Sicette candidature est retenue, nul doute que cela sera un Ă©vĂ©nement Ă ne pas manquer. LâentrĂ©e est fixĂ©e Ă 5 ⏠et gratuit pour les moins de 16 ans. En raison de la sĂ©cheresse et pour prĂ©server la nature, il est demandĂ© de ne pas jeter les mĂ©gots de cigarette par terre. Contact : franck.marie1967@gmail.com.
La crise sanitaire a gĂ©nĂ©rĂ© en Centre-Val de Loire, comme partout ailleurs, de nouveaux dĂ©chets les masques et les gants. Pour lutter contre cette pollution, le ministĂšre de la Transition Ă©cologique va augmenter le prix de lâamende pour les ordures jetĂ©es sur la voie publique. AprĂšs les mĂ©gots de cigarette et les canettes vides, les masques et les gants usagĂ©s arrivent sur les trottoirs ! Avec la crise du coronavirus, ces protections se sont multipliĂ©es dans les magasins, mais aussi dans la volontairement au sol, ou emportĂ©s par un coup de vent, ces dĂ©chets sont un dĂ©sastre Ă©cologique. Un masque chirurgical mettra en effet 300 Ă 400 ans Ă disparaĂźtre. Sans parler du fait quâil peut abriter des virus qui risqueraient de se lutter contre la pollution sur la voie publique, jeter un masque mais aussi un mĂ©got, ou tout type dâordure au sol, pourra ĂȘtre sanctionnĂ© d'une amende de 135 âŹ, contre 68 ⏠actuellement. L'amende pourrait monter Ă 375 âŹ, voire 750 âŹ, si la police Ă©tablit un procĂšs-verbal et le transmet au tribunal."Tout dĂ©chet finit sa route dans l'ocĂ©an"Câest, en tout cas, le projet de dĂ©cret annoncĂ© dimanche 7 juin par la secrĂ©taire d'Etat Ă la Transition Ă©cologique, Brune Poirson, et qui doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© ces mesure s'inscrit dans le cadre de la feuille de route pour l'Ă©conomie circulaire lancĂ©e en 2018, et "trouve avec le Covid-19 un nouvel Ă©cho, avec la multiplication du nombre de nouveaux dĂ©chets abandonnĂ©s liĂ©s Ă la crise sanitaire", souligne le ministĂšre. Face Ă ces incivilitĂ©s, il a donc Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de sĂ©vir, comme le montre le tweet de la ministre Elisabeth Borne Masques, gants, mĂ©gots, papiers, canettes ne tolĂ©rons pas que ces dĂ©chets polluent nos rues, nos ocĂ©ans, notre planĂšte. Les sanctions sont nĂ©cessaires nous les augmentons. Le civisme est la clĂ©. ecologie Elisabeth BORNE Elisabeth_Borne June 7, 2020 "Il faut que chacun comprenne que tout dĂ©chet jetĂ© par terre finit souvent sa route dans l'ocĂ©an" a dĂ©clarĂ© Brune Poirson Ă l'AFP. "Si on veut des mers et des ocĂ©ans propres, ça commence par des trottoirs propres."En parallĂšle, une campagne de communication vient juste d'ĂȘtre lancĂ©e, comme le montre le tweet de la secrĂ©taire d'Etat, pour sensibiliser le public sur cette question.â ïžđ·đ Nous lançons avec GestesPropres et lâl_amf une grande campagne dâaffichage dans toute la France pour sensibiliser aux consĂ©quences dâun masque jetĂ© par terre. La prĂ©vention est lâautre pilier essentiel en parallĂšle du durcissement des sanctions annoncĂ© dimanche. â€”ïž Brune Poirson brunepoirson June 10, 2020 En rĂ©gion Centre-Val de Loire, le phĂ©nomĂšne reste moins alarmant que dans d'autres villes de France.
Beaucoupde personnes lâignorent, mais un mĂ©got peut malheureusement polluer une quantitĂ© dâeau relativement importante : un seul mĂ©got a la capacitĂ© de polluer jusquâĂ 500 litres dâeau !Utilisezles corbeilles pour jeter papier, chewing-gums, mĂ©gots, canettes, etc Ne jetez pas vos dĂ©chets par les fenĂȘtres de la voiture ou de la maison Ăduquez votre petit animal de compagnie Ă faire ses « besoins » dans le caniveau et ayez toujours sur vous le petit sac qui va bien pour ramasser ses dĂ©jections
Transport, alimentation, mĂ©gots... MĂȘme si tout n'est pas de la responsabilitĂ© du festivalier, il est possible d'adopter certains rĂ©flexes pour faire la fĂȘte sans dĂ©truire la planĂšte. gilaxia via Getty Images Ce premier week-end de juillet se tiennent deux gros festivals, en France Garorock et le Main Square. Photo d'illustration gilaxia via Getty Images ENVIRONNEMENT - Alors mĂȘme quâAngĂšle, DJ Snake et Niska ont ouvert le bal en grande pompe, les festivitĂ©s du Main Square Festival, Ă Arras, se poursuivent ce samedi 4 juillet, avec au programme une flopĂ©e dâartistes incontournables. La programmation est allĂ©chante. Le nombre de festivaliers, forcĂ©ment consĂ©quent. LâĂ©vĂ©nement musical, fondĂ© en 2004, a rĂ©uni en 2019 prĂšs de personnes. Un chiffre qui, comme pour de nombreux festivals qui se tiennent ce week-end, Ă lâinstar du Fnac Live, de Garorock ou des EurockĂ©ennes, pose certaines questions Ă lâĂ©gard de son impact sur lâenvironnement. En 2019, une Ă©tude menĂ©e par le cabinet Enerys a estimĂ© le bilan carbone dâun festival regroupant personnes Ă environ 1000 tonnes Ă©quivalent CO2. Comme le souligne le magazine NĂ©on, câest Ă peu de choses prĂšs similaire Ă 400 allers-retours Paris-New York en avion ou encore lâĂ©mission de gaz Ă effet de serre de 100 Français pendant un an. Venir en voiture, oui mais Ă une condition Face Ă ce constat, comment, en tant que festivalier, peut-on contribuer Ă rĂ©duire cette empreinte carbone? Comment faire la fĂȘte en festival sans saccager davantage la planĂšte? Le maĂźtre-mot sobriĂ©tĂ©. ZoĂ© Mary, porte-parole de lâassociation Ă©colo Alternatiba, a glissĂ© au HuffPost quelques conseils pour sâen approcher. Le premier rĂ©flexe, câest de rĂ©flĂ©chir Ă son moyen de transport pour se rendre sur les lieux. âCâest le premier poste de pollutionâ, nous dit-elle. Ă We Love Green, par exemple, cela reprĂ©sente 85% de son impact sur lâenvironnement, dâaprĂšs le site internet de lâĂ©vĂ©nement. âVenir en voiture, câest ce qui pollue le plus. Et ce, de trĂšs trĂšs loinâ, poursuit ZoĂ© Mary. Il faudrait, selon elle, privilĂ©gier le vĂ©lo, les transports en commun et le covoiturage, soit trois formes de âmobilitĂ© douceâ. Au niveau individuel, continue la militante, le plus important, âcâest le zĂ©ro dĂ©chetâ. On le sait, quand on part en voyage ou en festival pendant plusieurs jours, il est difficile de garder de bonnes habitudes, comme acheter en vrac ou faire attention aux emballages plastiques. Câest quand mĂȘme possible. Exit les bouteilles dâeau jetables, on emporte avec soi une gourde ou Ă minima un Ă©cocup. MĂ©gots et bouchons dâoreille Ă proscrire Vient ensuite la question de la restauration. Câest le deuxiĂšme poste dâĂ©missions de gaz Ă effet de serre sur un festival, nous assure la spĂ©cialiste. âFinanciĂšrement, on ne peut pas forcĂ©ment se permettre de manger ce qui est proposĂ© sur les lieux quand on y reste trois jours dâaffilĂ©e, nuance-t-elle. Cependant, sur une journĂ©e, ça vaut le coup.â Il convient toutefois de regarder ce qui est servi. Est-ce que câest de la nourriture locale? Est-ce que câest bio? Est-ce que câest vĂ©gĂ©tarien? âOn nâa pas forcĂ©ment besoin de manger de la viande pendant un jour ou deuxâ, souffle ZoĂ© Mary. La production de viande est, rappelons-le, particuliĂšrement gourmande en eau, en cĂ©rĂ©ales et en terres. Elle reprĂ©sente prĂšs de 20% des Ă©missions de gaz Ă effet de serre dans le monde. Quant aux fumeurs, ils le savent sans doute dĂ©jĂ ne pas jeter son mĂ©got par terre est une Ă©vidence. âIls polluent les sols et les eaux trĂšs rapidementâ, rappelle la porte-parole dâAlternatiba. Et pourtant, on en trouve encore beaucoup sous nos pieds. Un cendrier de poche, comme on en donne souvent Ă lâentrĂ©e des festivals, est de mise. En matiĂšre de bouchons dâoreille jetables, lĂ aussi, ils sont censĂ©s finir Ă la poubelle. Le mieux reste encore de sâen procurer des rĂ©utilisables. Des modĂšles accessibles sont en vente entre 7 et 10 euros, nous prĂ©cise la connaisseuse. âIls sont de meilleur qualitĂ© et simples Ă nettoyer. Surtout, ça nous Ă©vite dâavoir Ă les jeter aprĂšs sâen ĂȘtre servi une seule foisâ, poursuit-elle. Aux organisateurs de rĂ©duire lâimpact Mais voilĂ , lâensemble de ces rĂ©flexes, comme prendre trente secondes pour analyser une poubelle avant dây jeter ses dĂ©chets, a ses limites. Pour ZoĂ© Mary, tout ne doit pas venir des festivaliers. âCâest surtout le festival en lui-mĂȘme et ses organisateurs qui vont vraiment pouvoir rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă effet de serreâ, alerte la militante. Des efforts ont Ă©tĂ© faits. La dĂ©mocratisation de lâĂ©cocup en festival peut en tĂ©moigner. Pour ZoĂ© Mary, ça ne suffit pas. âĂa ne doit pas sâarrĂȘter Ă la simple rĂ©duction des dĂ©chets, estime-t-elle. Ăa demande de rĂ©flĂ©chir plus en profondeur le festival en lui-mĂȘme.â Comment faire venir les artistes et les festivaliers? Quâest-ce quâon leur fait Ă manger? Quelle Ă©nergie utiliser? Peut-on mutualiser le matĂ©riel technique? La communication autour du festival peut-elle se passer dâaffiches et de prospectus? Un rĂ©cent rapport du Shift Project a montrĂ© quâen rĂ©duisant les jauges de festivaliers, on pouvait rĂ©duire lâempreinte carbone dâun festival rapidement. Faut-il arrĂȘter les gigantesques regroupements? Certaines questions mĂ©ritent dâĂȘtre soulevĂ©es et ne privent pas les festivaliers de leur libertĂ© de sâamuser. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost Au Fnac Live Paris, le concert dâAlpha Wann interrompu pour des raisons de sĂ©curitĂ©