite la musique de ce film comme sa composition favorite parmi celles qu'il a rĂ©alisĂ©es[39]. Accueil Box-office AprĂšs le tournage, les responsables de 20th Century Fox sont si inquiets Ă  propos de l'apparence d'Edward qu'ils tentent de tenir secrĂštes les images de Depp en costume jusqu'Ă  la sortie du film[29]. Les projections tests du film sont encourageantes et Joe Roth, le prĂ©sident de 20th Century Fox, envisage d'assurer sa promotion Ă  l'Ă©chelle de celle d'un blockbuster avant d'y renoncer, pour que le film trouve sa propre place et ne soit pas sorti de son univers si particulier[40]. AprĂšs une sortie limitĂ©e dans deux salles le 7 dĂ©cembre 1990, le film sort aux États-Unis le 14 dĂ©cembre 1990 dans 1 023 salles et rapporte 6 325 249 $ pour son premier week-end d'exploitation[41]. Il rapporte dans le monde entier 86 024 005 $, dont 56 362 352 $ aux États-Unis[41]. Il se classe ainsi au 18e rang du box-office mondial des films sortis en 1990[42] et est largement bĂ©nĂ©ficiaire comparativement Ă  son budget de 20 000 000 $. En France, il rĂ©alise 618 261 entrĂ©es[43]. Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines États-Unis 56 362 352 $ 10 fĂ©vrier 1991 10 France 618 261 entrĂ©es - - Total mondial 86 024 005 $ - - Accueil critique Le film reçoit un accueil critique trĂšs positif. Il recueille 91 % de critiques favorables, avec un score moyen de 7,7⁄10 sur la base de 55 critiques collectĂ©es, sur le site Rotten Tomatoes[44]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 74⁄100, sur la base de 19 critiques collectĂ©es[45]. En 2008, le magazine Empire le classe Ă  la 66e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps[46]. Les Cahiers du cinĂ©ma le classent au 7e rang de leur liste des meilleurs films de 1991[47]. Parmi les critiques positives, Owen Gleibermen, d’Entertainment Weekly, donne au film la note de A-, affirmant qu'il s'agit du film le plus sincĂšre » de Tim Burton, rehaussĂ© par l' adorable musique de conte de fĂ©es » de Danny Elfman, et que le personnage d'Edward est sa rĂ©ussite la plus pure ». Il regrette nĂ©anmoins certaines faiblesses dans la narration[48]. Pour Janet Maslin, du New York Times, Burton se rĂ©vĂšle ĂȘtre d'une inventivitĂ© impressionnante » et le film, visuellement obsĂ©dant, est le conte d'une gentillesse incomprise et d'une crĂ©ativitĂ© Ă©touffĂ©e, du pouvoir qu'a la civilisation de corrompre l'innocence, d'une belle insouciante et d'une bĂȘte au grand cƓur »[49]. Desson Howe, du Washington Post, estime que l'interprĂ©tation de Johnny Depp est parfaite, que Burton a construit un monde surrĂ©aliste et amusant, et que, si la fin peut laisser insatisfait, il y a trop Ă  apprĂ©cier dans le film pour que cela le gĂąche[50]. Jo Berry, du magazine Empire, Ă©voque une fable moderne qui rĂ©ussit admirablement en tant que comĂ©die tranchante et histoire d'amour douloureusement triste », servie par des dĂ©cors imaginatifs », une histoire fascinante » et de brillantes interprĂ©tations, souvent Ă  contre-emploi, notamment celle de Depp[51]. Richard Corliss, du Time, trouve qu'il s'agit d'une comĂ©die pleine d'esprit » qui se termine de façon poignante et d'une des fables les plus lumineuses et douce-amĂšres » qu'il ait vues[52]. Et pour Peter Travers, de Rolling Stone, il s'agit du film fantastique le plus comique, romantique et lancinant » Ă  la fois, bĂ©nĂ©ficiant d'une interprĂ©tation formidable » de Depp ; le film comporte quelques scĂšnes maladroites » ou trop chargĂ©es » et n'est donc pas parfait » mais est quelque chose de mieux de la pure magie »[53]. Du cĂŽtĂ© des critiques nĂ©gatives, Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, donne au film 2 Ă©toiles sur 4, affirmant que l'histoire et les personnages ne sont pas Ă  la hauteur du talent visuel de Burton et que la fin est si faible qu'elle en est dĂ©primante »[54]. Mick La Salle, du San Francisco Chronicle, estime que le film n'est pas engagĂ© Ă©motionnellement » mais, au contraire, suffisant et miĂšvre »[55]. Et Jonathan Rosenbaum, du Chicago Reader, trouve que le film ne convainc jamais pleinement » malgrĂ© son originalitĂ© et les dĂ©cors saisissants » et que l'interprĂ©tation de Depp n'est pas Ă  la hauteur de celles des interprĂštes principaux des prĂ©cĂ©dents films de Burton[56]. En France, Iannis Katsahnias, des Cahiers du cinĂ©ma, Ă©voque une rĂ©ussite absolue », un conte de fĂ©es magique, symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs pastels » portĂ© par ses principaux interprĂštes Depp sublime », Dianne Wiest absolument gĂ©niale » et Winona Ryder merveilleuse d’ambiguĂŻtĂ© ». Il met en avant la mise en abyme du conte essayant de crĂ©er une illusion narrative tout en rĂ©duisant le scĂ©nario au strict minimum, visant la perte du spectateur, l'Ă©vanouissement de la logique et de la vraisemblance par l'accumulation des dĂ©tails »[57]. Les rĂ©dacteurs de La Revue du cinĂ©ma, dans sa rĂ©trospective annuelle, estiment que le film est une belle rĂ©ussite sur le plan de l'imagerie, que son ton est Ă  la fois satirique, romantique et visionnaire » et qu'il est troublant par sa capacitĂ© Ă  confĂ©rer une ferveur, une souffrance et une folie proprement humaines Ă  des personnages issus des univers les plus dĂ©libĂ©rĂ©ment factices »[58]. Pour FrĂ©dĂ©ric Strauss, de TĂ©lĂ©rama, il s'agit du plus beau film » de Burton, qui donne toute la mesure de son goĂ»t du merveilleux », oĂč il rĂ©alise pleinement son ambition de raconter une histoire par le jeu des couleurs » et traite brillamment de la tolĂ©rance et de la peur de l'autre »[59]. Thomas Bourguignon, de Positif, est plus nuancĂ©, affirmant que cette tentative d'aborder Ă  la fois le conte de fĂ©es et le conte philosophique, critique corrosive du conformisme amĂ©ricain » est une satire souvent drĂŽle dans sa mise en scĂšne » mais reste assez superficielle et convenue dans ses thĂšmes » et que l'aspect sentimental du conte de fĂ©es ne se prĂȘte pas toujours Ă  la distanciation ironique du conte voltairien » mais constitue pourtant une tentative aboutie de modernisation du conte, oĂč l'aveuglante naĂŻvetĂ© de l'histoire recouvre un vaste champ symbolique, Ă©motionnel et poĂ©tique »[60]. Distinctions Le film a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par le prix Hugo, le Saturn Award du meilleur film fantastique et le BAFTA Award des meilleurs dĂ©cors. Il a reçu trois autres nominations aux BAFTA Awards, ainsi qu'une nomination pour l'Oscar des meilleurs maquillages et coiffures, et Johnny Depp a Ă©tĂ© nommĂ© pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die. Il fait partie de la liste du BFI des 50 films Ă  voir avant d'avoir 14 ans Ă©tablie en 2005 par le British Film Institute[61]. RĂ©compenses AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix LaurĂ©ates 1991 Prix Hugo[62] Meilleur film 1992 BAFTA Awards[63] Meilleurs dĂ©cors Bo Welch Saturn Awards Meilleur film fantastique Prix Sant Jordi du cinĂ©ma Meilleur film Ă©tranger Meilleure actrice Ă©trangĂšre Winona Ryder Nominations AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix NommĂ©es 1991 Oscars du cinĂ©ma[65] Meilleur maquillage Ve Neill et Stan Winston Golden Globes[66] Meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die Johnny Depp NSFC Awards Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest 1992 British Academy Film and Television Arts Awards[63] Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleurs maquillages et coiffures Ve Neill Meilleurs effets visuels Stan Winston Saturn Awards Meilleure actrice Winona Ryder Meilleure musique Danny Elfman Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleur acteur dans un second rĂŽle Alan Arkin Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest Grammy Awards Meilleure bande originale Danny Elfman Analyse Un chĂąteau d'aspect gothique. Selon Tim Burton, les thĂšmes principaux du film sont l'isolement et la dĂ©couverte de soi. Les ciseaux symbolisent pour lui le cĂŽtĂ© Ă  la fois destructeur et crĂ©atif d'Edward[67]. Le chĂąteau gothique est un dĂ©cor que Burton associe Ă  la solitude mais qui est aussi une rĂ©action Ă  la banlieue rĂ©sidentielle[68]. Il Ă©voque cette banlieue comme un endroit oĂč il n'y a ni histoire, ni culture, ni passion pour quoi que ce soit. Les choix qui y sont offerts sont de se conformer Ă  la norme et ainsi de sacrifier une partie de sa personnalitĂ©, ou bien de dĂ©velopper une vie intĂ©rieure trĂšs riche qui fait se sentir diffĂ©rent[69]. Burton affirme toutefois que ce n'est pas un mauvais endroit. C'est un endroit bizarre. J'ai essayĂ© de maintenir un Ă©quilibre dĂ©licat en le rendant amusant et Ă©trange sans porter de jugement catĂ©gorique »[30]. La fin du film, oĂč une foule en colĂšre poursuit la crĂ©ature » jusqu'au chĂąteau, trouve son inspiration principale dans le point culminant du film Frankenstein 1931, oĂč figure une scĂšne similaire[68]. L'Ă©poque Ă  laquelle se dĂ©roule l'histoire est volontairement laissĂ©e indĂ©finie mĂȘme si elle rappelle les annĂ©es 1950. Le film prĂ©sente une structure semblable Ă  un conte de fĂ©es avec un prologue et un Ă©pilogue oĂč la grand-mĂšre prĂ©sente et conclut l'histoire[70]. Thomas Bourguignon, de Positif, voit le film comme un conte de fĂ©es moderne oĂč le hĂ©ros doit sortir de son isolement Ă  travers un parcours initiatique afin d'opĂ©rer sa mĂ©tamorphose le costume d'Edward pouvant ĂȘtre comparĂ© Ă  la chrysalide d'un papillon[60]. Peg y joue le rĂŽle de la gentille fĂ©e qui tente d'aider Edward Ă  trouver sa place au sein des hommes, avec pour toute baguette magique un simple pinceau de cosmĂ©tique », Kim celui de la belle princesse Ă  conquĂ©rir », et les amies de Peg ceux des mĂ©chantes sorciĂšres dont les rĂ©unions tĂ©lĂ©phoniques semblent tisser une toile de malĂ©fices ». Mais, contrairement au conte de fĂ©es classique, Edward ne rĂ©ussit pas sa mĂ©tamorphose. Il semble d'abord s'intĂ©grer Ă  travers son art, passant du travail sur les vĂ©gĂ©taux Ă  celui sur les animaux puis les humains avant d'ĂȘtre rejetĂ© et de travailler le minĂ©ral, la glace, symbole de puretĂ© mais aussi d'immobilitĂ© ». Il rate aussi son initiation sexuelle et crĂ©e au lieu de procrĂ©er, fĂ©condant ainsi les esprits plutĂŽt que les corps » en apportant la beautĂ© et la puretĂ© qui sont Ă  mĂȘme de crĂ©er un monde nouveau ». Sa fonction n'est pas de s'intĂ©grer au monde mais de rester Ă  l'Ă©cart, la dĂ©couverte de soi Ă©tant ici celle d'une vocation artistique[60]. Selon Antoine de Baecque, l'angoisse urbaine » moderne est vue sous l'angle inĂ©dit du conte de fĂ©es et les paysans du XVIIe siĂšcle prennent pour l'occasion l'apparence de banlieusards amĂ©ricains. Ceux-ci tentent de conformer Edward Ă  leur norme et le traitent par l'intolĂ©rance quand ils s'aperçoivent de leur Ă©chec[71]. Pour Alexandre Tylski, dans la revue en ligne Cadrage, le film traite avant tout de la juxtaposition entre le conformisme et le fantasque », la rencontre entre les habitants d'une banlieue rĂ©sidentielle conventionnelle et Edward, jeune homme crĂ©atif mais coupĂ© du monde par les ciseaux qui lui tiennent lieu de mains[72]. L'opposition entre ces deux univers est mise en valeur dĂšs le dĂ©but du film Ă  travers le contraste entre le chĂąteau gothique et expressionniste oĂč vit Edward et le quartier rĂ©sidentiel situĂ© en contrebas oĂč toutes les maisons se ressemblent. Le grand trou dans le toit du chĂąteau est pour Tylski une allĂ©gorie du trou qu'Edward a dans le cƓur, ce dernier Ă©tant condamnĂ© Ă  vivre en reclus en raison de sa diffĂ©rence. Edward compense le manque qu'il ressent par une crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante, sculptant les haies et la glace et crĂ©ant Ă  la fin du film une rĂ©alitĂ© qui vient se greffer sur le quotidien puisque les flocons qu'il crĂ©e en taillant la glace tombent en neige sur le quartier. Edward Ă©tant trĂšs peu loquace, Burton fait passer ses sentiments Ă  travers son regard. Ainsi, lorsque Edward est interrogĂ© sur un plateau de tĂ©lĂ©vision et qu'on lui demande s'il a une petite amie, il reste muet mais son regard, par un effet de miroir inĂ©dit », croise celui de Kim via l'Ă©cran de tĂ©lĂ©vision. Le regard, et avant tout celui de Burton sur ses personnages, est pour Tylski un autre thĂšme trĂšs important du film, et celui qu'il trouve le plus marquant est celui de l'inventeur au moment de sa mort, un regard horrifiĂ© soit par la conscience de sa mort soit par la conscience soudaine d'avoir créé un ĂȘtre inachevĂ© »[72]. Pour Bourguignon, la satire du conformisme est visible Ă  travers les personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s. À l'instar du travail Ă  la chaĂźne qu'accomplissent dans le manoir des machines aux formes humaines, chaque individu semble programmĂ©, sa place attribuĂ©e, sa fonction dĂ©terminĂ©e dans le processus social ». Seule Kim parvient Ă  y Ă©chapper grĂące au pouvoir libĂ©rateur de l'amour, seul capable de nous rendre unique »[60]. Influence culturelle Edward aux mains d'argent reprĂ©sentĂ© en cosplay. Tim Burton considĂšre le film comme son Ɠuvre la plus personnelle[73] et s'affirme avec ce film comme la quintessence du rĂ©alisateur gothique », saisissant la sensibilitĂ© de la culture gothique aussi bien dans la forme que dans le fond et s'Ă©rigeant en dĂ©fenseur du mouvement contre les stĂ©rĂ©otypes nĂ©gatifs rĂ©pandus par les mĂ©dias[74]. Le film marque la premiĂšre collaboration entre le rĂ©alisateur et Johnny Depp et contribue Ă  lancer la carriĂšre de ce dernier[28]. En 2005, le chorĂ©graphe Matthew Bourne crĂ©e une adaptation du film avec l'aide de Caroline Thompson et Danny Elfman. Cette adaptation sous forme de danse contemporaine comporte uniquement de la danse et de la musique, sans chant ni dialogue, et est créée au Sadler's Wells Theatre de Londres avant de partir en tournĂ©e Ă  travers le monde[75],[76]. En 2010, le metteur en scĂšne Richard Crawford crĂ©e Ă  Brooklyn une piĂšce de théùtre basĂ©e sur le film[77]. Entre 2014 et 2015, une suite du film se dĂ©roulant plusieurs dĂ©cennies plus tard est publiĂ©e par IDW sous la forme d'une bande dessinĂ©e en dix numĂ©ros scĂ©narisĂ©e par Kate Leth avec des dessins de Drew Rausch[78]. La chanson Scissorhands The Last Snow du groupe de metal gothique Motionless in White, qui figure sur leur album Creatures 2010, rend hommage Ă  l'impact qu'a eu le film sur le mouvement gothique[79]. L'Ă©pisode Un cheveu dans la soupe The Barber de la cinquiĂšme saison de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Seinfeld fait plusieurs rĂ©fĂ©rences au film[80], de mĂȘme qu'un Ă©pisode des Simpson intitulĂ© Homer aux mains d'argent Homer Scissorhands[81]. Une espĂšce d'arthropode Ă©teinte depuis la pĂ©riode du Cambrien et aux pinces rappelant les mains-ciseaux d'Edward a Ă©tĂ© nommĂ©e Kooteninchela deppi en hommage Ă  l'acteur Johnny Depp et Ă  son rĂŽle dans le film[82]. Éditions en vidĂ©o Sur le marchĂ© vidĂ©o, Edward aux mains d'argent est d'abord distribuĂ© en VHS quelques mois aprĂšs sa sortie au cinĂ©ma. Il sort en DVD le 5 septembre 2000 en rĂ©gion 1[83] et le 25 octobre 2000 en rĂ©gion 2. Cette version en DVD comprend les commentaires audio de Tim Burton et Danny Elfman et un court making-of du film. La version en disque Blu-ray sort le 9 octobre 2007 en rĂ©gion 1[83] et le 4 janvier 2008 en rĂ©gion 2. Elle ne comporte pas de bonus supplĂ©mentaires par rapport Ă  la version en DVD[85]. 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Annexes Bibliographie document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article. en Ken Hanke, Tim Burton An Unauthorized Biography of the Filmmaker, New York, St Martin's Press, 2000 ISBN 1580631622 HervĂ© Joubert-Laurencin et Catherine Schapira, Edward aux mains d'argent Tim Burton, Paris, Les Enfants de cinĂ©ma, coll. Cahiers de notes sur
 » OCLC 494239726 — Document pĂ©dagogique Ă©ditĂ© dans le cadre du dispositif École et cinĂ©ma. Antoine de Baecque, Tim Burton, Paris, Cahiers du cinĂ©ma, 2007 ISBN 2866424751 Tim Burton et Mark Salisbury, Burton on Burton, Points, 2009 ISBN 978-2-7578-3154-0 Liens externes Ressources relatives Ă  l'audiovisuel Centre national du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CinĂ©-Ressources CinĂ©mathĂšque quĂ©bĂ©coise en AllMovie en American Film Institute it en Metacritic en Movie Review Query Engine de OFDb en Oscars du cinĂ©ma en Rotten Tomatoes mul The Movie Database Ressource relative aux beaux-arts en Museum of Modern Art Ressource relative Ă  la bande dessinĂ©e en Comic Vine
Edwardaux mains d'argent marque le début d'une longue collaboration entre Tim Burton et Johnny Depp, qui tient le rÎle principal dans un grand nombre de ses films. Par ailleurs, c'est également le dernier film de Vincent Price (qui joue le rÎle de l'inventeur), acteur mythique du cinéma fantastique, dont Tim Burton est un fervent admirateur, et à qui il a d'ailleurs rendu un

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C’est au cƓur de l’ArdĂšche, sur les terres du Domaine de Saint-Clair, que se niche W, restaurant atypique dont les cuisines sont tenues par le chef Edward Cristaudo, tout aussi atypique que le lieu oĂč il exerce ses talents. Le 22 octobre 2016, j’ai eu le privilĂšge d’y goĂ»ter un dĂźner imaginĂ© par Cristaudo et son invitĂ© d’un soir, le chef Nicolas Ablaoui, laurĂ©at de l’émission Hell’s Kitchen 2016. Un dĂźner qu’on dira
 Allez, osons rock’n’roll » – Ă  l’image de ces deux garçons. Le restaurant doit son nom au W » prĂ©sent dans le prĂ©nom du chef, mais est aussi une forme d’hommage au cĂ©lĂšbre Edward aux mains d’argent » de Tim Burton 1990. Edward Cristaudo, chef du W, et Nicolas Ablaoui, chef-ami-collĂšgue d’un soir En acquĂ©rant cet hĂŽtel en 2008, son nouveau propriĂ©taire Jean-François Gobertier souhaitait que le focus y soit dĂ©sormais mis sur la cuisine. RĂ©sultat, on y mange en divers endroits dans le salon avec vue sur la belle cuisine toute carrelĂ©e de noir et blanc, dans le restaurant gastronomique plein sud qui s’ouvre entiĂšrement l’étĂ©, ou dans le bistronomique avec sa belle terrasse donnant sur les monts d’ArdĂšche. Salon et salle. Le lieu est aujourd’hui un 4 Ă©toiles avec SPA et golf, et devrait devenir rapidement un incontournable de la rĂ©gion avec de nouvelles chambres encore plus confortables et, surtout, une table de chef tout Ă  fait exceptionnelle – mais pour l’instant, Ă  ce sujet, le chef reste trĂšs secret
 55 euros le menu
 OĂč sont les prix parisiens ? On ne les regrettera pas
 Nicolas Ablaoui et Edward Cristaudo en pleine action. Dans les cuisines. Langoustine et couscous. La langoustine de Nicolas Ablaoui Plat trĂšs frais, croquant avec les Ɠufs de poisson volant, moelleux avec la guimauve, et la poudre d’algue nori qui titille les papilles. Le couscous vĂ©gĂ©tal d’Edward Cristaudo Excellent, tous les goĂ»ts du couscous sont bien prĂ©sents. Maquereau Le maquereau d’Edward Cristaudo Disons-le je ne suis pas fan de betterave
 Mais en purĂ©e relevĂ©e d’une pointe de wasabi, c’est bon ! Et le tartare de riz cru riz thaĂŻ torrĂ©fiĂ© puis concassĂ© au couteau et brĂ»lĂ© au chalumeau avant d’y ajouter du gruĂ© de cacao, c’est craquant
 et parfait avec la purĂ©e trĂšs souple. Pour la viande, un os de bƓuf fixĂ© sur un rondin en guise de support. Le bƓuf en assiette et son accompagnement de potiron. Le bƓuf de Nicolas Ablaoui Un os de bƓuf blanchi et nettoyĂ© fixĂ© sur un rondin porte une excellente viande garnie d’un mĂ©lange de cranberries fraĂźches, de pistaches liĂ©es Ă  l’huile d’amande et de colza fumĂ©, et de sauce de soja. L’accompagnement une petite boule de butternut comme des spaghetti frits, sur un ragoĂ»t de butternut au jus de veau avec des graines de courge, de tournesol, des pignons torrĂ©fiĂ©s et du sel de Maldon fumĂ©. Un plat extrĂȘmement travaillĂ©, excellent, oĂč l’on retrouve parfaitement les goĂ»ts acidulĂ©, frais, fumé  PrĂ©-dessert le pamplemousse Le pamplemousse d’Edward Cristaudo Un prĂ©-dessert que le chef prĂ©pare toujours Ă  base d’agrume pour faciliter la digestion avant le dessert d’une grande fraĂźcheur, avec sa pulpe de pamplemousse givrĂ©e plongĂ©e dans l’azote liquide qui fond sur la langue. Cuisine molĂ©culaire ? » toute cuisine est chimie, rĂ©pond le chef. Joliment prĂ©sentĂ© dans une coque de pamplemousse brĂ»lĂ©e, avec une irrĂ©sistible mousse gin fizz. Dessert le fenouil Le fenouil de Nicolas Ablaoui Un sorbet fenouil-citron vert, aussi moelleux qu’une glace ; un dĂ©licat fenouil au sirop ; un crĂ©meux au chocolat blanc anisĂ© Orelys de Valrhona excellentes textures et beau travail sur un lĂ©gume. Trois vins ont accompagnĂ©/enrichi notre repas vin de pays des collines rhodaniennes Fleur de granit de Gilles Flacher, cĂŽte-rĂŽtie Bellissima de Louis ChĂšze et cĂŽtes de Gascogne Gros et Petit Manseng d’Uby. Tous excellents, mais on retiendra une belle dĂ©couverte le cĂŽtes de Gascogne, parfait avec les desserts. Domaine de Saint-Clair/W Route du Golf 07430 Saint-Clair TĂ©l +33 4 75 67 01 00 Mail reservation
Edwardaux mains d'argent est un film rĂ©alisĂ© par Tim Burton et sorti en 1990. Edward est un charmant garçon crĂ©e par un inventeur dans un grand manoir. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir fini son oeuvre, et Edward, Ă  la place de mains, a de grands ciseaux terrifiants. Edward se retrouve donc seul jusqu'Ă  ce que Peg Boggs, une reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, ne Edward aux mains d'argent rĂ©alisĂ© par Tim Burton, avec Johnny Depp et Winona Ryder dans les rĂŽles principaux, fĂȘte ses 30 ans. Retrouvez les secrets du film Le compositeur Danny Elfman, dont c'est la quatriĂšme collaboration avec Tim Burton, s'est inspirĂ© de la musique de TchaĂŻkovski, et notamment de Casse-noisette, pour composer la bande originale du film. Edward aux mains d'argent est le dernier film dans lequel Vincent Price apparait. Auparavant, Tim Burton, fan de l'acteur lui a rendu hommage en 1982 dans Vincent, un court-mĂ©trage dans lequel Vincent Price lui-mĂȘme prĂȘte sa voix au narrateur. Il s'agit de la premiĂšre collaboration entre Tim Burton et Johnny Depp qui tourneront huit films ensemble. Une suite se dĂ©roulant plusieurs dĂ©cennies aprĂšs le film a Ă©tĂ© publiĂ©e sous la forme d'une bande dessinĂ©e en dix numĂ©ros entre 2014 et 2015, scĂ©narisĂ©e par Kate Leth avec des dessins de Drew Rausch Edward aux mains d'argent fait partie de la liste des 50 films Ă  voir avant d'avoir 14 ans Ă©tablie par le British Film Institute. Inscrivez-vous dĂšs maintenant ! Je souhaite recevoir l'actualitĂ© cinĂ©ma et les meilleures offres UGC. Renseignez votre cinĂ©ma favori pour tout savoir sur les films Ă  l’affiche. Votre adresse email sera utilisĂ©e pour vous transmettre les emails Bons plans UGC » et Ă  des fins statistiques, et ce uniquement par les services internes d'UGC CINÉ CITÉ et les sociĂ©tĂ©s en lien avec UGC CINÉ CITÉ pour la rĂ©alisation de la prestation. La communication de votre adresse email est facultative pour poursuivre votre navigation. Vous pouvez vous dĂ©sinscrire, Ă  tout moment, en cliquant sur le lien de dĂ©sabonnement de votre email. Le responsable de traitement est UGC CINÉ CITÉ – SAS au capital de euros – 24 avenue Charles de Gaulle – 92200 Neuilly-sur-Seine – RCS DE NANTERRE ConformĂ©ment Ă  la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 Informatique et LibertĂ©s », modifiĂ©e en 2004, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un droit d'accĂšs, de rectification, de suppression, d'opposition, de limitation, de portabilitĂ© des donnĂ©es vous concernant, ainsi que de la possibilitĂ© de fournir des directives quant au sort des donnĂ©es aprĂšs le dĂ©cĂšs en adressant votre demande par courrier Ă  UGC CinĂ© CitĂ©, Service Client, 24 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine ou par mail Ă  l'adresse suivante serviceclient Votre adresse email sera conservĂ©e pour une durĂ©e de 48h Ă  compter de votre demande de dĂ©sabonnement aux Bons plans UGC ».. UGC Direct Toutes vos sĂ©ances sont lĂ  ! UGC illimitĂ© Abonnez-vous pour profiter de toutes les sĂ©ances chez UGC et dans plus de 400 autres salles en France ! DĂ©couvrir les offres UGC illimitĂ© Abonnez-vous pour profiter de toutes les sĂ©ances chez UGC et dans plus de 400 autres salles en France ! DĂ©couvrir les offres
Edwardaux mains d'argent est un film dense, fantastique, qui peut paraßtre un peu difficile pour certains CE2. Pour préparer à la séance et placer l' élÚve en capacité de spectateur actif qui peut réagir, l'enseignant crée « un horizon d'attente » comme en littérature.

de Tim BurtonDescription de l'ouvrage Une paraboleLe personnage d’Edward, prĂ©cis dans sa bizarrerie, ainsi que son aventure, aux couleurs si claires, aux limites si bien taillĂ©es, appellent explicitement une lecture de notre part. En tant que spectateur ordinaire de Tim Burton – et non en tant que spĂ©cialiste ou pĂ©dagogue –, nous sommes invitĂ©s Ă  procĂ©der au dĂ©chiffrement d’une parabole. Comme pour toute parabole, l’interprĂ©tation est multiple, mais chacune des rĂ©ponses possibles tourne autour d’un thĂšme commun bien identifiĂ©. Le mot qui vient au-devant de nous est bien entendu celui d’exclusion. Un couple thĂ©matique, presque aussi Ă©vident, nous est offert par un entretien de Tim Burton celui de crĂ©ation-destruction. L’idĂ©e m’est venue d’un dessin rĂ©alisĂ© il y a trĂšs longtemps. C’était juste une image que j’aimais bien. Elle m’est venue inconsciemment et Ă©tait liĂ©e Ă  un personnage qui veut toucher et ne le peut pas, qui est crĂ©ateur autant que destructeur, ces contradictions peuvent gĂ©nĂ©rer une espĂšce d’ambivalence. [
] Cette image se manifesta d’elle-mĂȘme, et apparut probablement pendant mon adolescence, car c’est une chose vraiment adolescente [
] L’idĂ©e avait Ă  voir avec l’image et la perception.» Infirme, voire malade du Sida, artiste romantique ou adolescent, auteur sincĂšre perdu Ă  Hollywood Edward est peut-ĂȘtre tout cela, et aussi, tout simplement, un rĂ©alisateur de films. De fait, cette Ă©trange idĂ©e d’un homme de l’ombre, pĂąle, aux yeux avides et aux mains-ciseaux, nĂ©e d’un dessin d’enfance, n’est peut-ĂȘtre qu’un portrait de l’artiste en cinĂ©aste les ciseaux du monteur sculptent Ă  mĂȘme le rĂ©el, comme ceux d’Edward les haies, puis les chevelures ; ils transfigurent plutĂŽt qu’ils ne crĂ©ent ou reprĂ©sentent ; enfin, avec les grandes sculptures de glace, c’est l’opĂ©ration elle-mĂȘme qui crĂ©e la poĂ©sie de la vie en agissant sur le climat une neige de cinĂ©ma rĂ©invente le NoĂ«l chuchotĂ© en secret par les enfants et les vieillards. Il fallait bien qu’un cinĂ©aste, d’abord dessinateur, imaginĂąt un jour les mains inutiles, les mains nĂ©gatives et hors-cadre du premier artiste Ă  s’ĂȘtre coupĂ© les mains Ă  ne plus avoir besoin, dans l’acte de sa crĂ©ation, du contact manuel avec lamatiĂšre et cinĂ©maTous les films de Tim Burton entretiennent un Ă©trange rapport avec la fascination et le dĂ©goĂ»t qu’ont pu inspirer le cinĂ©ma et la micro sociologie populaire qu’il entraĂźne avec lui en l’occurence, nous pouvons Ă  bon droit appeller l’addition des deux Hollywood ». Un rapport en effet ambivalent ». Burton n’a peut-ĂȘtre qu’un seul sujet l’aura du cinĂ©ma, qu’il prend tout entiĂšre, c’est-Ă -dire avec son ambiguĂŻté Voir le site internet de l'Ă©diteur Les Enfants de cinĂ©ma > Des mĂȘmes auteurs > Sur un thĂšme proche Nota Un livre sur fond lĂ©gĂšrement grisĂ© est un livre qui n'est plus actuellement Ă©ditĂ© ou qui peut ĂȘtre difficile Ă  trouver en librairie. Le prix mentionnĂ© est celui de l'ouvrage Ă  sa sortie, le prix sur le marchĂ© de l'occasion peut ĂȘtre trĂšs diffĂ©rent.

Linventeur : Vincent PRICE. Synopsis. Peg, charmante vendeuse de cosmĂ©tiques Ă  domicile, dĂ©couvre dans un chĂąteau isolĂ© un jeune garçon hagard et apeurĂ©. Mais Edward n’est pas un garçon comme les autres : il a des ciseaux Ă  la place des mains. Son inventeur excentrique est mort avant d’avoir pu lui offrir de vraies mains.
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Edward aux mains d'argent est un film romantique. Synopsis Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d'un inventeur, il a reçu un cƓur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son Ɠuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. Bande annonce Avis Sauf mention contraire, le contenu de la communautĂ© est disponible sous licence CC-BY-SA.
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PrĂ©sentation Edward est un ĂȘtre créé de toutes piĂšces par un savant un peu fou. Le malheureux gĂ©nie des rouages et des boulons a passĂ© l'arme Ă  gauche avant d'avoir eu le temps de parachever son Ɠuvre. Du coup, Edward n'est pas terminĂ©, et se voit dotĂ© de ciseaux et de lames diverses et variĂ©es Ă  la place des doigts. Il vit reclus dans une maison dĂ©labrĂ©e, Ă  l'abris des regards de voisins qui ignorent tout de son existence. Un beau jour, une reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques le dĂ©nichera et l'adoptera. Bon gars, toujours bien apprĂȘtĂ© et fort poli, notre Edward n'en est pas moins maladroit avec ses pinceaux mĂ©talliques, et subira les affres de la curiositĂ©, de la nymphomanie, de la jalousie, et de l'amour bien tranchant...[note3,,right]Image Blu-ray Aux dĂ©tracteurs qui affirment que nous distribuons du 5 Ă©toiles Ă  tout ce qui bouge, nous rĂ©pondons qu'il est vrai de voir les films rĂ©cents Ă©ditĂ©s en Blu-ray rĂ©colter une belle moisson de compliments Ă©toilĂ©s, mais heureusement, pour faire baisser la moyenne, il y a les rééditions, qui reprĂ©sentent plus de 65 % de nos tests ! Et qui dit réédition, dit lancĂ©s de fleurs ou d'Ă©pines. Nous n'avons pas pu rĂ©sister au dĂ©sir de passer sur le gril la version HD du gĂ©nial Edward aux mains d'argent. Plusieurs choses Ă  savoir cependant Il ne s'agit ni d'un remastering ni d'une restauration, mais bel et bien du master HD utilisĂ© sur le DVD par exemple, ou en diffusion TV en HD. La compression de l'image est en MPEG-2 HD et non en MPEG-4 AVC ou VC1. Alors, Ă  l'Ă©cran, cela donne quoi ? Bah, des premiĂšres images catastrophiques la vieille dame qui raconte l'histoire Ă  une enfant. La suite ? Le master s'avĂšre lumineux et colorĂ©, mais la pellicule, quoique propre pas de poinçon est instable fenĂȘtre du tĂ©lĂ©cinĂ©ma qui vibre, et un brin granuleuse parfois. Certes, certains gros plans de visages sont fabuleux, dĂ©taillant les raccords maquillage de Johnny Depp ou le maquillage Ă  la truelle des actrices, mais on sent vite que le tĂ©lĂ©cinĂ©ma n'a pas Ă©tĂ© travaillĂ© comme il l'est actuellement lors des remasterings rĂ©cents. Nous n'avons pas notĂ© de problĂšmes liĂ©s Ă  la compression MPEG-2 HD, qui s'en sort pas façon plus gĂ©nĂ©rale, nous ne sommes pas 100 % déçus, d'autant que les scĂšnes sombres ou Ă©talonnĂ©es dans les gris sont splendides dans l'usine, avec Edward et son crĂ©ateur, mais ce master HD semble datĂ© », car dĂ©passĂ© techniquement. Pour l'heure, seule cette Ă©dition HD est disponible, donc, pas le choix. En attendant un remastering plus frais...si il est orchestrĂ© un jour ![note3,,right]Son Blu-ray Quelle drĂŽle d'affaire ! A ma droite, du en DTS Ă  mi dĂ©bit la VF. A ma gauche, la VO en DTS-HD Master Audio en Cela tient du choix Ă©ditorial car il existe une VO en qui accompagnait la pellicule dans son exploitation en 70 mm. Au final, vous pouvez dĂ©jĂ  oublier la VF, qui offre des voix Ă©triquĂ©es, façon prise de son avec un mouchoir devant le micro », et vous diriger vers la VO en qui sonne plutĂŽt bien. La musique est ici retranscrite avec une belle fidĂ©litĂ© audio. Tant mieux, car, selon nous, il s'agit d'une des plus belles partitions de Danny Elfman et cela nous aurait fichu en rogne qu'elle soit massacrĂ©e. Le Surround mono est d'ailleurs principalement habitĂ© par cette musique envoĂ»tante. Nous saluons la prĂ©sence formidable des dialogues en VO ainsi que quelques petits excĂšs de dynamique, tout guillerets. Au fil de l'Ă©coute, nous avons trouvĂ© cette piste assez naturelle et musicale. La note de 3 est attribuĂ©e Ă  la seule VO.[note2,,right]QualitĂ© visuelle et technique de l'interface d'accueil Blu-ray Il n'y a pas vraiment de menu d'accueil, mais un menu pop up » en surimpression qui utilise ses icĂŽnes pour s'exprimer voir image ci-dessous.Un menu qui tape l'inscruste sur l'image du film menu Pop-up [note2,,right]Bonus Blu-ray Rien de nouveau comparĂ© au DVD, soit deux commentaires audio Burton, et Danny Elfman qui commente sa partition, ainsi qu'un mini Making of » vraiment d'Ă©poque de 4 mn dĂ©jĂ  vu 34567890 fois. Le service minimum des jours de grĂšve Ă  Hollywood... En 4 mn 30 s chrono, le making of propose des interviews, des dessins prĂ©paratoires...le tout, au pas de course !ParticularitĂ©s Blu-ray Zone B, sous titres fr, angl, all. Points forts Une piste audio VO qui sonne bien Quelques trĂšs belles images, lumineuses et dĂ©finie Deux commentaires audio Points faibles Master vidĂ©o HD qui aurait mĂ©ritĂ© une travail plus rĂ©cent ! Bonus peu nombreux, et dĂ©jĂ  vus Piste VF assez moyenne techniquement Aucun effort de la part de la Fox sur cette Ă©dition HD Conclusion Note globale Comment fonctionne la notation ? Un film tel que Edward aux mains d'argent mĂ©ritait mieux que le peu de soin apportĂ© Ă  son Ă©dition Blu-ray master non retapĂ© pour l'occasion, des bonus peu recherchĂ©s, un VF en DTS mi dĂ©bit, aucune interactivitĂ© particuliĂšre, et surtout, dĂ©sormais, l'attente d'une vĂ©ritable réédition HD avec restauration totale ! Sous-Notes Image Son Interface Bonus Edwardaux mains d'argent. Ă  vendre pour 700.000 dollars. La maison de 130 mĂštres carrĂ©s est situĂ©e dans la ville de Lutz, dans la rĂ©gion de Tampa Bay en Floride. Dylan Todd Photography 9253 1 2-7066 1 Latraduction littĂ©rale du titre anglais est Edward aux « mains de ciseaux ». La traduction du titre français est diffĂ©rente (mains d’argent) Raconter ou rĂ©sumer l’histoire selon diffĂ©rents points de vue (celui de Kim, celui d’Edward, celui d’un autre personnage)
Nous allons enfin connaĂźtre la suite des aventures d’Edward aux mains d’argent, le film de Tim Burton sorti en 1990. Et ce sera sous la forme de comic-book ! Edward aux mains d’argent Ă©tait le premier film rĂ©unissant les talents de Johnny Depp et de Tim Burton ; il avait rencontrĂ© un succĂšs tant public que critique. L’histoire de cet homme Ă©trange aux mains remplacĂ©es par de longues cisailles avait tout pour Ă©mouvoir acceptĂ© puis rejetĂ© par la banlieue cossue qui l’avait accueilli, Edward nous permet de nous interroger sur l’acceptation de soi, l’exclusion
 Ce film devenu culte laissait cependant une question en suspens qu’était devenu Edward aprĂšs avoir Ă©tĂ© chassĂ© de la ville ? Un comic aux Ă©ditions IDW tentera de rĂ©pondre Ă  cette question en cinq tomes, dans un graphisme trĂšs proche de l’esthĂ©tique du film. Edward y rencontrera notamment la petite fille de Kim, Meg, que l’on peut voir Ă  la fin du film originel. La couverture ci-dessus, celle du premier tome, est dessinĂ©e par Gabriel Rodriguez, que vous connaissez dĂ©jĂ  si vous avez vu la chouette chronique de PĂ©nĂ©lope dĂ©diĂ©e Ă  Locke & Key ! Le premier volume sortira pour Halloween. PlutĂŽt pressĂ©-e, ou pensez-vous qu’il y a des questions qu’il vaut mieux laisser sans rĂ©ponse ?
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