Jem'engage Ă  en apporter la preuve sur simple demande de l’autoritĂ© administrative. Les demandes de contrat modificatives et les demandes d’avenant au contrat sont, le cas Ă©chĂ©ant, jointes Ă  la prĂ©sente attestation. Je suis conscient que cette attestation pourra ĂȘtre produite en justice et que toute fausse Version initiale Le ministre des outre-mer et le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de l'Ă©conomie, des finances et de la relance, chargĂ© des comptes publics,Vu le code des transports, notamment son article L. 1803-10 ;Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiĂ©e portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiĂ©e portant dispositions statutaires relatives Ă  la fonction publique de l'Etat ;Vu la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 modifiĂ©e relative Ă  l'accĂšs Ă  l'emploi titulaire et Ă  l'amĂ©lioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique, Ă  la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives Ă  la fonction publique, notamment son article 133 ;Vu le dĂ©cret n° 82-453 du 28 mai 1982 modifiĂ© relatif Ă  l'hygiĂšne et Ă  la sĂ©curitĂ© du travail ainsi qu'Ă  la prĂ©vention mĂ©dicale dans la fonction publique ;Vu le dĂ©cret n° 2015-1925 du 30 dĂ©cembre 2015 portant statut de l'Ă©tablissement public administratif dĂ©nommĂ© l'Agence de l'outre-mer pour la mobilitĂ© LADOM ;Vu le dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 modifiĂ© relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature ;Vu l'avis du comitĂ© technique de l'Agence de l'outre-mer pour la mobilitĂ© en date du 22 juillet 2020,ArrĂȘtent Le prĂ©sent arrĂȘtĂ© est applicable aux agents publics affectĂ©s au sein de l'Agence de l'outre-mer pour la mobilitĂ© LADOM.Le tĂ©lĂ©travail se dĂ©finit comme toute forme d'organisation du travail dans laquelle les fonctions qui auraient pu ĂȘtre exercĂ©es par un agent dans les locaux oĂč il est affectĂ© sont rĂ©alisĂ©es hors de ces locaux en utilisant les technologies de l'information et de la communication ».L'ensemble des activitĂ©s exercĂ©es par les agents mentionnĂ©s Ă  l'article 1er sont Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail, Ă  l'exclusion des activitĂ©s qui nĂ©cessitent d'assurer un accueil physique du public et de celles listĂ©es par l'autoritĂ© des fonctions en tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre suspendu Ă  l'occasion d'une rĂ©organisation du service nĂ©cessitant la prĂ©sence des agents sur site, de façon temporaire, par dĂ©cision, prise aprĂšs avis du comitĂ© technique, du directeur gĂ©nĂ©ral de agents peuvent demander le regroupement de leurs activitĂ©s tĂ©lĂ©travaillables afin de permettre la mise en Ɠuvre des dispositions du prĂ©sent matiĂšre d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©, les agents en tĂ©lĂ©travail sont soumis Ă  la rĂ©glementation en vigueur dans le service oĂč ils exercent leurs prĂ©vention des risques professionnels liĂ©s au tĂ©lĂ©travail est transcrite dans le document unique d'Ă©valuation des risques professionnels de chaque dĂ©lĂ©gation du comitĂ© d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail peut rĂ©aliser la visite prĂ©vue Ă  l'article 52 du dĂ©cret du 28 mai 1982 susvisĂ© sur le lieu d'exercice des fonctions en comitĂ© d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail dĂ©finit les modalitĂ©s de la visite et notamment le dĂ©lai de prĂ©venance qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  une - Les agents exerçant leurs fonctions en tĂ©lĂ©travail bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes droits et obligations que les agents exerçant sur leur lieu d' - Les agents en tĂ©lĂ©travail sont soumis Ă  la rĂ©glementation en vigueur dans le service oĂč ils exercent leurs durĂ©e quotidienne de travail est dĂ©comptĂ©e forfaitairement. Elle correspond au temps de travail habituel de l'agent concernĂ©, pour ĂȘtre en adĂ©quation avec son cycle de travail - Le tĂ©lĂ©travail s'organise sur une pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence qui est hebdomadaire ou mensuelle. Les jours de tĂ©lĂ©travail dans la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence peuvent ĂȘtre - fixĂ©s de façon permanente ;- un volume de jours flottants dĂ©fini d'un commun accord entre l'agent et le directeur gĂ©nĂ©ral de LADOM, aprĂšs avis favorable du supĂ©rieur hiĂ©rarchique quotitĂ© des fonctions pouvant ĂȘtre exercĂ©es sous la forme du tĂ©lĂ©travail et la rĂ©partition des jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s sont dĂ©terminĂ©es respectivement par les articles 3 et 2-1 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s ne sont pas reportables, sauf dans le cadre d'attribution de jours flottants, ou Ă  titre exceptionnel, en cas d'attribution de jours fixes, si le report est demandĂ© par son responsable de service en raison d'une nĂ©cessitĂ© du service dĂ»ment matĂ©riel mis Ă  disposition pour l'accomplissement des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail doit respecter les spĂ©cificitĂ©s techniques dĂ©finies par le responsable du service informatique de du matĂ©riel informatique personnel de l'agent est limitĂ© au cas de recours dĂ©terminĂ© par l'alinĂ©a 4 de l'article 6 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 susvisĂ© et Ă  la condition expresse qu'aucun matĂ©riel informatique professionnel ne lui ait Ă©tĂ© tĂ©lĂ©travail revĂȘt un caractĂšre volontaire. Il ne peut ĂȘtre imposĂ© Ă  l'agent par l' formule sa demande Ă©crite auprĂšs du directeur gĂ©nĂ©ral de LADOM aprĂšs avis de son supĂ©rieur hiĂ©rarchique direct portant notamment sur la compatibilitĂ© de la demande avec l'intĂ©rĂȘt du demande comporte le nombre de jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s et prĂ©cise les modalitĂ©s d'organisation souhaitĂ©es du tĂ©lĂ©travail ainsi que le ou les lieux d'exercice du le tĂ©lĂ©travail s'organise au domicile, l'agent accompagne sa demande de tĂ©lĂ©travail des documents suivants 1° Un certificat de conformitĂ© justifiant que l'installation Ă©lectrique de son espace de travail est conforme aux normes en vigueur ;2° Une attestation sur l'honneur prĂ©cisant qu'il dispose d'un espace adaptĂ© et qu'il travaille dans de bonnes conditions d'ergonomie ;3° Une attestation sur l'honneur prĂ©cisant qu'il dispose d'une connexion internet permettant l'exercice du dĂ©faut de produire ces documents, l'agent ne peut ĂȘtre autorisĂ© Ă  exercer ses fonctions en individuelle d'exercer ses fonctions en tĂ©lĂ©travail est accordĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de individuelle d'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail comporte les mentions prĂ©vues Ă  l'article 8 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 susvisĂ© ainsi que celles prĂ©cisĂ©es Ă  l'article 6 du prĂ©sent individuelle d'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail mentionne le matĂ©riel mis Ă  disposition de l' charte d'utilisation par les agents de LADOM des moyens et outils technologiques de l'information et de la communication est annexĂ©e Ă  l'autorisation individuelle d'exercice des fonctions en formation Ă  l'utilisation des Ă©quipements et outils nĂ©cessaires Ă  l'exercice du tĂ©lĂ©travail est proposĂ©e Ă  l'agent autorisĂ© Ă  peut ĂȘtre mis fin Ă  l'autorisation individuelle d'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article 5 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 individuelle d'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre suspendue, avec un prĂ©avis minimal qui pourra ĂȘtre infĂ©rieur Ă  un mois, en cas de dysfonctionnement persistant du matĂ©riel mis Ă  disposition ou en cas de prend Ă  sa charge le coĂ»t de l'Ă©tablissement du certificat de conformitĂ© mentionnĂ© au 1° de l'article directeur gĂ©nĂ©ral de LADOM peut prĂ©ciser les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du tĂ©lĂ©travail par dĂ©cision aprĂšs avis du comitĂ© prĂ©sent arrĂȘtĂ© sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique le 29 dĂ©cembre ministre des outre-mer,Pour le ministre et par dĂ©lĂ©gation La directrice gĂ©nĂ©rale des outre-mer,S. BrocasLe ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de l'Ă©conomie, des finances et de la relance, chargĂ© des comptes publics,Pour le ministre et par dĂ©lĂ©gation Le sous-directeur de la 8e sous-direction de la direction du budget, OleronExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 192,6 KoRetourner en haut de la page
LetĂ©lĂ©travailleur fournit un certificat de conformitĂ© Ă©lectrique ou, Ă  dĂ©faut, une attestation sur l'honneur justifiant de la conformitĂ© de l'installation Ă©lectrique de son espace de travail Ă  la norme NF C 15-100 [] A dĂ©faut de produire de tels documents, l'agent ne pourra ĂȘtre autorisĂ© Ă  exercer ses activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail.
Vous trouverez ci-joint la note “La mise en place du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique – Guide pratique Ă  destination des collectivitĂ©s territoriales” au format PDF puis son contenu en plein-texte. Les conditions et les enjeux de lexercice en tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique Un agent public peut-il exercer en tĂ©lĂ©travail ? Oui, Les fonctionnaires et les contractuels de droit public peuvent ĂȘtre autorisĂ©s Ă  exercer leurs missions en tĂ©lĂ©travail, mais une procĂ©dure spĂ©cifique doit impĂ©rativement ĂȘtre respectĂ©e Ă  cette fin cf. infra pp. 2 et s.. Exception – Les agents qui ne sont pas soumis Ă  la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires sont soumis Ă  des rĂšgles diffĂ©rentes. C’est notamment le cas des agents des chambres d’agriculture, des chambres de commerce et d’industrie ainsi que des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat[1]. Quelle est la procĂ©dure Ă  suivre pour placer un ou plusieurs agents en tĂ©lĂ©travail ? La procĂ©dure Ă  suivre comporte trois Ă©tapes essentielles, Ă  savoir L’adoption d’une dĂ©cision fixant les modalitĂ©s d’organisation du tĂ©lĂ©travail ; La prĂ©sentation, par l’agent, d’une demande Ă©crite d’exercice en tĂ©lĂ©travail ; L’autorisation ou le refus de la demande. 1Ăšre ÉTAPE Fixer les modalitĂ©s d’organisation du tĂ©lĂ©travail[2]. S’agissant des agents communaux ou communautaires, cette dĂ©cision prend la forme d’une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal ou du conseil communautaire. Le projet de dĂ©libĂ©ration doit ĂȘtre soumis pour avis au comitĂ© technique de la collectivitĂ© ou au comitĂ© technique placĂ© auprĂšs du centre de gestion. Contenu – Une attention soutenue doit ĂȘtre portĂ©e Ă  cette dĂ©libĂ©ration dont le contenu est prĂ©cisĂ©ment dĂ©fini. Elle doit ainsi obligatoirement dĂ©finir Les activitĂ©s Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail ; Le cas Ă©chĂ©ant, la liste des locaux mis Ă  disposition des agents par l’administration pour exercer en tĂ©lĂ©travail ; Les mesures prescrites aux agents afin d’assurer la sĂ©curitĂ© des systĂšmes informatiques et la protection des donnĂ©es qu’ils traitent infra, p. 8 ; Les rĂšgles Ă  respecter en matiĂšre de temps de travail, de sĂ©curitĂ© et de protection de la santĂ© ; Les modalitĂ©s selon lesquelles les institutions compĂ©tentes peuvent se rendre sur le lieu de tĂ©lĂ©travail afin de vĂ©rifier la bonne application des rĂšgles en matiĂšre d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© ; Les modalitĂ©s de comptabilisation et de contrĂŽle du temps de travail ; Les modalitĂ©s de prise en charge par l’employeur des frais exposĂ©s par l’agent pour l’exercice de son activitĂ© en tĂ©lĂ©travail infra, p. 8 ; Les modalitĂ©s de formation de l’agent aux Ă©quipements et outils utilisĂ©s pour exercer en tĂ©lĂ©travail ; Les modalitĂ©s de dĂ©livrance de l’attestation de conformitĂ© des installations de l’agent aux spĂ©cifications techniques dĂ©finies par la collectivitĂ©, cette attestation devant ĂȘtre jointe Ă  la demande de l’agent infra 2Ăšme Ă©tape », p. 4. Conseil – Afin d’assurer la bonne information du maire ou du prĂ©sident de l’EPCI, la dĂ©libĂ©ration peut prĂ©ciser que l’autorisation d’exercice d’activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail est prise aprĂšs avis du responsable hiĂ©rarchique direct de l’agent. Il conviendra alors de prĂ©ciser que cet avis est rĂ©putĂ© favorable s’il n’est pas intervenu dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la saisine du responsable hiĂ©rarchique. Illustrations – Plusieurs ministres ont adoptĂ© des arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels fixant les conditions de mise en Ɠuvre du tĂ©lĂ©travail dans leurs propres services. Ces arrĂȘtĂ©s peuvent ĂȘtre consultĂ©s en cliquant sur les liens suivants attention ces arrĂȘtĂ©s n’ont pas Ă©tĂ© mis Ă  jour suite Ă  l’adoption du dĂ©cret n° 2020-524 du 5 mai 2020, qui a assoupli le recours au tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique 2Ăšme ÉTAPE DĂ©pĂŽt d’une demande Ă©crite par l’agent[3]. Contenu – Cette demande doit prĂ©ciser – Les raisons pour lesquelles l’agent souhaite tĂ©lĂ©travailler ; – Le lieu d’exercice du tĂ©lĂ©travail le domicile de l’agent, un autre lieu privĂ© ou un lieu Ă  usage professionnel ; – Le nombre de jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s ; – Les modalitĂ©s d’attribution de ces journĂ©es, c’est-Ă -dire des journĂ©es fixes au cours de la semaine ou du mois et / ou attribution d’un volume de jours de tĂ©lĂ©travail par semaine, par mois ou par an que l’agent pourra demander de poser au fur et Ă  mesure. Cette demande doit en outre ĂȘtre accompagnĂ©e d’un document attestant de la conformitĂ© des installations aux spĂ©cifications techniques dĂ©finies par la collectivitĂ©. À titre d’illustration, on peut noter que l’article 9 de l’arrĂȘtĂ© du 8 juin 2018 relatif au recours au tĂ©lĂ©travail au sein de diverses directions ministĂ©riels NOR PRMG1812706A dispose Lorsqu’il exerce ses fonctions Ă  domicile, l’agent en tĂ©lĂ©travail – fournit un certificat ou, Ă  dĂ©faut, une attestation sur l’honneur justifiant de la conformitĂ© des installations et des locaux aux rĂšgles de sĂ©curitĂ© Ă©lectrique ; – fournit une attestation de l’assurance auprĂšs de laquelle il a souscrit son contrat d’assurance multirisques habitation prĂ©cisant qu’elle couvre l’exercice du tĂ©lĂ©travail aux lieux dĂ©finis dans l’acte individuel ; – atteste qu’il dispose d’un espace de travail adaptĂ© et qu’il travaille dans de bonnes conditions d’ergonomie ; – justifie qu’il dispose d’une connexion internet si celle-ci est nĂ©cessaire Ă  l’exercice des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail. A dĂ©faut de produire l’un des Ă©lĂ©ments Ă©numĂ©rĂ©s ci-dessus, l’agent ne pourra ĂȘtre autorisĂ© Ă  exercer ses activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail ». Lorsque l’agent est autorisĂ© Ă  utiliser son Ă©quipement informatique personnel – soit parce qu’il dispose de jours de tĂ©lĂ©travail flottants soit parce que le recours au tĂ©lĂ©travail est justifiĂ© par des circonstances exceptionnelles cf. infra, p. 8 – il apparaĂźt nĂ©cessaire d’exiger la production d’un document, Ă©manant d’un professionnel qualifiĂ©, attestant de la conformitĂ© des Ă©quipements aux mesures prescrites par la collectivitĂ© afin d’assurer la sĂ©curitĂ© des systĂšmes informatiques et la protection des donnĂ©es traitĂ©es par les agents. Conseil – Afin de susciter la prĂ©sentation de ces demandes de tĂ©lĂ©travail, l’employeur public peut lancer une campagne de recensement des demandes d’exercice en tĂ©lĂ©travail. 3Ăšme ÉTAPE Dans un dĂ©lai d’un mois, l’employeur public – le maire ou le prĂ©sident de l’EPCI dans les collectivitĂ©s territoriales – doit rĂ©pondre Ă  la demande de l’agent PortĂ©e du contrĂŽle – L’autoritĂ© territoriale doit vĂ©rifier la compatibilitĂ© de la demande de l’agent avec la nature de ses activitĂ©s et l’intĂ©rĂȘt du service. En cas d’incompatibilitĂ©, la demande de l’agent pourra ĂȘtre rejetĂ©e cf. infra, p. 7. Contenu de l’autorisation – La dĂ©cision doit prĂ©ciser Les fonctions que l’agent exerce en tĂ©lĂ©travail ; Le lieu dans lequel l’agent est autorisĂ© Ă  tĂ©lĂ©travailler ; Les modalitĂ©s d’organisation temporelle du tĂ©lĂ©travail l’octroi de jours fixes ou flottants, le dĂ©lai de prĂ©venance Ă  respecter pour l’utilisation de ces jours flottants, etc. ; Les horaires de tĂ©lĂ©travail de l’agent ; La date Ă  laquelle l’agent pourra commencer Ă  exercer en tĂ©lĂ©travail ; Le cas Ă©chĂ©ant, la durĂ©e de l’autorisation de tĂ©lĂ©travail ; Le cas Ă©chĂ©ant, la pĂ©riode d’adaptation et sa durĂ©e trois mois maximum, cette pĂ©riode permet Ă  l’administration de mettre fin au tĂ©lĂ©travail de l’agent en respectant un dĂ©lai de prĂ©venance raccourci Ă  un mois. Conseil – Le guide du tĂ©lĂ©travail[4] p. 68 rĂ©alisĂ© par la DGAFP Direction GĂ©nĂ©rale de l’Administration et de la Fonction Publique recommande aux employeurs publics d’organiser un entretien entre le responsable hiĂ©rarchique et l’agent afin D’expliquer Ă  l’agent ce qu’est le tĂ©lĂ©travail et ses implications ; Que l’agent expose les motifs justifiant sa demande, les tĂąches qu’il pourra accomplir Ă  distance, afin que son supĂ©rieur hiĂ©rarchique puisse examiner le sĂ©rieux de son projet de tĂ©lĂ©travail ; Que l’agent et son supĂ©rieur puissent s’accorder sur les modalitĂ©s d’organisation du tĂ©lĂ©travail. J’ai placĂ© mes agents en tĂ©lĂ©travail au dĂ©but de la crise sanitaire mais je n’ai pas respectĂ© cette procĂ©dure, quelles sont les consĂ©quences et que dois-je faire ? La situation doit impĂ©rativement ĂȘtre rĂ©gularisĂ©e par la mise en Ɠuvre de la procĂ©dure prĂ©cĂ©demment dĂ©crite pp. 2 Ă  5 . En effet, si l’urgence ayant caractĂ©risĂ© le dĂ©but de la crise sanitaire pourrait ĂȘtre de nature Ă  justifier la mĂ©connaissance temporaire de cette procĂ©dure[5], elle ne saurait en justifier une mĂ©connaissance durable, dans la mesure oĂč les employeurs publics ont dĂ©sormais la possibilitĂ© matĂ©rielle de la mettre en Ɠuvre et de rĂ©gulariser la situation. À dĂ©faut, l’absence de dĂ©cision rĂ©glementant l’exercice en tĂ©lĂ©travail, l’absence de demande Ă©crite de l’agent et l’absence d’autorisation d’exercice en tĂ©lĂ©travail, pourrait avoir trois consĂ©quences majeures – premiĂšrement l’agent irrĂ©guliĂšrement placĂ© en tĂ©lĂ©travail pourrait solliciter qu’il y soit mis fin et demander la rĂ©paration du prĂ©judice Ă©ventuellement subi, notamment moral ; – deuxiĂšmement en cas d’accident subi par un agent Ă  son domicile, il sera plus facilement reconnu comme Ă©tant un accident de service, en l’absence d’encadrement clair du temps de travail de l’agent. Les juridictions administratives retiennent en effet que l’accident survenu sur le lieu et dans le temps du service, dans l’exercice ou Ă  l’occasion de l’exercice par un fonctionnaire de ses fonctions ou d’une activitĂ© qui en constitue le prolongement normal prĂ©sente 
 le caractĂšre d’un accident de service » CE, 15 juin 2012, Bouzigon, n° 348258 ; – troisiĂšmement l’absence de rĂ©glementation garantissant la sĂ©curitĂ© des systĂšmes informatiques pourrait traduire une violation de l’article 32 du rĂšglement du 27 avril 2016 dit rĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es n° 2016/679[6], en particulier lorsque l’agent est autorisĂ© Ă  utiliser son Ă©quipement personnel. Or, la mĂ©connaissance de cette disposition est de nature Ă  engager la responsabilitĂ© administrative et pĂ©nale[7] des collectivitĂ©s territoriales et EPCI. Suis-je libre de fixer les modalitĂ©s d’exercice de mon agent ? Non, Le nombre de jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s est limitĂ©. En principe, deux limites sont fixĂ©es L’agent ne peut tĂ©lĂ©travailler plus de trois jours par semaine ; et L’agent, qu’il soit Ă  temps plein ou Ă  temps partiel, doit ĂȘtre prĂ©sent sur son lieu de travail au moins deux jours par semaine. Exception – Depuis le 7 mai 2020, des dĂ©rogations sont admises en raison Soit de l’état de santĂ©, du handicap ou de la grossesse de l’agent ; Soit d’une situation exceptionnelle perturbant l’accĂšs au service ou le travail sur site. Par consĂ©quent, depuis le 7 mai 2020 et pour une durĂ©e limitĂ©e Ă  celle rĂ©sultant de la crise sanitaire, les agents publics peuvent ĂȘtre autorisĂ©s Ă  exercer exclusivement en tĂ©lĂ©travail. La durĂ©e de ces autorisations doit ĂȘtre strictement limitĂ©e Ă  la durĂ©e de cette situation exceptionnelle. Puis-je refuser de placer un agent en tĂ©lĂ©travail ? Oui, Ce refus doit ĂȘtre justifiĂ© par l’incompatibilitĂ© de cette modalitĂ© d’organisation du service avec la nature des missions de l’agent et / ou l’intĂ©rĂȘt du service. Ce refus doit par ailleurs ĂȘtre motivĂ© et prĂ©cĂ©dĂ© d’un entretien avec l’autoritĂ© territoriale le maire ou le prĂ©sident de l’EPCI. Puis-je contraindre un agent Ă  exercer en tĂ©lĂ©travail ? Non, Bien que le protocole national de dĂ©confinement Ă©tabli le 9 mai 2020 rappelle que le tĂ©lĂ©travail 
 doit ĂȘtre la rĂšgle chaque fois qu’il peut ĂȘtre mis en Ɠuvre », les dispositions rĂšglementaires applicables aux agents publics ne prĂ©voient aucune dĂ©rogation au principe selon lequel l’exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail est accordĂ© sur demande Ă©crite de l’agent » article 5 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 prĂ©citĂ©. Le poste de travail de l’agent devra par consĂ©quent ĂȘtre adaptĂ© dans le respect des recommandations gouvernementales, notamment – le sĂ©quencement des activitĂ©s et la mise en place d’horaires dĂ©calĂ©s, afin de limiter les risques d’affluence du personnel et permettre le respect des gestes barriĂšres ; – la fixation d’un nombre maximal de personnes simultanĂ©ment admises dans un espace ouvert ; – La gestion des flux de circulation sur le lieu de travail ; – Le port du masque lorsque les gestes barriĂšres ne peuvent ĂȘtre respectĂ©s. Dois-je prendre en charge l’achat du matĂ©riel informatique mis Ă  la disposition de l’agent ? Oui, L’employeur public doit prendre en charge les coĂ»ts dĂ©coulant directement de l’exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail », conformĂ©ment Ă  l’article 6 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 prĂ©citĂ©. À ce titre, il doit notamment prendre en charge le coĂ»t du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  l’agent ordinateur, tĂ©lĂ©phone, imprimante etc., de la maintenance de ce matĂ©riel, des logiciels Word, antivirus etc. ainsi que des outils cartouches d’encre, clĂ© 3G etc.. Un doute existe sur la prise en charge d’une quote-part des frais fixes supportĂ©s par le salariĂ© quote-part de la surface du logement consacrĂ©e au tĂ©lĂ©travail sur le loyer, la fiscalitĂ© locale TF, TH, etc. les charges de copropriĂ©tĂ©, l’assurance, le chauffage, l’électricitĂ©, etc.. D’autres dĂ©penses peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©es par la mise en place du tĂ©lĂ©travail et doivent alors ĂȘtre payĂ©es par l’administration en sa qualitĂ© d’employeur installation de prises supplĂ©mentaires, achat d’un bureau, d’un fauteuil, d’une lampe, d’une Ă©tagĂšre, etc. L’étendue et les modalitĂ©s de cette prise en charge par l’employeur doit ĂȘtre prĂ©cisĂ©e dans la dĂ©cision fixant les modalitĂ©s d’organisation du tĂ©lĂ©travail cf. supra 1Ăšre Ă©tape ». Cette prise en charge peut se traduire par une simple mise Ă  disposition du matĂ©riel appartenant Ă  l’administration. Exception – L’administration peut autoriser et non obliger l’agent Ă  utiliser son Ă©quipement informatique personnel lorsque – Soit l’agent a obtenu une autorisation d’exercice temporaire en tĂ©lĂ©travail en raison d’une situation exceptionnelle perturbant l’accĂšs au service ou le travail sur site ; – Soit l’agent utilise des jours dits flottants ». La mise en place accrue du tĂ©lĂ©travail a aiguisĂ© l’appĂ©tit des pirates informatiques et les administrations publiques sont une cible de choix dans ce cadre. Une vigilance renforcĂ©e doit ĂȘtre adoptĂ©e. Sans prĂ©tendre Ă  l’exhaustivitĂ©, voici un socle minimal de rĂšgles Ă  respecter qu’il est possible de prĂ©senter dans la perspective de la mise en place d’un tĂ©lĂ©travail sĂ©curisĂ©. Il convient en premier lieu de favoriser l’usage d’équipements fournis et contrĂŽlĂ©s par la collectivitĂ©. Il faut recommander la rĂ©daction d’une charte de sĂ©curitĂ© informatique dans le cadre du tĂ©lĂ©travail et la notifier Ă  l’agent avant de la joindre Ă  sa fiche de poste. Ces mesures de sĂ©curitĂ© doivent Ă©galement ĂȘtre consignĂ©es dans la dĂ©cision fixant les modalitĂ©s d’organisation du tĂ©lĂ©travail cf. supra 1Ăšre Ă©tape », p. 2. Lorsque l’agent traite ou conserve des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel sur son ordinateur personnel, des mesures de sĂ©curitĂ© doivent impĂ©rativement ĂȘtre adoptĂ©es afin de protĂ©ger ces donnĂ©es. La CNIL recommande en ce sens des pratiques minimales L’installation d’un antivirus et d’un pare-feu ; L’utilisation d’un compte personnel avec des droits limitĂ©s ; La mise Ă  jour rĂ©guliĂšre du systĂšme d’exploitation et des logiciels utilisĂ©s. Les systĂšmes d’exploitation dont le support et les mises Ă  jour abandonnĂ©es sont Ă  prohiber absolument Windows 7 et les versions antĂ©rieures ; L’utilisation de mots de passe forts doit ĂȘtre recommandĂ©e et gĂ©nĂ©ralisĂ©e. A noter, la CNIL propose un outil de gĂ©nĂ©ration de mot de passe fort particuliĂšrement utile. Il faut, dans tous les cas, recommander Ă  l’agent qui utilise le Wi-Fi de son domicile d’activer l’option de chiffrement WPA2 ou WPA3. Il convient en outre de dĂ©sactiver la fonction WPS[8] ainsi que le Wi-Fi invitĂ©. Il convient de favoriser l’échanges de donnĂ©es Ă  travers les stockages disponibles depuis un VPN[9] mis Ă  disposition par la collectivitĂ©. Mes agents peuvent-ils Ă©changer des donnĂ©es professionnelles par mail en toute sĂ©curitĂ© en tĂ©lĂ©travail ? Non, Il convient plus globalement de prohiber toute transmission de donnĂ©es confidentielles via La messagerie boĂźte mail ; Des services grand public de stockage type OneDrive, Dropbox, etc Des services grand public de partage de fichiers type WeTransfer, etc. À dĂ©faut, chiffrez les donnĂ©es avant de les transmettre et transmettez les clĂ©s de chiffrement via un canal de communication distinct par exemple, communication du mot de passe par tĂ©lĂ©phone ou SMS. Le chiffrement doit prĂ©senter alors des garanties suffisantes de fiabilitĂ©. La CNIL semble recommander pour ce faire des logiciels grand public comme 7-zip et Zed!. [1] ConsidĂ©rant qu’aux termes de l’article 1er de la loi du 10 dĂ©cembre 1952 relative Ă  l’établissement obligatoire d’un statut du personnel administratif des chambres d’agriculture, des chambres de commerce et des chambres de mĂ©tiers ” La situation du personnel administratif des chambres d’agriculture, des chambres de commerce et des chambres de mĂ©tiers est dĂ©terminĂ©e par un statut Ă©tabli par des commissions paritaires nommĂ©es, pour chacune de ces institutions, par le ministre de tutelle ” ; que les agents des chambres de commerce et d’industrie sont rĂ©gis par les seuls textes pris en application de la loi du 10 dĂ©cembre 1952 Ă  l’exclusion de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires » CE, 21 novembre 2014, CCI Nice-CĂŽte-d’Azur, n° 375121, mentionnĂ© aux Tables. [2] ConformĂ©ment Ă  l’article 7 du dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature [3] ConformĂ©ment Ă  l’article 7 du dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature [4] attention ce guide n’a pas Ă©tĂ© modifiĂ© suite Ă  l’adoption du dĂ©cret n° 2020-524 du 5 mai 2020, qui a assoupli le recours au tĂ©lĂ©travail [5] Pour un exemple de mise en Ɠuvre de la thĂ©orie des circonstances exceptionnelles en raison de l’épidĂ©mie de covid-19 Cons. Const. 23 mars 2020, n° 2020-799 DC [6] L’article 32 du rĂšglement du 27 avril 2016 dit RGPD dispose Compte tenu de l’état des connaissances, des coĂ»ts de mise en Ɠuvre et de la nature, de la portĂ©e, du contexte et des finalitĂ©s du traitement ainsi que des risques, dont le degrĂ© de probabilitĂ© et de gravitĂ© varie, pour les droits et libertĂ©s des personnes physiques, le responsable du traitement et le sous-traitant mettent en Ɠuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriĂ©es afin de garantir un niveau de sĂ©curitĂ© adaptĂ© au risque, y compris entre autres, selon les besoins 
 b des moyens permettant de garantir la confidentialitĂ©, l’intĂ©gritĂ©, la disponibilitĂ© et la rĂ©silience constantes des systĂšmes et des services de traitement ; 
 d une procĂ©dure visant Ă  tester, Ă  analyser et Ă  Ă©valuer rĂ©guliĂšrement l’efficacitĂ© des mesures techniques et organisationnelles pour assurer la sĂ©curitĂ© du traitement ». [7] L’article 226-17 du Code pĂ©nal dispose Le fait de procĂ©der ou de faire procĂ©der Ă  un traitement de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel sans mettre en Ɠuvre les mesures prescrites aux articles 24, 25, 30 et 32 du rĂšglement UE 2016/679 du 27 avril 2016 prĂ©citĂ© ou au 6° de l’article 4 et aux articles 99 Ă  101 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 prĂ©citĂ©e est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende » [8] Bouton poussoir prĂ©sent sur de nombreux routeurs conçus pour faciliter le processus de connexion Ă  un rĂ©seau sans fil sĂ©curisĂ© depuis un ordinateur [9] Vitual Private Network ATTESTATIONSUR L’HONNEUR DE CONFORMITÉ DES INSTALLATIONS ET D’ASSURANCE certifie sur l'honneur : - disposer d’une assurance immobiliĂšre du lieu de tĂ©lĂ©travail (contrat « multirisques habitation ») ; - avoir le droit d’exercer une activitĂ© de tĂ©lĂ©travail Ă  mon domicile ; - disposer d'un amĂ©nagement ergonomique de mon poste de
Ce modĂšle n’est qu’une suggestion rĂ©alisĂ© par ; il doit ĂȘtre adaptĂ© aux pratiques, aux spĂ©cificitĂ©s et aux besoins de l’entreprise. En l’absence d’accord collectif, le tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre mis en place par une charte Ă©laborĂ©e par l’employeur aprĂšs avis, selon le cas, du comitĂ© social et Ă©conomique ou du comitĂ© d’entreprise ou, Ă  dĂ©faut de CE, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel. Sous rĂ©serve de dĂ©rogations prĂ©vues par l’accord collectif de branche ou d’entreprise, les stipulations impĂ©ratives de l’accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005 relatif au tĂ©lĂ©travail applicables aux entreprises appartenant Ă  un secteur professionnel reprĂ©sentĂ©s par le Medef, la CGPME ou l’UPA – donc les entreprises relevant de la Convention collective nationale du personnel des bureaux d’études demeurent obligatoires. Nous vous proposons un modĂšle comportant les mentions obligatoires imposĂ©es par l’article du Code du travail, ainsi que certaines clauses pouvant ĂȘtre utiles pour encadrer le recours au tĂ©lĂ©travail. NB toutes les mentions en jaune doivent disparaitre. Ce modĂšle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur la base des textes et de la jurisprudence en vigueur. Il est destinĂ© Ă  aider les entreprises Ă  rĂ©pondre Ă  leurs obligations d’employeur et ne peut se substituer Ă  un conseil juridique personnalisĂ©. Ce modĂšle modifiable ne saurait entrainer la responsabilitĂ© de Syntec-Ingénierie. Charte sur le tĂ©lĂ©travail PREAMBULE Dans le cadre d’une rĂ©flexion sur une nouvelle organisation du travail plus opĂ©rationnelle, l’entreprise a souhaitĂ© mettre en place le tĂ©lĂ©travail. Cette charte tĂ©moigne de la volontĂ© de l’entreprise de prendre en compte ce nouveau mode d’organisation. En effet, l’évolution des technologies de l’information et de la communication permet d’envisager la modernisation de notre organisation du travail en inscrivant le tĂ©lĂ©travail au cƓur des actions majeures en faveur de l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie au travail et de la santĂ© au travail. Le tĂ©lĂ©travail constitue un levier en faveur de la modernisation des relations managĂ©riales, fondĂ© sur le volontariat rĂ©ciproque et sur une relation de confiance mutuelle entre le collaborateur, son responsable hiĂ©rarchique et la Direction des Ressources Humaines. Ce nouveau mode de travail favorise ainsi l’équilibre entre performance Ă©conomique et sociale. Le tĂ©lĂ©travail a vocation Ă  offrir une meilleure conciliation des temps de vie, entre vie personnelle et vie professionnelle, Ă  leur donner une plus grande autonomie dans l’accomplissement de leur tĂąches et Ă  contribuer aussi au dĂ©veloppement durable en rĂ©duisant l’empreinte des transports sur l’environnement. Cette charte fixe les conditions d’exĂ©cution du tĂ©lĂ©travail dans l’entreprise. Article 1 CHAMP D’APPLICATION La prĂ©sente charte est applicable Ă  tous les salariĂ©s de la sociĂ©tĂ© 
..Ă  complĂ©ter remplissant les critĂšres d’éligibilitĂ© mentionnĂ©s Ă  l’article 3. Article 2 DEFINITION DU TELETRAVAIL ConformĂ©ment aux termes de l’article du Code du travail, le tĂ©lĂ©travail dĂ©signe toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait Ă©galement pu ĂȘtre exĂ©cutĂ© dans les locaux de l’entreprise est effectuĂ© par un salariĂ© hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication. Mentions complĂ©mentaires Le fait de travailler Ă  l’extĂ©rieur des locaux de l’entreprise ne suffit pas Ă  confĂ©rer Ă  un salariĂ© la qualitĂ© de tĂ©lĂ©travailleur. Article 3 CONDITIONS DE PASSAGE EN TELETRAVAIL CRITERES D’ELIGIBILITE mention obligatoire Le tĂ©lĂ©travail est ouvert aux activitĂ©s et fonctions dans l’entreprise pouvant ĂȘtre exercĂ©es Ă  distance, notamment 
..Ă  complĂ©ter Ne sont pas Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail, les fonctions qui rĂ©pondent Ă  l’un des critĂšres suivants 
..Ă  complĂ©ter exemple fonctions exigeant une prĂ©sence physique permanente dans l’entreprise ; fonctions de management
 Ne sont Ă©galement pas Ă©ligibles au travail les salariĂ©s suivants – les salariĂ©s en contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, – les apprentis et salariĂ©s en contrat de professionnalisation, – les stagiaires, – les salariĂ©s Ă  temps partiel en deçà de 80%. Par ailleurs, pour ĂȘtre Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail, les salariĂ©s doivent rĂ©unir les conditions suivantes 
..Ă  complĂ©ter Quelques propositions – disposer de l’autonomie suffisante pour exercer son travail Ă  distance – exercer son activitĂ© Ă  temps plein ou Ă  temps partiel avec un taux d’activitĂ© au moins Ă©gal Ă  Ă  complĂ©ter
% d’un temps plein. – avoir une anciennetĂ© dans l’entreprise d’au moins 
. Ă  complĂ©ter mois rĂ©volus, afin de garantir une bonne intĂ©gration prĂ©alable du salariĂ© et l’instauration rĂ©elle de la relation de travail dans l’entreprise – disposer d’un logement compatible avec le tĂ©lĂ©travail bĂ©nĂ©ficier d’une surface rĂ©servĂ©e au travail, d’une installation Ă©lectrique conforme, etc., fournir une certification de conformitĂ© technique et Ă©lectrique ou attester sur l’honneur qu’il a une installation technique et Ă©lectrique conforme. A noter la loi de ratification impose dĂ©sormais de prĂ©voir, dans l’accord collectif ou la charte qui organise le tĂ©lĂ©travail, les conditions de passage en tĂ©lĂ©travail en cas d’épisode de pollution mentionnĂ© Ă  l’ du code de l’environnement. Mentions complĂ©mentaires possibles Au sein d’une unitĂ©, le nombre de salariĂ©s pouvant ĂȘtre simultanĂ©ment en situation de tĂ©lĂ©travail est limitĂ© Ă  
% de l’effectif. Dans l’hypothĂšse oĂč un choix doit ĂȘtre opĂ©rĂ© entre des salariĂ©s sollicitant un tĂ©lĂ©travail, le choix s’opĂšrera selon les critĂšres objectifs suivants Ă  complĂ©ter ex Ă©loignement gĂ©ographique, parents d’enfant handicapé  En aucun cas le tĂ©lĂ©travail ne doit modifier, Ă  la hausse ou Ă  la baisse, les missions et activitĂ©s habituelles du collaborateur, ses objectifs, le nombre d’heures de travail et sa charge de travail. Le recours ou non au tĂ©lĂ©travail est sans incidence sur l’évaluation professionnelle du collaborateur. En tout Ă©tat de cause, les rĂ©sultats attendus en situation de tĂ©lĂ©travail sont Ă©quivalents Ă  ceux qui auraient Ă©tĂ© obtenus dans les locaux de l’entreprise. Article 4 MODALITES D’ACCEPTATION PAR LE SALARIE DES CONDITIONS DE MISE EN ƒUVRE DU TELETRAVAIL mention obligatoire Le passage en tĂ©lĂ©travail doit reposer sur la base du volontariat. Le salariĂ© qui remplit les critĂšres d’éligibilitĂ© et qui souhaite bĂ©nĂ©ficier du tĂ©lĂ©travail en fait la demande par Ă©crit Ă  son supĂ©rieur hiĂ©rarchique. Ce dernier a un dĂ©lai de 
.. pour accepter ou refuser. Le refus sera motivĂ©. Si le passage au tĂ©lĂ©travail est proposĂ© au salariĂ© par son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, le salariĂ© peut refuser et ce refus ne constitue, en aucun cas, un motif de sanction ou de licenciement. Mention complĂ©mentaire Lorsque la demande de tĂ©lĂ©travail sera acceptĂ©e, un avenant au contrat sera conclu pour confirmer l’accord du salariĂ© et de l’employeur ainsi que pour prĂ©ciser les modalitĂ©s utiles Ă  l’exercice du tĂ©lĂ©travail et adaptĂ©es Ă  la situation du tĂ©lĂ©travailleur. Pour information nous vous recommandons d’en conclure un pour acter l’accord du salariĂ© et prĂ©ciser les modalitĂ©s du tĂ©lĂ©travail adaptĂ©es Ă  la situation du tĂ©lĂ©travailleur. Article 5 CONDITIONS DE RETOUR A UNE EXECUTION DU CONTRAT DE TRAVAIL SANS TELETRAVAIL mention obligatoire PĂ©riode d’adaptation L’exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail dĂ©bute par une pĂ©riode d’adaptation de 
.. prĂ©ciser la durĂ©e de la pĂ©riode d’adaptation nombre de semaines/mois. Cette pĂ©riode doit permettre Ă  l’employeur de vĂ©rifier si le salariĂ© a les aptitudes personnelles et professionnelles pour travailler Ă  distance ou si l’absence du salariĂ© dans les locaux de l’entreprise ne perturbe pas le fonctionnement de son service. Pour le salariĂ©, cette pĂ©riode permet de vĂ©rifier si l’activitĂ© en tĂ©lĂ©travail lui convient. Au cours de cette pĂ©riode, l’employeur ou le salariĂ© peuvent dĂ©cider, unilatĂ©ralement, de mettre fin Ă  la situation de tĂ©lĂ©travail, moyennant un dĂ©lai de prĂ©venance de 
.. prĂ©ciser la durĂ©e nombre de jours/semaines. S’il est mis fin Ă  la situation de tĂ©lĂ©travail, le tĂ©lĂ©travailleur retrouvera son poste dans les locaux de l’entreprise. Retour Ă  une exĂ©cution du travail sans tĂ©lĂ©travail demandĂ©e par le salariĂ© Le tĂ©lĂ©travailleur est prioritaire pour occuper ou reprendre un poste sans tĂ©lĂ©travail qui correspond Ă  ses qualifications et compĂ©tences professionnelles, sous rĂ©serve de l’application des rĂšgles relatives aux prioritĂ©s d’embauche ou de rĂ©embauche temps partiel, prioritĂ© de rĂ©embauche aprĂšs licenciement Ă©conomique, etc.. L’entreprise s’engage, dans ce cas, Ă  porter Ă  sa connaissance tout poste disponible de cette nature. La demande sera effectuĂ©e par Ă©crit 
.. par remise de la lettre en mains propres/par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception/par envoi d’un mail
. Retour Ă  une exĂ©cution du travail sans tĂ©lĂ©travail demandĂ©e par l’employeur L’employeur peut demander au tĂ©lĂ©travailleur de revenir travailler intĂ©gralement dans les locaux de l’entreprise, notamment pour les raisons suivantes 
.. Ă  complĂ©ter. Exemples condition d’éligibilitĂ© non remplie, modification importante des conditions de travail ou dans l’organisation du service devenant incompatible avec la situation de tĂ©lĂ©travail, changement de fonctions et/ou de service et/ou mobilitĂ© gĂ©ographique devenant incompatible avec la situation de tĂ©lĂ©travail, non-respect des rĂšgles de sĂ©curitĂ©, de confidentialitĂ© ou de protection des donnĂ©es
. Cette dĂ©cision sera notifiĂ©e par Ă©crit par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La fin du tĂ©lĂ©travail prendra effet 
.. nombre de mois, de semaines Ă  compter de la rĂ©ception par le salariĂ© de la dĂ©cision de mettre fin au tĂ©lĂ©travail. Article 6 LE LIEU DU TELETRAVAIL Le tĂ©lĂ©travail s’effectue – soit au domicile principal du collaborateur tel qu’il l’a dĂ©clarĂ© Ă  l’entreprise. En cas de changement de domicile, le salariĂ© prĂ©viendra l’entreprise en lui indiquant la nouvelle adresse. Pour des raisons de sĂ©curitĂ© pour le salariĂ© et de bon fonctionnement de l’entreprise, les conditions d’exĂ©cution du tĂ©lĂ©travail seront alors rĂ©examinĂ©es. Elles pourront, le cas Ă©chĂ©ant, ĂȘtre remises en cause dans les conditions fixĂ©es Ă  l’article 6. Mention complĂ©mentaire Le tĂ©lĂ©travailleur devra affecter un espace de son domicile Ă  l’exercice du tĂ©lĂ©travail oĂč il aura l’équipement nĂ©cessaire Ă  l’activitĂ© professionnelle Ă  distance. Le tĂ©lĂ©travailleur doit s’engager Ă  ce que cet espace de travail soit adaptĂ© Ă  l’exercice du travail en tĂ©lĂ©travail. L’espace dĂ©diĂ© au tĂ©lĂ©travail doit ĂȘtre dotĂ© d’équipements permettant des Ă©changes tĂ©lĂ©phoniques et la transmission et la rĂ©ception de donnĂ©es numĂ©riques compatibles avec l’activitĂ© professionnelle. – soit dans un espace de travail diffĂ©rent de celui d’affectation du salariĂ© appelĂ© bureau satellite ». Cette position de travail peut ĂȘtre partagĂ©e par plusieurs personnes de l’entreprise. Article 7 MODALITES DE REGULATION DE LA CHARGE DE TRAVAIL cette mention n’est obligatoire qu’en l’absence de clause sur les modalitĂ©s de contrĂŽle du temps de travail La charge de travail Ă  domicile doit ĂȘtre comparable au volume de travail effectuĂ© lorsque le salariĂ© travaille dans les locaux de l’entreprise. En consĂ©quence, le tĂ©lĂ©travail ne devrait pas gĂ©nĂ©rer de dĂ©passements en termes de temps de travail effectif, celui-ci Ă©tant contrĂŽlĂ© par les outils de gestion du temps de travail utilisĂ©s dans l’entreprise. Le supĂ©rieur hiĂ©rarchique des tĂ©lĂ©travailleurs devra effectuer, avec chacun d’entre eux, un bilan tous les 
.. semaine/quinzaine/mois sur ce qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© selon les modalitĂ©s suivantes 
.. Ă  complĂ©ter. Cet Ă©change portera notamment sur l’évaluation de la charge de travail. En cas de difficultĂ© pour rĂ©aliser ou achever les travaux qui lui ont Ă©tĂ© confiĂ©s, le tĂ©lĂ©travailleur est tenu de contacter au plus vite sa hiĂ©rarchie afin de trouver les solutions appropriĂ©es aussi rapidement que possible. Par ailleurs, les conditions d’activitĂ© en tĂ©lĂ©travail et la charge de travail que cela gĂ©nĂšre seront discutĂ©es lors de l’entretien annuel. Article 8 MODALITES DE CONTROLE DU TEMPS DE TRAVAIL cette mention n’est obligatoire qu’en l’absence de clause sur les modalitĂ©s de rĂ©gulation de la charge de travail Le tĂ©lĂ©travailleur doit organiser son temps de travail en respectant – pour les salariĂ©s ne relevant pas d’un forfait annuel en jours les durĂ©es maximales de travail, soit 
.. nombre heures par jour et 
.. nombre heures par semaine ; – les durĂ©es minimales de repos, soit 

 nombre heures par jour et 
.. nombre heures par semaine ainsi qu’un temps de pause de 
.. Ă  complĂ©ter par jour. En prĂ©sence d’un logiciel de temps de travail Pour pouvoir contrĂŽler le temps de travail effectuĂ© ainsi que le respect des durĂ©es maximales de travail et des temps minima de repos, le tĂ©lĂ©travailleur indiquera ses heures de dĂ©but et de fin de travail en utilisant le logiciel de gestion du temps de travail installĂ© sur son ordinateur. En l’absence de logiciel Pour les salariĂ©s ne relevant pas d’un forfait annuel en jours afin de pouvoir contrĂŽler le temps de travail effectuĂ© ainsi que le respect des durĂ©es maximales de travail et des temps minima de repos, le tĂ©lĂ©travailleur relĂšvera ses horaires de travail pour chaque jour travaillĂ© Ă  son domicile et transmettra ce relevĂ© Ă  son supĂ©rieur hiĂ©rarchique. Article 9 FREQUENCE ET NOMBRE DE JOURS TELETRAVAILLES Les jours de tĂ©lĂ©travail seront fixĂ©s selon les modalitĂ©s suivantes 
.. Ă  complĂ©ter. Pour information les jours de tĂ©lĂ©travail peuvent ĂȘtre fixĂ©s dans un avenant au contrat du tĂ©lĂ©travailleur avec possibilitĂ© de les modifier par commun accord des parties moyennant un dĂ©lai de prĂ©venance ou, pour plus de souplesse, ils peuvent ĂȘtre fixĂ©s d’une semaine sur l’autre par le biais d’un logiciel de gestion du temps de travail ou par demande Ă©crite. Afin d’éviter l’isolement des salariĂ©s, les parties conviennent que le temps au cours duquel le salariĂ© pourra ĂȘtre en situation de tĂ©lĂ©travail Ă  domicile devra ĂȘtre compris entre 
. et 
 jours par semaine/ mois, sans que le salariĂ© puisse ĂȘtre absent physiquement de l’entreprise hors absence maladie ou accident plus de 
 jours d’affilĂ©e. Mention complĂ©mentaire Le tĂ©lĂ©travailleur reste tenu de se rendre dans les locaux de l’entreprise Ă  la demande de 
.. Ă  complĂ©ter, pour participer aux rĂ©unions organisĂ©es pour le bon fonctionnement du service et qui interviendraient un jour normalement tĂ©lĂ©travaillĂ©. Article 10 DETERMINATION DES PLAGES HORAIRES PERMETTANT DE JOINDRE LE TELETRAVAILLEUR mention obligatoire Pendant les jours de tĂ©lĂ©travail, le tĂ©lĂ©travailleur pourra librement organiser son temps de travail sous rĂ©serve de respecter les plages horaires de travail suivantes 
.. Ă  complĂ©ter pendant lesquelles il doit ĂȘtre possible de le joindre. Mention complĂ©mentaire Pendant ces plages horaires, le tĂ©lĂ©travailleur est tenu de rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone, de participer Ă  toutes les rĂ©unions tĂ©lĂ©phoniques ou les vidĂ©oconfĂ©rences organisĂ©es par sa hiĂ©rarchie et de consulter sa messagerie. Article 11 EQUIPEMENTS LIES AU TELETRAVAIL Si l’entreprise confie au salariĂ© du matĂ©riel lui appartenant Sous rĂ©serve de la conformitĂ© des installations Ă©lectriques dĂ©jĂ  en place au domicile du tĂ©lĂ©travailleur, l’entreprise fournit, installe et entretient les Ă©quipements nĂ©cessaires Ă  l’exercice de l’activitĂ© en tĂ©lĂ©travail. La conformitĂ© de ces installations Ă©lectriques, notamment en matiĂšre de normes Ă©lectriques et de risques incendie relĂšve de la responsabilitĂ© du tĂ©lĂ©travailleur qui devra remettre Ă  cet effet, une attestation de conformitĂ©. Ces Ă©quipements se composent de 
.. Ă  complĂ©ter, Ă  l’exception de 
.. Ă  complĂ©ter. Pour information il peut s’agir d’un bureau, une table de travail, une armoire de rangement, un Ă©clairage, des fournitures de bureau cartouches d’encre, papiers, crayons
, un ordinateur, une imprimante, un scanner, une installation tĂ©lĂ©phonique comprenant une ligne rĂ©servĂ©e aux communications professionnelles, des logiciels, une connexion Ă  l’intranet de l’entreprise et Ă  internet, une connexion ADSL ou une clĂ© USB. Le matĂ©riel fourni par l’entreprise restant sa propriĂ©tĂ©, il devra ĂȘtre restituĂ© dĂšs la fin de la pĂ©riode de tĂ©lĂ©travail. Par ailleurs, le tĂ©lĂ©travailleur ne pourra pas utiliser ce matĂ©riel pendant les pĂ©riodes de suspension du contrat. Le tĂ©lĂ©travailleur est tenu de prendre soin des Ă©quipements qui lui sont confiĂ©s. En cas de panne ou de mauvais fonctionnement des Ă©quipements de travail, le tĂ©lĂ©travailleur doit en aviser immĂ©diatement l’entreprise en appelant 
.. coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques de la hotline ou de la personne chargĂ©e de rĂ©soudre les problĂšmes de connexion ou de fonctionnement du matĂ©riel. Le tĂ©lĂ©travailleur est tenu de laisser l’accĂšs de son domicile aux intervenants techniques pouvant avoir Ă  vĂ©rifier ou Ă  entretenir le matĂ©riel ou l’équipement du travail confiĂ© sous les rĂ©serves suivantes 
.. Ă  complĂ©ter. Ces interventions sur les Ă©quipements de tĂ©lĂ©travail ne pourront s’effectuer au domicile du salariĂ© qu’aprĂšs son accord. L’employeur prĂ©viendra le tĂ©lĂ©travailleur concernĂ© par courrier Ă©lectronique ou par tout autre Ă©crit 
.. nombre jours avant l’intervention. Enfin, l’équipement destinĂ© au tĂ©lĂ©travail mis Ă  la disposition du tĂ©lĂ©travailleur ne peut ĂȘtre dĂ©placĂ© Ă  une autre adresse, qu’aprĂšs avoir obtenu l’accord de l’employeur. Si le salariĂ© utilise son propre matĂ©riel Pendant la pĂ©riode de tĂ©lĂ©travail, le tĂ©lĂ©travailleur utilisera son propre matĂ©riel. NĂ©anmoins, une vĂ©rification prĂ©alable de conformitĂ© de son installation est nĂ©cessaire, les frais d’adaptation et d’entretien Ă©tant Ă  la charge de l’entreprise. La conformitĂ© du matĂ©riel dĂ©diĂ© au tĂ©lĂ©travail, notamment en matiĂšre de normes Ă©lectriques et de risques incendie relĂšve de la responsabilitĂ© du tĂ©lĂ©travailleur qui devra remettre Ă  cet effet, une attestation de conformitĂ©. Article 12 REMBOURSEMENT DES FRAIS PROFESSIONNELS LIES AU TELETRAVAIL Si nĂ©cessaire, l’entreprise prend en charge les dĂ©penses d’installation de l’équipement bureautique et informatique. Les frais engagĂ©s par le salariĂ© pour exercer son activitĂ© en tĂ©lĂ©travail sont remboursĂ©s par l’entreprise dans les conditions suivantes
.. Ă  complĂ©ter. Article 13 ASSURANCE COUVRANT LES RISQUES LIES AU TELETRAVAIL L’entreprise prend en charge le surcoĂ»t Ă©ventuel des polices d’assurance permettant de couvrir l’ensemble des dommages pouvant survenir en raison de l’utilisation du matĂ©riel de l’entreprise au sein du domicile du tĂ©lĂ©travailleur. Le tĂ©lĂ©travailleur s’engage Ă  informer son assureur du fait qu’il travaille Ă  son domicile avec du matĂ©riel appartenant Ă  son employeur et Ă  remettre Ă  ce dernier une attestation multirisque habitation » couvrant son domicile. Article 14 OBLIGATION DE DISCRETION ET DE CONFIDENTIALITE Le tĂ©lĂ©travailleur doit veiller Ă  ne transmettre aucune information sur les donnĂ©es confidentielles Ă  des tiers et Ă  verrouiller l’accĂšs de son matĂ©riel informatique afin de s’assurer qu’il en soit le seul utilisateur. La violation de cette obligation est un motif de sanction disciplinaire, pouvant aller, le cas Ă©chĂ©ant, jusqu’au licenciement de l’intĂ©ressĂ©. Article 15 SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Les collaborateurs en tĂ©lĂ©travail bĂ©nĂ©ficient de la mĂȘme couverture accident, maladie, dĂ©cĂšs et prĂ©voyance que les autres salariĂ©s de l’entreprise et ils font l’objet du mĂȘme suivi par le service de santĂ© En cas de maladie ou d’accident pendant les jours de tĂ©lĂ©travail, le tĂ©lĂ©travailleur doit en informer la direction des ressources humaines, dans le dĂ©lai applicable aux salariĂ©s prĂ©sents dans l’entreprise, soit un dĂ©lai de 
.. nombre jours. La pĂ©riode d’arrĂȘt de travail correspondant Ă  un jour normalement tĂ©lĂ©travaillĂ© permet/ne permet pas de reporter le jour tĂ©lĂ©travaillĂ© Ă  une date ultĂ©rieure. Partager la publication "ModĂšle de charte sur le tĂ©lĂ©travail." FacebookTwitter
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DerniĂšre mise Ă  jour des donnĂ©es de ce texte 03 aoĂ»t 2016NOR DEVK1618465AJORF n°0178 du 2 aoĂ»t 2016AccĂ©der Ă  la version initialeChronoLĂ©giVersion Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur au 18 aoĂ»t 2022Masquer les articles et les sections abrogĂ©sLa ministre de l'environnement, de l'Ă©nergie et de la mer, chargĂ©e des relations internationales sur le climat, et la ministre du logement et de l'habitat durable,Vu le dĂ©cret n° 82-624 du 20 juillet 1982 modifiĂ© fixant les modalitĂ©s d'application pour les fonctionnaires de l'ordonnance n° 82-296 du 31 mars 1982 relative Ă  l'exercice des fonctions Ă  temps partiel ;Vu le dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature ;Vu l'arrĂȘtĂ© du 23 fĂ©vrier 2010 pris pour l'application du dĂ©cret n° 2000-815 du 25 aoĂ»t 2000 relatif Ă  l'amĂ©nagement et Ă  la rĂ©duction du temps de travail dans la fonction publique de l'Etat, dans les services et certains Ă©tablissements publics du ministĂšre de l'Ă©cologie, de l'Ă©nergie, du dĂ©veloppement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des nĂ©gociations sur le climat, travaillant selon des cycles hebdomadaires et non hebdomadaires ;Vu l'avis du comitĂ© technique ministĂ©riel en date du 30 juin 2016,ArrĂȘtent Les agents affectĂ©s dans les services des ministĂšres chargĂ©s de l'environnement et du logement et les Ă©tablissements publics administratifs qui en relĂšvent peuvent exercer leurs fonctions en tĂ©lĂ©travail dans les conditions fixĂ©es par le dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 susvisĂ© et le prĂ©sent Ă©tablissements publics mentionnĂ©s Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent peuvent revoir pour adapter, en tant que de besoin, les dispositions du prĂ©sent arrĂȘtĂ©, en application du III de l'article 7 du mĂȘme Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail l'ensemble des activitĂ©s exercĂ©es par les agents mentionnĂ©s Ă  l'article 1er, Ă  l'exception de celles qui satisfont Ă  l'un des critĂšres ci-dessous - la nĂ©cessitĂ© d'assurer un accueil physique des usagers ou des personnels ;- l'accomplissement de travaux portant sur des documents confidentiels ou donnĂ©es Ă  caractĂšre sensible, dĂšs lors que le respect de la confidentialitĂ© de ces documents ou donnĂ©es ne peut ĂȘtre assurĂ© en dehors des locaux de travail ;- l'accomplissement de travaux nĂ©cessitant l'utilisation de logiciels ou applications faisant l'objet de restrictions d'utilisation Ă  distance ou l'utilisation de matĂ©riels spĂ©cifiques ;- les activitĂ©s se dĂ©roulant par nature sur le terrain, comme certaines activitĂ©s liĂ©es Ă  l'exploitation routiĂšre, fluviale ou restrictions d'utilisation Ă  distance de logiciels ou applications mentionnĂ©es ci-dessus font l'objet d'un rĂ©examen liste des activitĂ©s inĂ©ligibles prĂ©vue au premier alinĂ©a peut ĂȘtre complĂ©tĂ©e par dĂ©cision du chef de service prise aprĂšs avis du comitĂ© technique compĂ©tent afin de tenir compte des activitĂ©s qui relĂšvent spĂ©cifiquement du de certaines activitĂ©s au tĂ©lĂ©travail, si celles-ci ne constituent pas la totalitĂ© des activitĂ©s exercĂ©es par l'agent, ne s'oppose pas Ă  la possibilitĂ© pour l'agent d'accĂ©der au tĂ©lĂ©travail dĂšs lors qu'un volume suffisant d'activitĂ©s tĂ©lĂ©travaillables peuvent ĂȘtre identifiĂ©es et le tĂ©lĂ©travail n'est pas exercĂ© au domicile de l'agent, une dĂ©cision du chef de service identifie les locaux professionnels mentionnĂ©s Ă  l'article 2 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 susvisĂ© dans lesquels les agents placĂ©s sous son autoritĂ© peuvent exercer leurs activitĂ©s en chef de service, en tant qu'autoritĂ© responsable de la politique gĂ©nĂ©rale de sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information, autorise l'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail aprĂšs avis du responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information. Celui-ci s'assure en particulier que les systĂšmes d'information utilisĂ©s dans le cadre du tĂ©lĂ©travail ne font pas l'objet de restrictions d'utilisation Ă  l'absence d'observations sous quinze jours ouvrĂ©s Ă  compter de la date de rĂ©ception de la saisine, l'avis du responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information est rĂ©putĂ© favorable. En cas de difficultĂ© dans l'instruction de la demande, le responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information peut suspendre ce dĂ©lai, en indiquant par Ă©crit les raisons de cette suspension ainsi que le dĂ©lai d'instruction. L'agent est informĂ© par Ă©crit de la suspension de ce qualitĂ© de tĂ©lĂ©travailleur confĂšre Ă  l'agent, dans le cadre de l'exercice de ses fonctions en tĂ©lĂ©travail, l'ensemble des droits et obligations qui s'attachent Ă  l'utilisateur d'un systĂšme d'information tels que dĂ©finis par la politique de sĂ©curitĂ© gĂ©nĂ©rale des systĂšmes d'information. Il rĂ©serve le matĂ©riel informatique mis Ă  sa disposition Ă  un usage professionnel et l'utilise dans le respect des rĂšgles dĂ©finies par l'instruction de politique de sĂ©curitĂ© gĂ©nĂ©rale des systĂšmes d'information, qui doit lui ĂȘtre - Lorsqu'il exerce ses activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail, le tĂ©lĂ©travailleur conserve sa modalitĂ© horaire qui travaille selon un horaire fixe doit ĂȘtre disponible pendant l'intĂ©gralitĂ© des plages horaires dĂ©finies pour son cycle de travaille selon un horaire variable, il doit ĂȘtre disponible durant les plages fixes dĂ©finies par le rĂšglement intĂ©rieur de son service d'affectation. Ce rĂšglement peut, en outre, fixer une durĂ©e maximale pendant laquelle l'agent peut ĂȘtre joint. Dans la limite de la durĂ©e quotidienne de travail correspondant Ă  la modalitĂ© horaire habituelle de l'agent, les heures pendant lesquelles celui-ci peut ĂȘtre joint sont fixĂ©es dans la dĂ©cision autorisant l'exercice des fonctions en dĂ©finition de ces heures prend en compte, le cas Ă©chĂ©ant, les horaires d'ouverture et de fermeture du local professionnel dans lequel le tĂ©lĂ©travailleur exerce ses - Le tĂ©lĂ©travailleur Ă  domicile prĂ©voit un espace de travail adaptĂ© dans lequel sera installĂ© le matĂ©riel mis Ă  sa disposition par l' tĂ©lĂ©travailleur fournit un certificat de conformitĂ© Ă©lectrique ou, Ă  dĂ©faut, une attestation sur l'honneur justifiant de la conformitĂ© de l'installation Ă©lectrique de son espace de travail Ă  la norme NF C 15-100 relative aux installations Ă©lectriques basse tension en fournit Ă©galement un certificat de l'assurance auprĂšs de laquelle il a souscrit son contrat d'assurance multirisques habitation prĂ©cisant qu'elle couvre l'exercice du tĂ©lĂ©travail au lieu dĂ©fini dans la dĂ©cision autorisant l'exercice des fonctions en dĂ©faut de produire de tels documents, l'agent ne pourra ĂȘtre autorisĂ© Ă  exercer ses activitĂ©s en tĂ©lĂ©travailleur peut demander Ă  rencontrer l'assistant ou le conseiller prĂ©vention, ou le mĂ©decin de prĂ©vention, soit prĂ©alablement Ă  sa mise en situation de tĂ©lĂ©travail, soit au cours de la pĂ©riode d'autorisation. Il peut Ă©galement solliciter une visite de son domicile lorsqu'il y exerce ses horaires de travail pratiquĂ©s par le tĂ©lĂ©travailleur sont pris en compte sur le mode dĂ©claratif, selon les modalitĂ©s en vigueur dans son service habituel, en particulier pour les agents travaillant selon l'horaire variable. La mise en place d'un moyen de contrĂŽle des horaires ainsi dĂ©clarĂ©s fait l'objet d'une consultation prĂ©alable du comitĂ© technique compĂ©tent. Lorsqu'un tel moyen de contrĂŽle est mis en place, le tĂ©lĂ©travailleur en est met Ă  disposition et entretient l'Ă©quipement nĂ©cessaire au tĂ©lĂ©travail qu'elle dĂ©termine en fonction des activitĂ©s, de l'organisation du tĂ©lĂ©travail et de la politique gĂ©nĂ©rale d'Ă©quipement du service, Ă  l'exclusion de tout Ă©quipement individuel d'impression et de reprographie. Elle assure au tĂ©lĂ©travailleur un appui et une maintenance met Ă  la disposition des tĂ©lĂ©travailleurs des Ă©lĂ©ments d'information relatifs Ă  l'ergonomie du poste de travail, Ă  la sĂ©curitĂ© des documents, Ă  l'utilisation des Ă©quipements informatiques, aux prĂ©cautions d'usage contre les dĂ©gradations et vols ou Ă  d'autres thĂšmes en lien avec le tĂ©lĂ©travail. L'administration assure aux personnels qui pratiquent le tĂ©lĂ©travail ainsi qu'Ă  leurs supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques des formations adaptĂ©es qui prennent notamment en compte les nĂ©cessitĂ©s liĂ©es Ă  une gestion par objectifs et Ă  secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du ministĂšre de l'environnement, de l'Ă©nergie et de la mer, en charge des relations internationales sur le climat, et du ministĂšre du logement et de l'habitat durable est chargĂ©e de l'exĂ©cution du prĂ©sent arrĂȘtĂ©, qui sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique le 21 juillet ministre de l'environnement, de l'Ă©nergie et de la mer, chargĂ©e des relations internationales sur le climat,Pour la ministre et par dĂ©lĂ©gation La secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale,R. EngströmLa ministre du logement et de l'habitat durable,Pour la ministre et par dĂ©lĂ©gation La secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale,R. EngströmRetourner en haut de la page lx8R.
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