Les14 stations du chemin de croix reprennent l'iconographie de la passion du Christ. PremiÚre station : Jésus Christ devant Ponce Pilate. Condamnation. DeuxiÚme station : exécution de la sentence, Jésus doit porter sa croix. TroisiÚme station : Jésus tombe sous le poids de la croix. QuatriÚme station : Marie rencontre son fils sur le
Les 14 Stations du Chemin de Croix. IĂšre Station - JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort A chaque station V Nous vous adorons, ĂŽ JĂ©sus, et nous vous bĂ©nissons. R Parce que vous avez rachetĂ© le monde par â€ŠĐ‘Ń–Đ»ŃŒŃˆĐ”Les 14 Stations du Chemin de Station - JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mortA chaque station V Nous vous adorons, ĂŽ JĂ©sus, et nous vous bĂ©nissons.R Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte CroixO JĂ©sus, mon doux Sauveur, vous le CrĂ©ateur du ciel et de la terre, vous acceptez d'ĂȘtre jugĂ© et condamnĂ© par un tribunal humain pour que je ne sois pas condamnĂ© au tribunal divin. Donnez-moi de pleurer mes pĂ©chĂ©s qui sont la cause de votre chaque station Notre-PĂšre, Je vous salue Marie, Gloire au PĂšre.V Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur.R Ayez pitiĂ© de nous.V Que par la misĂ©ricorde de Dieu les Ăąmes des fidĂšles trĂ©passĂ©s reposent en paix.R Ainsi soit-il.On peut, entre chaque station, chanter une strophe du Stabat MaterIIĂšme Station - JĂ©sus est chargĂ© de sa CroixO JĂ©sus qui avez dit "Si quelqu'un veut venir avec moi, qu'il se renonce, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive.", daignez me fortifier afin que j'accepte chrĂ©tiennement toutes les croix que votre amour m'enverra pour faire mon Station - JĂ©sus tombe sous le poids de sa CroixO JĂ©sus qui, tombĂ© sous le poids de la Croix, vous relevez si gĂ©nĂ©reusement, daignez me donner le courage de me relever aussitĂŽt par la priĂšre et la pĂ©nitence lorsque j'ai le malheur de tomber dans le pĂ©chĂ© ou le Station - JĂ©sus rencontre sa trĂšs Sainte MĂšreO Notre-Dame des Sept Douleurs, qui compatissez si pleinement Ă  la Passion de votre Divin Fils, daignez m'obtenir de pleurer avec vous et d'avoir mon coeur transpercĂ© comme le vĂŽtre par tant de souffrances endurĂ©es pour mon Station - Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter sa CroixO JĂ©sus qui voulez que nous ajoutions notre petite goutte d'eau au calice de votre Passion, daignez m'apprendre Ă  souffrir volontiers pour vous les petits sacrifices et les peines de chaque jour, et Ă  unir nos travaux et nos souffrances aux Station - Une femme pieuse essuie la face de JĂ©susO JĂ©sus, vous laissez l'empreinte de votre sainte Face sur le voile de sainte VĂ©ronique. Daignez tellement imprimer vos traits en mon Ăąme que, fortifiĂ© par le courage de cette sainte femme, plus jamais je ne me laisse entraĂźner par le lĂąche respect Station - JĂ©sus tombe pour la seconde foisO JĂ©sus, accablĂ© par mes pĂ©chĂ©s si nombreux, vous tombez une seconde fois. Pardon pour toutes mes fautes. A l'avenir, je prierai dans les tentations, sans me dĂ©courager jamais. Je fuirai les occasions dangereuses et, avec votre grĂące, je veux ne plus Station - JĂ©sus console les filles de JĂ©rusalemO JĂ©sus, qui dites aux femmes de JĂ©rusalem "Ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants.", daignez m'accorder de pleurer mes pĂ©chĂ©s et de tout considĂ©rer Ă  la lumiĂšre de votre Station - JĂ©sus tombe pour la troisiĂšme foisO JĂ©sus qui vous relevez encore pour vous livrer vous-mĂȘme au bourreau pour mon salut, daignez m'accorder la persĂ©vĂ©rance jusqu'Ă  la mort, sans jamais Station - JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtementsO JĂ©sus si cruellement dĂ©pouillĂ© de vos vĂȘtements, pardon pour tous les scandales de la mode. Daignez m'inspirer, avec le sens de la modestie chrĂ©tienne, une vive horreur de tout ce qui blesse la vertu de puretĂ©, et faites que, pour rester pur, j'aie le courage de mortifier ma vue et tous mes Station - JĂ©sus est clouĂ© sur la CroixO JĂ©sus, pour me sauver, Vous avez endurĂ© le cruel supplice de la Crucifixion. Daignez m'apprendre Ă  mortifier ma chair et toutes mes passions dĂ©rĂ©glĂ©es. O Notre-Dame des Sept Douleurs, daignez graver profondĂ©ment en mon coeur les Saintes Plaies de JĂ©sus Station - JĂ©sus meurt sur la CroixO JĂ©sus qui, dans votre agonie, pardonnez Ă  vos bourreaux, ouvrez le ciel au larron repentant et nous donnez votre MĂšre pour qu'Elle devienne la MĂšre de nos Ăąmes, daignez, par votre mort douloureuse, nous accorder de mourir dĂšs maintenant au pĂ©chĂ© et de faire en votre amour une sainte union avec la vĂŽtre et en expiation de mes pĂ©chĂ©s, j'accepte dĂšs maintenant la mort qu'il vous plaira de m'envoyer. Coeur agonisant de JĂ©sus, et vous, Coeur ImmaculĂ© et douloureux de Marie, je vous confie ma derniĂšre heure, et la derniĂšre heure de tous les Station - JĂ©sus est descendu de la Croix et remis Ă  sa MĂšreO Notre-Dame des Sept Douleurs, ce sont mes pĂ©chĂ©s qui ont crucifiĂ© votre Divin Fils. Daignez m'apprendre Ă  contempler chaque jour ces saintes Plaies et Ă  m'y rĂ©fugier par la pensĂ©e dans les Station - JĂ©sus est mis au tombeauO Notre-Dame des Sept Douleurs, je ne veux pas quitter ce tombeau oĂč vous laissez le corps sanglant de JĂ©sus sans vous promettre de vivre en vrai chrĂ©tien avec votre finale;PĂšre Eternel, je vous offre le Sang trĂšs prĂ©cieux de JĂ©sus-Christ, pour l'expiation de mes pĂ©chĂ©s, le soulagement des Ăąmes du Purgatoire, et les besoins de la Sainte Eglise.achever en disant un Notre-PĂšre, un Je vous salue Marie et un Gloire au PĂšre Ă  l'intention du Souverain Pontife ĐŸĐŸĐŽĐŸĐ±Đ°Ń”Ń‚ŃŒŃŃ ĐŸĐŸŃˆĐžŃ€ĐžŃ‚Đž ĐŸĐŸŃĐșĐ°Ń€Đ¶ĐžŃ‚ĐžŃŃŒ ЗаĐČĐ°ĐœŃ‚Đ°Đ¶ĐžŃ‚Đž ПроĐșріпото ĐĄĐŸŃ†Ń–Đ°Đ»ŃŒĐœŃ– ĐŒĐ”Ń€Đ”Đ¶Ń– Đ—ĐŒŃ–ĐœĐžŃ‚Đž ĐżŃƒĐ±Đ»Ń–Đșацію ВОЎалОтО ĐżŃƒĐ±Đ»Ń–Đșацію Bonjour lanternedslenoir,Il est magnifique ce chemin croix. Je vous remercie pour ce et bien dans les Coeurs unis de JĂ©sus Marie Joseph + Đ‘Ń–Đ»ŃŒŃˆĐ”Bonjour lanternedslenoir,Il est magnifique ce chemin croix. Je vous remercie pour ce et bien dans les Coeurs unis de JĂ©sus Marie Joseph + Pouraccompagner les 14 Ă©tapes de cette magnifique mĂ©ditation, Aleteia vous propose 14 chefs-d’Ɠuvre Ă  dĂ©couvrir dans un diaporama. DĂ©marrer le diaporama. Lire aussi : DĂ©couvrez la mĂ©ditation du chemin de croix composĂ©e spĂ©cialement pour le pape François. Lire aussi : PriĂšre prĂ©paratoire O Seigneur, nous implorons votre misĂ©ricorde pour nous-mĂȘmes, pour les mourants, pour les Ăąmes du Purgatoire ainsi que pour ceux et celles qui vous bafouent, vous calomnient et vous offensent. O Seigneur daignez nous accorder les mĂ©rites de votre sainte Passion, que nous allons Notre-Dame des Douleurs, MĂšre des pauvres que nous sommes, aidez-nous Ă  prendre part aux souffrances et Ă  la Croix du Christ, afin qu’unis Ă  sa Passion, nous entrions dans la vie. Amen. 1Ăšre station JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte doux JĂ©sus, vous avez acceptĂ© d’ĂȘtre jugĂ© par des hommes et condamnĂ©, vous l’Agneau sans tĂąche, le Fils du PĂšre, et votre bouche n’a profĂ©rĂ© aucun jugement, aucun reproche. Vous n’aviez pour vos bourreaux que pitiĂ© et misĂ©ricorde. Donnez-nous, Seigneur, de pleurer nos pĂ©chĂ©s, de demander pardon et de pardonner. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. 2Ăšme station JĂ©sus est chargĂ© de la Croix. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte JĂ©sus, vous avez portĂ© sur vos Ă©paules tous nos pĂ©chĂ©s. Ce poids est tel qu’aucune parole ne peut l’exprimer. Donnez-nous, Seigneur, de porter cette croix avec vous, de ne jamais la rejeter, mais d’en faire notre bien le plus prĂ©cieux. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 3Ăšme station JĂ©sus tombe sous le poids de sa Croix. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte Seigneur, comment ne pas pleurer en vous voyant passer, vous le plus humble, le plus petit des petits, sur le chemin du Calvaire et tomber sous le poids de nos fautes? Que nos chutes, Seigneur, ne nous conduisent pas au dĂ©sespoir, mais que, confiants en votre amour, nous nous relevions et continuions Ă  avancer sur le chemin de la saintetĂ©! Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. 4Ăšme station JĂ©sus rencontre sa trĂšs Sainte MĂšre. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte rencontre de deux coeurs douloureux, unit dans l’offrande totale pour la rĂ©demption du monde, nous invite Ă  tous donner, Ă  aimer le Christ comme sa MĂšre l’a aimĂ© et Ă  aimer Marie comme le Christ l’a aimĂ©e. Purifiez, ĂŽ Marie, nos relations affectives, afin que nous puissions aimer en toute libertĂ© notre Seigneur JĂ©sus-Christ et notre prochain comme nous-mĂȘmes. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 5Ăšme station Simon le CyrĂ©nĂ©en aide JĂ©sus Ă  porter sa Croix. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte Seigneur, que sans hĂ©siter nous acceptions de prendre part Ă  votre Passion, que nous portions, dans la joie, notre croix et celles des autres, pour la gloire de Dieu! Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 6Ăšme station VĂ©ronique essuie la sainte Face de JĂ©sus. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte imprimez en nos Ăąmes votre Visage, afin qu’en nous voyant, le monde vous voie et que les coeurs durs se brisent. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 7Ăšme station JĂ©sus tombe une seconde fois. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte Seigneur, Ă©crasĂ© par le poids de nos pĂ©chĂ©s, vous tombez une deuxiĂšme fois. Pardon, Seigneur, pour nos fautes, pour les offenses qui vous sont faites et les blessures que nous nous infligeons les uns les autres. Que par votre grĂące, nous nous convertissions tous les jours et guĂ©rissions de tout mal! Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 8Ăšme station JĂ©sus console les filles d’IsraĂ«l. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte qui avez dit aux femmes de JĂ©rusalem Ne pleurez pas sur Moi, mais sur vous et sur vos enfants », donnez-nous la grĂące de la vraie contrition qui transforme le coeur et l’esprit et de contribuer ainsi Ă  la transformation du monde. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 9Ăšme station JĂ©sus tombe pour la troisiĂšme fois. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte derniĂšre fois, Seigneur, tu tombes. Comment demeurer insensible devant tant de douleurs? Comment ne pas vouloir tout donner pour soulager, ne serait-ce qu’un instant, le Coeur souffrant du Christ? Seigneur, que nous consolions ton pauvre Coeur, en faisant de votre vie un chant d’amour et de louange et qu’en toi nous trouvions le repos! Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 10Ăšme station JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte pardon pour l’impuretĂ© qui habite nos coeurs, pour les offenses contre la pudeur. Apprends-nous le respect de la dignitĂ© humaine et aide-nous Ă  grandir dans l’amour authentique du prochain. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 11Ăšme station JĂ©sus est clouĂ© sur la Croix. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte tu n’étais ni beau, ni brillant, tu n’avais rien pour attirer les regards, mais c’est toi et toi seul qui nous sauves. Tu es l’unique MĂ©diateur, le seul Sauveur, le Chemin et la Vie. Que jamais nous n’oubliions que sans la Croix, sans le don entier de notre vie, il n’y a pas de bonheur possible! Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 12Ăšme station JĂ©sus meurt sur la Croix. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte vous avez vaincu le mal, Ă  jamais nous sommes rĂ©conciliĂ©s avec le PĂšre. Vous avez accompli la volontĂ© du PĂšre jusqu’au bout. Accordez-nous, Seigneur, une vie telle qu’au moment de la mort, consumĂ©s d’amour, nous puissions contempler votre Visage. Merci de nous avoir donnĂ©, avant de mourir, une MĂšre, votre MĂšre, pour nous guider vers vous. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 13Ăšme station JĂ©sus est remis Ă  sa MĂšre. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte Notre-Dame, c’est par notre faute que votre Fils a Ă©tĂ© crucifiĂ©; mais dans votre Coeur, aucune haine, aucun ressentiment, seulement l’infinie douleur d’une MĂšre pour son Fils et la soumission d’une fille Ă  la volontĂ© du PĂšre. Merci, Marie, de nous aimer, au pied de la Croix, d’un amour que nous ne pouvons comprendre. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. . 14Ăšme station JĂ©sus est mis au tombeau. V. Nous vous adorons, ĂŽ Christ, et nous vous bĂ©nissons. R. Parce que vous avez rachetĂ© le monde par votre sainte apĂŽtres, effrayĂ©s, se sont cachĂ©s, croyant que tout est perdu. Pardon, Seigneur, pour le doute, le manque de confiance en ta Parole. Donne-nous de demeurer toujours dans l’espĂ©rance et rends-nous la joie d’ĂȘtre sauvĂ©s aux jours de dĂ©sert. Dites les priĂšres qui suivent Notre PĂšre
 Je vous salue Marie
 Gloire au PĂšre
 V. Ayez pitiĂ© de nous, Seigneur. R. Ayez pitiĂ© de nous. V. Que, par la misĂ©ricorde de Dieu, les Ăąmes des fidĂšles dĂ©funts reposent en paix. R. Amen. PriĂšre Finale. PĂšre Ă©ternel, nous vous offrons le Corps et le Sang de votre Fils, pour l’expiation de nos pĂ©chĂ©s, les Ăąmes du Purgatoire et les besoins de la Sainte Église. SoldesChemin de croix 14 stations laiton: Chemin de croix en laiton bronzĂ© sur plaque en marbre avec 14 stations. Chaque station mesure 15x19 cm. Ce Chemin de Croix est rĂ©alisĂ© dans une entreprise Depuis vingt siĂšcles, la mĂ©moire des derniĂšres heures de la vie de JĂ©sus a retenu l’attention de l’Eglise et la piĂ©tĂ© des fidĂšles a trouvĂ© dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dĂ©votion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi Saint, l’Eglise nous fait suivre le Christ pas Ă  pas dans le combat qu’il a acceptĂ© de vivre pour nous racheter de nos pĂ©chĂ©s. Le chemin de croix qui accompagne JĂ©sus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun Ă  entrer dans le mystĂšre de l’amour de Dieu, manifestĂ© en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que JĂ©sus l’a vĂ©cu en s’offrant sur la croix, une telle dĂ©marche ne peut se faire que dans la perspective de sa RĂ©surrection Ă  PĂąques. Le chemin de croix apparaĂźt donc comme un pĂšlerinage en esprit », c’est pourquoi il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels la marche, la mĂ©ditation et l’intercession. La marche Pour Ă©pouser les sentiments du Christ, il est nĂ©cessaire d’avancer pas Ă  pas. Pour entrer dans les profondeurs de l’amour du PĂšre, il faut qu’un chemin se creuse, de station en station. Le dĂ©placement physique invite Ă  un dĂ©placement intĂ©rieur. Il s’agit de se laisser façonner par la marche, de suivre le Christ pas Ă  pas, de nous laisser conduire sur le chemin qu’il emprunte, et non de le prĂ©cĂ©der. Il s’agit d’entrer plus profondĂ©ment dans notre condition de disciple. La mĂ©ditation Le pas Ă  pas s’accompagne du mouvement progressif de la mĂ©ditation qui nous invite Ă  faire mĂ©moire du chemin accompli par JĂ©sus lui-mĂȘme. L’Evangile est le fondement de cette mĂ©ditation qui appelle le pĂšlerin Ă  une dĂ©couverte progressive de la misĂ©ricorde du PĂšre, en mĂȘme temps qu’il est invitĂ© en contemplant JĂ©sus anĂ©anti sous les coups de la Passion, Ă  reconnaĂźtre en lui le Christ, Serviteur de l’amour du PĂšre pour notre humanitĂ©. L’intercession Tout pĂšlerinage s’accompagne de priĂšre. Dans le cadre du chemin de croix, la priĂšre voudrait prendre en charge toutes les situations de souffrance, d’épreuve, de dĂ©tresse, de mort que nous rencontrons autour de nous dans la vie quotidienne ; toutes les vies des hommes de ce monde que le Christ, dans son mystĂšre pascal, a offertes au PĂšre. La pratique du Chemin de croix peut se faire de maniĂšre solennelle, communautaire et processionnelle ou de maniĂšre privĂ©e, au sein d’une Ă©glise ou mĂȘme en pleine ville. Quelles sont les stations du Chemin de croix ? Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le pĂ©chĂ©, le mal et la mort, parce qu’il dĂ©bouche sur la lumiĂšre radieuse de la rĂ©surrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espĂ©rance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec gĂ©nĂ©rositĂ© et avec foi, donne espĂ©rance et avenir Ă  l’humanitĂ©. Il sĂšme l’espoir. Les 14 stations du Chemin de croix 1e station JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort 2e station JĂ©sus est chargĂ© de sa croix 3e station JĂ©sus tombe sous le bois de la croix 4e station JĂ©sus rencontre sa MĂšre 5e station Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter sa croix 6e station VĂ©ronique essuie la face de JĂ©sus 7e station JĂ©sus tombe pour la seconde fois 8e station JĂ©sus console les filles de JĂ©rusalem 9e station JĂ©sus tombe pour la 3e fois 10e station JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements 11e station JĂ©sus est attachĂ© Ă  la croix 12e station JĂ©sus meurt sur la croix 13e station JĂ©sus est descendu de la croix et remis Ă  sa mĂšre 14e station JĂ©sus est mis dans le sĂ©pulcre 15e station avec Marie, dans l’espĂ©rance de la rĂ©surrection Traditionnellement les Chemins de croix comptent 14 stations, aujourd’hui, on ajoute parfois une 15Ăšme station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations Ă  la rĂ©surrection. Disponibleavec les licences LD et DG. Page 3 Page 3 Trouvez la 14 stations chemin de croix photo, l’image, le vecteur, l’illustration ou l’image 360° idĂ©ale. pour enfants et ado Les animateurs du groupe de jeunes et catĂ©chistes de Saint-Jean-Baptiste Ă  Wavre ont créé en 2013 un chemin de croix adaptĂ© aux enfants et aux jeunes. En 7 stations, ils peuvent dĂ©couvrir les textes de la Passion. Un texte de mĂ©ditation leur permet d’intĂ©rioriser l’évangile, une courte priĂšre et un chant clĂŽturent chaque station. Un outil trĂšs facile d’utilisation, adaptĂ© dĂšs l’ñge de 10 ans et adaptable si nĂ©cessaire, qui leur permettra de mieux rentrer dans le rĂ©cit de la Passion et d’interroger leur propre vĂ©cu. D’aprĂšs Pastorale des jeunes du Brabant wallon Le chemin de croix completCarĂȘme avec els enfants - ThĂ©obuleTĂ©lĂ©charger Autre chemin de croix pour enfants Ă©ditions Mame1e station JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort et chargĂ© de sa croix© Lucien Lantier, Ă©glise de Samogneux C’était un vendredi, la veille de la PĂąque, vers midi. Pilate dit aux Juifs Voici votre roi. » Alors ils criĂšrent À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit Vais-je crucifier votre roi ? » Les chefs des prĂȘtres rĂ©pondirent Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » Alors, il leur livra JĂ©sus pour qu’il soit crucifiĂ©, et ils se saisirent de lui. JĂ©sus, portant lui-mĂȘme sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le CrĂąne, ou Calvaire, en hĂ©breu Golgotha. » Jean 19, 14-17 Pilate a essayĂ© de sauver JĂ©sus. Il capitule et se lave les mains. JĂ©sus se tient droit et digne, devant la haine des chefs religieux. Son visage rayonne la paix, la majestĂ©, la beautĂ©. En regardant le visage du Christ, je regarde comme dans un miroir ma propre image, pas tel que je crois me connaĂźtre, mais tel que je suis dans le cƓur et le dĂ©sir de Dieu. JĂ©sus tend les mains pour recevoir la croix que lui prĂ©sentent les soldats romains. Nul ne peut prendre sa vie, c’est Lui qui la donne. Devant cette croix, je regarde mon pĂ©chĂ© qui me fait rater ma vie. Comme cette croix, le pĂ©chĂ© fait de moi un esclave dĂ©figurĂ©. Prions Que le Seigneur JĂ©sus impose ses mains sur nos yeux et souffle son Esprit Saint sur nos cƓurs pour que nous sachions contempler l’invisible. Alors nous pourrons contempler le PĂšre dans le visage de son Fils, et nous pourrons contempler le Fils dans le visage de chaque frĂšre qui est son image et sa ressemblance. Amen. OrigĂšne Chant JĂ©sus le Christ, lumiĂšre intĂ©rieure, ne laisse pas mes tĂ©nĂšbres me parler. JĂ©sus le Christ, lumiĂšre intĂ©rieure, donne-moi d’accueillir ton amour. 2e station JĂ©sus tombe© Lucien Lantier, Ă©glise de Samogneux MaltraitĂ©, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche comme un agneau conduit Ă  l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. » Is 53, 7 Le souffle en moi s’épuise, mon cƓur au fond de moi s’épouvante. Je tends les mains vers toi, me voici devant toi comme une terre assoiffĂ©e. Vite, rĂ©ponds-moi, Seigneur, je suis Ă  bout de souffle ! » Ps 142, 4-7 La route monte Ă  travers la vieille ville de JĂ©rusalem. Le triste cortĂšge s’avance, au milieu de la haine et de l’indiffĂ©rence. JĂ©sus est Ă©puisĂ©. Alors il tombe. Le voici, un genou en terre, une main en avant pour tenter de se retenir. JĂ©sus est devenu ce condamnĂ© sali et agenouillĂ©. Je passe, moi aussi, mon temps Ă  chuter et Ă  me relever. À chaque fois un peu plus bas. Et pourtant, puisqu’il est venu prendre mes pĂ©chĂ©s et les porter sur son dos, c’est que JĂ©sus m’aime tel que je suis. Il n’attend pas que je sois parfait pour me prendre dans son amour. Prions O Dieu tout puissant, sauve-moi et lave moi de mes pĂ©chĂ©s. Souviens-toi de moi en ce monde et dans le monde Ă  venir, par la Passion de Notre Seigneur et Sauveur JĂ©sus-Christ. Amen. Chant La tĂ©nĂšbre n’est point tĂ©nĂšbre devant toi la nuit comme le jour est lumiĂšre. 3e station JĂ©sus rencontre sa mĂšre© Lucien Lantier, Ă©glise de Samogneux Un jour, alors que JĂ©sus Ă©tait tout petit, un vieil homme dit Ă  Marie Ton Fils, qui est lĂ , provoquera la chute et le relĂšvement de beaucoup en IsraĂ«l. Et toi-mĂȘme, tu souffriras beaucoup. » » Lc 2, 34-35 Les disciples ont fui et seules quelques femmes ont suivi. Elles sont lĂ  pour soutenir JĂ©sus de leur regard et de leur prĂ©sence. Parmi elles, Marie. Du dĂ©but Ă  la fin de sa vie publique, de Cana Ă  la Croix, elle est restĂ©e discrĂšte. Mais elle est lĂ . Les voici face Ă  face. Ils tendent leurs mains l’un vers l’autre. Marie est celle qui a cru, mĂȘme dans les moments les plus durs. Bienheureuse celle qui a cru
 » Comme je serais bienheureux si je savais rencontrer Dieu, me laisser regarder par lui et lui ouvrir ma porte ! Prions Seigneur notre Dieu, Ton Fils a voulu nous donner Marie pour MĂšre et pour modĂšle. Apprends-nous Ă  nous ouvrir comme elle, Ă  nous mettre Ă  ton service, comme elle. Par JĂ©sus le Christ notre Seigneur. Amen. Chant Magnificat, magnificat, magnificat anima mea dominum, magnificat, magnificat, magnificat anima mea. Mon Ăąme magnifie le Seigneur. 4e station Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter sa croix et JĂ©sus tombe encore© Lucien Lantier, Ă©glise de Samogneux Pendant qu’ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de CyrĂšne, qui revenait des champs, et ils le chargĂšrent de la croix pour qu’il la porte derriĂšre JĂ©sus. » Lc 23, 26 Moi aussi je donne des coups de main. Il m’arrive d’aider les autres. Ma rencontre avec les autres, les services que je rends, sont-ils seulement une bonne action qui me donne bonne conscience, ou bien me bouleversent-ils au point d’aimer l’autre comme moi-mĂȘme ? Parfois aussi il y a des moments oĂč je suis tombĂ© si bas que je pense ne jamais pouvoir me relever. Je suis Ă  terre, sali, sans force. Simplement JĂ©sus me regarde et ses yeux disent son pardon. Alors je peux me relever et continuer la route. Prions Dans ma dĂ©tresse Seigneur, ne reste pas loin de moi ! Ne reste pas silencieux, mais sauve-moi, tends-moi la main. Alors je pourrai me relever et chanter ta misĂ©ricorde aujourd’hui et toujours. Seigneur JĂ©sus, apprends-nous Ă  ĂȘtre gĂ©nĂ©reux, Ă  servir Dieu et les autres sans compter, Ă  travailler sans chercher le repos Ă  nous dĂ©penser pour les autres sans attendre d’autre rĂ©compense que d’accomplir Ta volontĂ©. Amen. St Ignace de Loyola Chant Ubi caritas et amor, ubi caritas, deus ibi est. LĂ  oĂč sont la charitĂ© et l’amour, lĂ  est Dieu. 5e station JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements et est clouĂ© sur la croix© Lucien Lantier, Ă©glise de Samogneux Lorsqu’on fut arrivĂ© au lieu dit Le CrĂąne, ou Calvaire, on mit JĂ©sus en croix, avec les deux malfaiteurs, l’un Ă  droite et l’autre Ă  gauche. JĂ©sus disait PĂšre, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font. » Ils partagĂšrent ses vĂȘtements et les tirĂšrent au sort. » Lc 23, 33-34 Restait la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissĂ©e tout d’une piĂšce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux Ne la dĂ©chirons pas, tirons au sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture Ils se sont partagĂ© mes habits ; ils ont tirĂ© au sort mon vĂȘtement. C’est bien ce que firent les soldats. » Jn 19, 23-24 A nouveau, voici l’Homme, digne et beau, qui domine toute la scĂšne. On ne lui enlĂšve rien. Bien au contraire, c’est Lui qui donne tout. RevĂȘtu seulement de son amour, il domine toute la scĂšne. JĂ©sus n’a rien gardĂ© pour lui, il m’a tout donnĂ©. Maintenant qu’il est clouĂ© sur la croix, il ne peut plus rien, sauf une chose pardonner. Me voici devant l’invraisemblable pardon de Dieu. Ce pardon n’est pas un coup d’éponge sur mes fautes. C’est un acte de totale confiance. Prions Dieu qui es attentif Ă  nos demandes, entends le cri de tout homme, entends le cri de celui qui n’a plus rien, ni santĂ©, ni considĂ©ration, ni affection. Seigneur, tu es tout pour moi et je suis tout pour toi. O Christ, toi l’Agneau sans tache, donne-moi le pardon que tu m’as assurĂ© sur la croix. Alors sanctifiĂ© par l’Esprit, je pourrais glorifier le PĂšre, aujourd’hui, demain et toujours. Amen. Chant Mon Ăąme se repose en paix sur Dieu seul de lui vient mon salut. Oui, sur Dieu seul mon Ăąme se repose, se repose en paix. 6e station JĂ©sus meurt sur la croix© Lucien Lantier, Ă©glise de Samogneux Il Ă©tait dĂ©jĂ  presque midi ; l’obscuritĂ© se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était cachĂ©. Le rideau du Temple se dĂ©chira par le milieu. Alors, JĂ©sus poussa un grand cri PĂšre, entre tes mains je remets mon esprit. » Et aprĂšs avoir dit cela, il expira. » Lc 23,44-46 Prendre un temps de silence prolongé  Cette croix de douleur est devenue pour moi la Croix glorieuse. Par l’eau qui coule du cotĂ© transpercĂ© du Christ, par l’eau de mon baptĂȘme, je suis lavĂ©, purifiĂ©, je renais d’une vie nouvelle. Par le sang qui coule du cĂŽtĂ© transpercĂ©, je suis nourri du sang du Christ. Par le don de l’Esprit, je suis fait fils avec le Fils bien-aimĂ© du PĂšre, JĂ©sus. Tout est accompli pour moi. À mon tour, je peux dire Ă  Dieu Abba ! PĂšre ! Prions Seigneur JĂ©sus, par ta croix, tu nous fais renaĂźtre dans les eaux du baptĂȘme. Par ta mort, tu rĂ©pands abondamment ton Esprit Saint. Par ton Église, tu nous prĂ©pares la table de ton Corps et de ton Sang. Conduis-nous, au-delĂ  de la mort, jusque dans la maison du PĂšre oĂč tout est vie, lumiĂšre et amour. Amen. Chant Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. 7e station JĂ©sus est descendu de la croix et mis au tombeau© Lucien Lantier, Ă©glise de Samogneux Alors arriva un membre du conseil, nommĂ© Joseph ; c’était un homme bon et juste. Il n’avait donnĂ© son accord ni Ă  leur dĂ©libĂ©ration, ni Ă  leurs actes. Il Ă©tait d’Arimathie, ville de JudĂ©e, et il attendait le royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de JĂ©sus. Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un sĂ©pulcre taillĂ© dans le roc, oĂč personne encore n’avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ©. C’était le vendredi, et dĂ©jĂ  brillaient les lumiĂšres du sabbat. » Lc 23,50-54 La foule s’est Ă©loignĂ©e. C’est le moment du silence et du recueillement. Marie est lĂ . Elle ouvre les mains pour recevoir son fils. Il y a aussi quelques amis fidĂšles. La PĂąque des juifs est toute proche. Vite, il faut ensevelir les corps des condamnĂ©s. Un triste cortĂšge porte un cadavre. Tout est vraiment fini. Le grain de blĂ© est enfoui dans la terre. Amour fou de Dieu pour nous. Voici les premiĂšres pierres vivantes de l’Église. Moi aussi j’ai ma place Ă  tenir. Je suis l’une des pierres de l’Église et Dieu compte sur moi. MalgrĂ© mes faiblesses et mes pĂ©chĂ©s. Le Christ descend dans les entrailles de la terre pour arracher Ă  la terre tous ceux qui sont enfouis dans la terre. O mort, oĂč est ta victoire ? Je suis de cette humanitĂ© dont le Christ vient prendre la main, humanitĂ© que JĂ©sus vient vivifier, diviniser. Prions Seigneur, tu as fait de ton Église le signe de ton salut que tu offres Ă  tous les hommes. Ouvre notre intelligence et fais comprendre Ă  chacun de nous que tu nous as choisis pour annoncer ta Bonne Nouvelle. Dieu notre PĂšre, que ton Esprit Saint descende avec abondance sur ceux qui viennent de cĂ©lĂ©brer la Passion et la mort de ton Fils, dans l’espĂ©rance de leur propre rĂ©surrection. Accorde-leur le pardon de leurs pĂ©chĂ©s, le rĂ©confort dans la dĂ©tresse et l’espĂ©rance dans les Ă©preuves. Toi qui vis pour les siĂšcles des siĂšcles. Amen. Quelques idĂ©es de chant pour terminer dans la confiance et l’espĂ©rance Bonum est confidere in Domino, bonum sperare in Domino. Il est bon de se confier et d’espĂ©rer dans le seigneur. Crucem tuam adoramus Domine, resurrectionem tuam laudamus Domine. Laudamus et glorificamus. Resurrectionem tuam laudamus Domine. Nous adorons ta croix, Seigneur. Nous louons ta rĂ©surrection. In manus tuas, Pater, commendo spiritum meum, in manus tuas, Pater, commendo spiritum meum. DerniĂšre mise Ă  jour 1/4/2022 Les14 stations du chemin de croix de l’église Saint-Hilaire sont en cours de restauration Avant le chemin Les chemins d’OrientSont des chemins de croixQu’il m’a fallu parfois emprunterIl n’y avait pas d’icĂŽnes dorĂ©esNi de lyrisme orientalLe long de ces calvairesPas de poĂ©sie non plusOn ne voyait que la rĂ©alitĂ©BruteDouloureuseContemporaineCar sur cette terreCouronnĂ©e d’épinesLa lumiĂšre et les tĂ©nĂšbresLes miasmes et les parfumsLes chants sacrĂ©s les chants de haineSe mĂȘlentsans filtre ni dĂ©tourSous le ciel immense de DieuMais la pluie tombe sur l’OrientComme des larmes sur un visageEt tout son peuple attendque l’orage passeComme une rĂ©surrectionQui ne vient pas. Station 1 JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort Les chemins d’Orient. Sont des chemins de Dieu. C’est lĂ  que je l’ai vu. Sur les portes de Mossoul. Le signe de son Nom. À Beyrouth, j’ai entendu. La dĂ©tresse de son peuple. Et Ă  Damas, son silence. Ponce Pilate rĂ©gnait. Sur les palais prĂ©sidentiels. Les pharisiens prĂȘchaient. Dans le Temple des religions. Et Barabbas hantait les rues. L’arme Ă  la main. Sur la route des ruines. L’encens des villes millĂ©naires. Avait une odeur de poudre. Et de chemins d’Orient. Sont des chemins de croix. Et dans leurs bas-cĂŽtĂ©s. Les enfants ramassent. Des cadavres de balles. Station 2 JĂ©sus est chargĂ© de sa croix Sommes-nous Ă  JĂ©rusalem. À Bagdad, dans les souks d’Alep. Ou le port de Beyrouth ? Peu importe le lieu. Peu importe l’époque. Ce sont toujours les mĂȘmes visages. Les mĂȘmes cris. Des printemps avortĂ©s. Le dĂ©sespoir, la haine, la colĂšre. Guidant le peuple. Au Golgotha. Ce mĂȘme peuple qui hurlait Qu’on le crucifie ! Qu’on le crucifie ! » Cette foule. Fait-elle tomber les murs ? Pour en bĂątir d’encore plus hauts. Pour se venger. Pour donner un avenir Ă  ses enfants. Pour s’arracher Ă  son fardeau. Qui croit-elle vraiment sauver ?Dans la fureur et le chaos. Elle seule demeure. Comme une certitude. La croix. Station 3 JĂ©sus tombe sous le poids de sa croix Les chemins d’Orient. Sont des chemins de peine. Mais ce n’est pas de la peine. Ni de la peur. C’est de l’effroi. Qui incendie les yeux. De l’homme qui tombe. Pour la premiĂšre regard. C’est le regard du corps souffrant. Du Christ. Celui de l’Orient. Que chaque nouveau coup. Chaque nouvelle guerre. RamĂšne Ă  la premiĂšre chute. De celui qui supplia le ciel. PĂšre ! sauve-moi de cette heure ! »Allons relĂšve-toi. Et marche. Il te faut vivre encore. Station 4 JĂ©sus rencontre sa mĂšre Des dĂ©combres de Damas. Aux ruines de Sanaa. Des sables de Ninive. Aux murs de JĂ©rusalem. Les chemins d’Orient. Sont criants. De silences Marie. MĂšre de toutes les mĂšres. Madone de nos douleurs. Et gardienne de notre espĂ©rance. Avec l’humanitĂ©, elle souffre. Son cƓur saigne. Autant que son Pour l’entendre tout bas. Car ses yeux sont sans pleurs. Et sa bouche est sans voix. L’Évangile dit peu l’étendue. De ses maux. Nul langage ne peut l’écrire. Rien n’est Ă  sa mesure. MĂȘme le silence. Crie dans la nuit. Station 5 Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter sa croix Au milieu des tĂ©nĂšbres, Ils sont une lueur. Une main tendue. Vers la dĂ©tresse. Un phare. Dans l’insondable hommes et des femmes. Des anciens et des plus jeunes. Ces saints du quotidien. Ces inconnus au cƓur immense. Qui par leur dĂ©vouement. Leur amour. Leur prĂ©sence. Soutiennent la croix des autres. Sans question ni jugement. Sans bruit. Dans l’effort et la joie. Dans la fatigue et la douleur. Combien de fois n’ont-ils pas. Failli chuter ou renoncer ?Dans notre marche. OĂč chaque pas est une priĂšre. N’oublions pas. Les silencieux disciples. De Simon de CyrĂšne. Ils portent l’Orient et le monde. À bout de bras. Station 6 VĂ©ronique essuie la face de JĂ©sus Parmi les plaintes et les ombres. Entre les coups et les crachats. Il en est comme VĂ©ronique. Que la tendresse guide. Pour consoler un suppliciĂ©. Que le courage soutient. Pour braver des hommes en armes. Que la bontĂ© Ă©claire. Pour laver le visage de visage. C’est celui de l’Orient. Meurtri, humiliĂ©, souffrant. AbandonnĂ©. Et ses nombreuses plaies. Sont si profondes. Que rien. Sinon l’Amour. N’arrive Ă  les panser. Station 7 JĂ©sus tombe pour la deuxiĂšme fois Du sang. De la poussiĂšre. La vue se brouille. Tout est allĂ© si vite. Hier on cĂ©lĂ©brait ton entrĂ©e. À JĂ©rusalem. Tu rompais le pain avec tes amis. On t’appelait Rabbi. Aujourd’hui tu es seul. À trĂ©bucher dans les toi aussi mon bel Orient. Terre d’Évangile et de prophĂštes. Ton Ăąge d’or s’il en fut un. Est derriĂšre toi. Ton corps est pris dans une spirale. Qui l’aspire vers le fond. Et s’il se relĂšve. Ce n’est que pour chuter encore. Tu es comme un damnĂ©. Sur un chemin de croix. Qui marche Ă  l’envers. Chaque pas semble t’éloigner. Contre toute espĂ©rance. De la rĂ©surrection. Station 8 JĂ©sus console les filles de JĂ©rusalem Vous qui voyez l’Orient de loin. Ou de trĂšs prĂšs. Et qui l’accompagnez. Avec vos larmes. Et vos priĂšres. Vous ĂȘtes sa qui soignez le corps blessĂ©. De l’ĂȘtre aimĂ©. En lui offrant un peu de vous. Vous allĂ©gez la croix du qui souffrez. Dans la solitude et l’indiffĂ©rence. SĂ©chez vos larmes. Car tout au long du chemin. Et jusqu’au bout. La prĂ©sence invisible de Dieu. Comme un ami. RĂ©parera vos cƓurs. Station 9 JĂ©sus tombe pour la troisiĂšme fois À trop tomber on se demande. S’il faut encore se relever. Sur une terre oĂč les ancĂȘtres. Les attaches. Les souvenirs. L’espĂ©rance mĂȘme. Ne suffisent plus. Depuis deux millĂ©naires. A-t-on encore la force de porter. Sur la terre du Christ. Le poids de son incarnation ?Quand le chemin de croix. Ne finit pas. Et qu’on ne trouve plus de sens. À la souffrance. À sa prĂ©sence. Qu’un autre avenir. Comme une Terre promise. Appelle ailleurs. Pourquoi rester ?Sur les chemins d’Orient. L’exil est une dĂ©chirure. Partir c’est mourir un peu. Station 10 JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements Te voilĂ  nu. Comme cet homme au poing levĂ©. Comme au premier jour. DĂ©pouillĂ© par la cupiditĂ©. De ceux-lĂ  mĂȘmes. Qui devraient le voilĂ  nu. Et tes plaies sont Ă  vif. Tu te mets debout. Mais la douleur et l’impuissance. T’ voilĂ  nu face Ă  tes regrets. Et aux interrogations. De ton Ăąme. Qui ne sait plus oĂč elle va. Ni qui elle conversion. Se rĂ©volter ne sert Ă  rien. Car cet Orient-lĂ , ce monde-lĂ . Qui se dĂ©pouille lui-mĂȘme. Parce qu’il ne veut pas mourir. Ne peut pas renaĂźtre. Station 11 JĂ©sus est attachĂ© Ă  la croix Les chemins d’Orient. Sont baignĂ©s par le soleil. Mais dĂ©jĂ  le crĂ©puscule sont partis. Vers d’autres lieux. D’autres chemins d’autres calvaires. Il ne reste que les bourreaux. Et l’anonyme foule. Que l’on crucifie Ă  petit feu. Dont une poignĂ©e demeure. Sur la Terre sainte oĂč ils sont nĂ©s. Pour vivre et tĂ©moigner. Jusqu’au dernier martyr. Pour les autres. Ceux qui n’ont plus la force. D’aucuns soupirent parfois. Tant qu’un rayon de soleil brĂ»le. Encore. Pourvu qu’on en finisse. Vite. Station 12 JĂ©sus meurt sur la croix Les chemins d’Orient. Sont des chemins d’ le jour. Et pourtant il fait nuit. Le sol tremble. Comme un soir de 4 aoĂ»t. À travers les tĂ©nĂšbres. Et le ricanement des bourreaux. Un cri dĂ©chire le ciel. Éli, Éli, lema sabactani ? »Cet appel c’est celui de l’Orient. TranspercĂ© dĂ©sespĂ©rĂ© oubliĂ©. Avant d’avoir rendu. Son dernier souffle. C’est la nuit. Dieu paraĂźt absent. Mais dans l’absence. Une voix a parlĂ©. Vraiment, c’était le Fils de Dieu ! ». Cette voix du centurion. Qui dit tout. Qui sauve tout. Donne une raison d’y croire. Et de ne pas sombrer. Station 13 JĂ©sus est descendu de la croix et remis Ă  sa mĂšre Les chemins d’Orient. Sont des chemins de larmes. Et de femmes en Marie. MĂšre vĂ©nĂ©rĂ©e. Par le croissant et par la croix. Combien de pietĂ  ont aprĂšs toi. Dans le mĂȘme linceul. Soutenu l’insoutenable. Combien ont aprĂšs toi. SerrĂ© le corps sans vie. De leur enfant. Liban, Irak, YĂ©men, Syrie, Égypte, Turquie, Iran, IsraĂ«l, Palestine, ArmĂ©nie, Afghanistan. Maintenant l' les chemins d’Orient. Sont des chemins de larmes. OĂč les femmes sont voilĂ©es. D’un linceul de deuil. Station 14 JĂ©sus est mis dans le sĂ©pulcre Les chemins d’Orient. Sont des chemins de croix. Qui s'achĂšvent au lĂ  que notre marche. Avec son cortĂšge de larmes et de souffrance prend fin. Mais le sĂ©pulcre. N’est pas la fin du voyage. C’est un nouveau dĂ©part. Vers un lumineux mystĂšre. OĂč la mort n’a pas le dernier mot. Car les chemins d’Orient. Sont des chemins de rĂ©demption. Qu’il faut traverser en prophĂšte. Pour toucher la lumiĂšre. Nul ne peut atteindre l’aube. Sans passer par le chemin de la nuit ». Nous dit Khalil l’aurore approche. L’orage est passĂ©. C’est la rĂ©surrection qui vient.>>> À lire aussi sur PĂąques dans l’Évangile LeChemin de Croix sont une sĂ©rie de 14 croix, gĂ©nĂ©ralement accompagnĂ© par des images, reprĂ©sentant les Ă©vĂ©nements de la Passion du Christ et de ses consĂ©quences immĂ©diates. Chaque station, en plus de reprĂ©senter un Ă©vĂ©nement, signifie la station rĂ©elle, ou du site, de l'Ă©vĂ©nement Ă  JĂ©rusalem ou sur le Calvaire, ou le Golgotha, et la sĂ©rie
Depuis la paix de Constantin en 313, les foules de chrĂ©tiens ont voulu, chaque annĂ©e se trouver Ă  JĂ©rusalem, la semaine de la Passion du Christ et refaire le chemin que celui-ci avait parcouru les jours qui ont prĂ©cĂ©dĂ© sa mort ». La mort et la rĂ©surrection du Christ ont fondĂ© la naissance de l’Eglise Ă  la PentecĂŽte. En quelque sorte, les chrĂ©tiens des premiers siĂšcles voulaient revivre l’évĂ©nement, s’identifier Ă  JĂ©sus, et par ce geste le remercier. Les franciscains imaginĂšrent et diffusĂšrent aux XIVĂšme et XVĂšme siĂšcle. la pratique du chemin de la croix. Gardiens des lieux saints depuis le XIVĂšme siĂšcle, en vertu d’un accord passĂ© avec les Turcs, ils dirigeaient Ă  JĂ©rusalem les exercices spirituels des pĂšlerins sur la Via Dolorosa suivie par le Christ et allant au tribunal de Pilate, au bas de la ville, jusqu’au Golgotha, le Calvaire, Ă  son sommet. Ils eurent l’idĂ©e de transposer cette forme de mĂ©ditation sur la Passion Ă  l’ensemble des fidĂšles et ainsi de permettre aux pauvres et Ă  ceux qui ne pouvaient se rendre en Terre Sainte d’accomplir la mĂȘme dĂ©marche que les pĂšlerins. Pour se faire, ils disposaient en plein air ou dans les Ă©glises, des sĂ©ries d’évocation tableaux, statues, croix
, des scĂšnes marquantes de l’itinĂ©raire du Christ vers le calvaire et ils faisaient prier et mĂ©diter les fidĂšles Ă  chacune de ses Ă©tapes ou stations ». Le nombre de celles-ci varia jusqu’au XVIIIĂšme siĂšcle. au cours duquel elles furent fixĂ©es Ă  14 par les papes BenoĂźt XII et ClĂ©ment XIV
 ».Aujourd’hui, comme Ă  Lourdes, par exemple, dans la montagne au dessus des sanctuaires, on ajoute parfois une 15Ăšme station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations Ă  la rĂ©surrection 1. 1 Nouvelle encyclopĂ©die ThĂ©o, Paris, Droguet&Ardant/Fayard, 1989 Source site internet du diocĂšse de Laval
Aujourdhui, dans la plupart des églises, se trouvent des peintures ou des sculptures surmontées de petites croix qui représentent les 14 stations de ce chemin :
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Avec l’enthousiasme typique de leur Ăąge, ils ont acceptĂ© le dĂ©fi qui a Ă©tĂ© proposĂ© par le pape au cours de cette annĂ©e 2018, dĂ©diĂ©e en gĂ©nĂ©ral aux jeunes gĂ©nĂ©rations. Ils l’ont fait avec une mĂ©thode prĂ©cise. Ils se sont rĂ©unis autour d’une table et ils ont lu les textes de la Passion du Christ selon les quatre Évangiles. Par consĂ©quent, ils se sont mis devant la scĂšne de la Via Crucis et ils l’ont vue ». AprĂšs la lecture, respectant le temps nĂ©cessaire, chacun des jeunes s’est exprimĂ© en disant quelle particularitĂ© de la scĂšne l’avait frappĂ©. Et ainsi il a Ă©tĂ© plus simple et naturel d’assigner chaque mots-clĂ©s, trois verbes, marquent le dĂ©veloppement de ces textes surtout, comme on l’a dĂ©jĂ  relevĂ©, voir, puis rencontrer, enfin, on est jeune, on veut voir, voir le monde, tout voir. La scĂšne du Vendredi Saint est puissante, mĂȘme dans son atrocitĂ© la voir peut pousser Ă  la rĂ©pulsion ou bien Ă  la misĂ©ricorde et donc, Ă  aller Ă  la rencontre. Justement comme fait JĂ©sus dans l’Évangile, tous les jours, et aussi en ce jour-lĂ , le dernier. Il rencontre Pilate, HĂ©rode, les prĂȘtres, les gardes, sa mĂšre, le CyrĂ©nĂ©en, les femmes de JĂ©rusalem, les deux larrons, ses derniers compagnons de route. Quand on est jeune, chaque jour donne l’occasion de rencontrer quelqu’un et chaque rencontre est nouvelle, surprenante. On vieillit quand on ne veut plus voir personne, quand la peur qui renferme l’emporte sur l’ouverture confiante. Peur de changer, parce que rencontrer veut dire changer, ĂȘtre prĂȘt Ă  se remettre en chemin avec des yeux nouveaux. Voir et rencontrer pousse enfin Ă  prier parce que la vue et la rencontre engendrent la misĂ©ricorde, mĂȘme dans un monde qui semble dĂ©pourvu de piĂ©tĂ© et, en un jour comme celui-ci, abandonnĂ© Ă  la colĂšre insensĂ©e, Ă  la lĂąchetĂ© et Ă  la paresse distraite des si nous suivons JĂ©sus par le cƓur, Ă  travers aussi le mystĂ©rieux chemin de la Croix, le courage et la confiance peuvent alors renaĂźtre et, aprĂšs avoir vu et nous ĂȘtre ouverts Ă  la rencontre, nous ferons l’expĂ©rience de la grĂące de prier, non plus seuls, mais station JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mortDe l’Évangile selon Luc Lc23, 22-25 Pour la troisiĂšme fois, il leur dit Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvĂ© en lui aucun motif de condamnation Ă  mort. Je vais donc le relĂącher aprĂšs lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient Ă  grands cris, rĂ©clamant qu’il soit crucifiĂ© ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate dĂ©cida de satisfaire leur requĂȘte. Il relĂącha celui qu’ils rĂ©clamaient, le prisonnier condamnĂ© pour Ă©meute et pour meurtre, et il livra JĂ©sus Ă  leur bon te vois, JĂ©sus, devant le gouverneur, qui par trois fois tente de s’opposer Ă  la volontĂ© du peuple et Ă  la fin, choisit de ne pas choisir, devant la foule qui, interrogĂ©e par trois fois, dĂ©cide toujours contre toi. La foule, c’est-Ă -dire tout le monde, c’est-Ă -dire personne. CachĂ© dans la masse, l’homme perd sa personnalitĂ©, il est la voix de milliers d’autres voix. Avant de te renier, il se renie lui-mĂȘme, Ă©parpillant sa propre responsabilitĂ© dans celle, fluctuante, de la multitude sans visage. Pourtant il est responsable. ÉgarĂ© par des meneurs, par le mal qui se propage avec une voix sournoise et assourdissante, c’est l’homme qui te nous sommes horrifiĂ©s devant une telle injustice, et nous voudrions nous en dĂ©marquer. Mais, en faisant ainsi nous oublions toutes les fois oĂč nous, les premiers, avons choisi de sauver Barabbas au lieu de toi. Quand notre oreille a Ă©tĂ© sourde Ă  l’appel du Bien, quand nous avons prĂ©fĂ©rĂ© ne pas voir l’injustice devant cette place bondĂ©e, il aurait Ă©tĂ© suffisant qu’un seul cƓur doute, qu’une seule voix s’élĂšve contre les mille voix du mal. Chaque fois que la vie nous placera devant un choix, rappelons-nous cette place et cette erreur. Permettons Ă  nos cƓurs de douter et imposons Ă  notre voix de s’ te prie, Seigneur, veille sur nos choix,Ă©claire-les de ta lumiĂšre,cultive en nous la capacitĂ© Ă  nous interroger seul le Mal ne doute arbres qui enfoncent leurs racines dans la terre,s’ils sont arrosĂ©s par le Mal, se dessĂšchent,mais tu as placĂ© nos racines dans le Cielet les feuillages sur la terre pour te reconnaĂźtre et te noster
DeuxiĂšme station JĂ©sus est chargĂ© de la croixDe l’Évangile selon Marc Mc8, 34-35 Appelant la foule avec ses disciples, [JĂ©sus] leur dit Si quelqu’un veut marcher Ă  ma suite, qu’il renonce Ă  lui-mĂȘme, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie Ă  cause de moi et de l’Évangile la sauvera ».Je te vois, JĂ©sus, couronnĂ© d’épines, tandis que tu accueilles ta croix. Tu l’accueilles, comme tu as toujours accueilli tout et tous. Ils te chargent du bois, pesant, rugueux, mais tu ne te rebelles pas, tu ne rejettes pas cet instrument de torture injuste et ignoble. Tu le prends sur toi et tu commences Ă  marcher en le portant sur tes Ă©paules. Combien de foisne me suis-je pas rebellĂ© et mis en colĂšre contre les tĂąches que j’ai reçues, que j’ai perçu comme pesantes ou injustes. Tu ne fais pas ainsi. Tu as seulement quelques annĂ©es de plus que moi, aujourd’hui on dirait que tu es encore jeune, mais tu es docile, et tu prends au sĂ©rieux ce que la vie t’offre, chaque occasion qui se prĂ©sente Ă  toi, comme si tu voulais aller au fond des choses et dĂ©couvrir qu’il y a toujours quelque chose de plus que ce qui apparaĂźt, un sens cachĂ© et surprenant. GrĂące Ă  toi, je comprends que c’est une croix de salut et de libĂ©ration, croix de soutien face Ă  l’obstacle, joug lĂ©ger, fardeau qui ne surcharge scandale de la mort du Fils de Dieu, mort de pĂ©cheur, mort de malfaiteur, naĂźt la grĂące de redĂ©couvrir dans la douleur la rĂ©surrection, dans la souffrance ta gloire, dans l’angoisse ton salut. La croix elle-mĂȘme, symbole pour l’homme d’humiliation et de douleur, se rĂ©vĂšle maintenant, par la grĂące de ton sacrifice, comme une promesse de chaque mort resurgira la vie et dans toute obscuritĂ© resplendira la lumiĂšre. Et nous pouvons nous exclamer Salut ĂŽ croix, unique espĂ©rance ! ».Je te prie, Seigneur, fais qu’à la lumiĂšre de la Croix, symbole de notre foi,nous puissions accepter nos souffrances et, illuminĂ©s par ton amour,embrasser nos croix rendues glorieuses par ta mort et ta la grĂące de regarder nos histoireset de redĂ©couvrir en elles ton amour pour noster
TroisiĂšme station JĂ©sus tombe pour la premiĂšre foisDu livre du prophĂšte IsaĂŻe Is 53, 4 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il Ă©tait chargĂ©. Et nous, nous pensions qu’il Ă©tait frappĂ©, meurtri par Dieu, te vois, JĂ©sus, souffrant tandis que tu parcours le chemin vers le Calvaire, chargĂ© de notre pĂ©chĂ©. Et je te vois tomber, les mains et les genoux Ă  terre, douloureux. Avec quelle humilitĂ© es-tu tombĂ© ! Quelle humiliation subis-tu en ce moment ! Ta nature de vrai homme se voit clairement en ce fragment de ta vie. La croix que tu portes est lourde ; tu aurais besoin d’aide, mais quand tu tombes Ă  terre, personne ne te secourt, bien plus, les hommes se moquent de toi, ils rient devant l’image d’un Dieu qui tombe. Peut-ĂȘtre sont-ils déçus, peut-ĂȘtre se sont-ils fait une fausse idĂ©e de toi. Parfois nous pensons qu’avoir foi en toi signifie ne jamais tomber dans la vie. Avec toi, je tombe, moi aussi, et avec moi, mes idĂ©es, celles que j’avais sur toi comme elles Ă©taient fragiles !Je te vois, JĂ©sus, qui serre les dents et, complĂštement abandonnĂ© Ă  l’amour du PĂšre, tu te relĂšves et tu reprends ton chemin. Avec ces premiers pas vers la croix, si titubant, JĂ©sus, tu me rappelles un enfant qui fait ses premiers pas vers la vie et perd l’équilibre et tombe et pleure, mais continue ensuite. Il se confie aux mains de ses parents et ne s’arrĂȘte pas ; il a peur mais il avance, parce qu’à la peur s’ajoute la ton courage, tu nous enseignes que les Ă©checs et les chutes ne doivent jamais arrĂȘter notre chemin et que nous avons toujours un choix nous rendre ou nous relever avec te prie, Seigneur, rĂ©veille en nous, les jeunes,le courage de nous relever aprĂšs chaque chutecomme tu l’as fait sur le chemin du te prie, fais que nous sachions toujours apprĂ©cierle don trĂšs grand et prĂ©cieux de la vieet que les Ă©checs et les chutesne soient jamais un motif pour la rejeter,conscients que si nous nous confions Ă  toinous pouvons nous releveret trouver la force d’avancer, noster
QuatriĂšme station JĂ©sus rencontre sa mĂšreDe l’Évangile selon LucLc 2, 34-35 SymĂ©on les bĂ©nit, puis il dit Ă  Marie sa mĂšre Voici que cet enfant provoquera la chute et le relĂšvement de beaucoup en IsraĂ«l. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton Ăąme sera traversĂ©e d’un glaive – ainsi seront dĂ©voilĂ©es les pensĂ©es qui viennent du cƓur d’un grand nombre ».Je te vois, JĂ©sus, quand tu rencontres ta mĂšre. Marie est lĂ , elle marche dans la rue pleine de monde, il y a beaucoup de personnes Ă  cĂŽtĂ© d’elle. L’unique chose qui la distingue des autres est le fait qu’elle est lĂ  pour accompagner son fils. Une situation qui se vĂ©rifie quotidiennement les mamans accompagnent leurs enfants Ă  l’école, ou chez le mĂ©decin, ou les amĂšnent avec elles au travail. Mais Marie se distingue des autres mamans elle accompagne son fils qui va mourir. Voir son propre fils mourir est le pire destin que l’on puisse souhaiter Ă  une personne, le plus contre nature ; encore plus atroce si le fils, innocent, va mourir par les mains de la justice. Quelle scĂšne contre nature et injuste devant mes yeux ! Ma mĂšre m’a Ă©duquĂ© au sens de la justice et Ă  avoir confiance en la vie, mais ce que mes yeux voient aujourd’hui n’a rien de cela, est privĂ© de sens et plein de te vois, Marie, tandis que tu regardes ton pauvre enfant il a les marques de la flagellation sur le dos et il est contraint de porter le poids de la croix, probablement il tombera bientĂŽt sous elle en raison de la fatigue. Pourtant tu savais que, tĂŽt ou tard, cela arriverait, cela t’avait Ă©tĂ© prophĂ©tisĂ©, mais Ă  prĂ©sent ce qui est arrivĂ© est tout diffĂ©rent ; et c’est toujours ainsi, nous sommes toujours dĂ©munis devant la vie, devant sa cruautĂ©. Marie, Ă  prĂ©sent tu es triste, comme le serait n’importe quelle femme Ă  ta place, mais tu n’es pas dĂ©sespĂ©rĂ©e. Tes yeux ne sont pas Ă©teints, ils ne regardent pas dans le vide, tu ne marches pas la tĂȘte basse. Tu es resplendissante, mĂȘme dans ta tristesse, parce que tu as l’espĂ©rance, tu sais que le voyage de ton fils ne sera pas un aller simple et tu sais, tu le sens comme seules les mamans le sentent, que tu le reverras te prie, Seigneur aide-nousĂ  tenir toujours prĂ©sent l’exemple de Marie,qui a acceptĂ© la mort de son filscomme un grand mystĂšre de Ă  agir avec le regard tournĂ© vers le bien des autreset Ă  mourir dans l’espĂ©rance de la rĂ©surrectionet avec la conscience de n’ĂȘtre jamais seuls,ni abandonnĂ©s de Dieu, ni de Marie,mĂšre bonne qui a toujours Ă  cƓur ses noster
CinquiĂšme station Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de CyrĂšne, qui revenait des champs, et ils le chargĂšrent de la croix pour qu’il la porte derriĂšre te vois, JĂ©sus, Ă©crasĂ© sous le poids de la croix. Je vois que tu n’y arrives pas tout seul ; en ce moment mĂȘme de l’effort le plus grand, tu es restĂ© seul, ceux qui se disaient tes amis ne sont pas lĂ  Judas t’a trahi, Pierre t’a reniĂ©, les autres t’ont abandonnĂ©. Mais voici une rencontre imprĂ©vue, quelqu’un, un homme quelconque, qui peut-ĂȘtre avait entendu parler de toi et pourtant ne t’avait pas suivi, et au contraire Ă  prĂ©sent est lĂ , Ă  tes cĂŽtĂ©s, Ă©paule contre Ă©paule, Ă  partager ton joug. Il s’appelle Simon et c’est un Ă©tranger qui vient de loin, de CyrĂšne. Pour lui aujourd’hui un imprĂ©vu, qui se rĂ©vĂšle une sont infinies les rencontres et les heurts que nous vivons chaque jour, surtout nous les jeunes qui entrons continuellement en contact avec des rĂ©alitĂ©s nouvelles, des personnes nouvelles. Et c’est dans la rencontre inattendue, dans l’incident, dans la surprise qui dĂ©soriente qu’est cachĂ©e l’opportunitĂ© d’aimer, de dĂ©couvrir le meilleur dans le prochain, mĂȘme quand il nous semble nous nous sentons comme toi, JĂ©sus, abandonnĂ©s de ceux que nous croyions ĂȘtre nos amis, sous un poids qui nous Ă©crase. Mais nous ne devons pas oublier qu’il y a un Simon de CyrĂšne prĂȘt Ă  prendre notre croix. Nous ne devons pas oublier que nous ne sommes pas seuls, et de cette conscience nous pouvons tirer la force de nous charger de la croix de celui qui est Ă  nos te vois, JĂ©sus maintenant il semble que tu Ă©prouves un peu de soulagement, tu rĂ©ussis un instant Ă  respirer Ă  prĂ©sent que tu n’es plus seul. Et je vois Simon qui sait s’il a fait l’expĂ©rience que ton joug est lĂ©ger, qui sait s’il se rend compte de ce que signifie cet imprĂ©vu dans sa je te prie afin que chacun de nouspuisse trouver le courage d’ĂȘtre comme le CyrĂ©nĂ©en,qui prend la croix et suit tes chacun de nous soit assez humble et fortpour se charger de la croix de ceux que nous que, quand nous nous sentons seuls,nous puissions reconnaĂźtre sur notre route un Simon de CyrĂšnequi s’arrĂȘte et se charge de notre de savoir chercher le meilleur dans chaque personne,d’ĂȘtre ouverts Ă  chaque rencontre mĂȘme dans la te prie afin que chacun de nouspuisse Ă  l’improviste se dĂ©couvrir Ă  tes noster
SixiĂšme station VĂ©ronique essuie le visage de JĂ©susDu livre du prophĂšte IsaĂŻe Is 53, 2-3 Il Ă©tait sans apparence ni beautĂ© qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. MĂ©prisĂ©, abandonnĂ© des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il Ă©tait pareil Ă  celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons mĂ©prisĂ©, comptĂ© pour te vois, JĂ©sus, misĂ©rable, presque mĂ©connaissable, traitĂ© comme le dernier des hommes. Tu marches pĂ©niblement vers ta mort le visage ensanglantĂ© et dĂ©figurĂ©, et cependant, comme toujours, doux et humble, tournĂ© vers le ciel. Une femme se fraye un chemin Ă  travers la foule pour voir de prĂšs ton visage qui, peut-ĂȘtre, avait tant de fois parlĂ© Ă  son Ăąme, et qu’elle avait aimĂ©. Elle le voit souffrant et elle veut le soulager. Ils ne la laissent pas passer, ils sont trop nombreux, et armĂ©s. Mais tout cela n’a pas d’importance pour elle ; elle est dĂ©terminĂ©e Ă  te rejoindre et elle parvient, un moment, Ă  te toucher, Ă  te caresser avec son voile. Sa force est la force de la tendresse. Vos regards se croisent un instant, le visage dans le visage de l’ femme, VĂ©ronique, dont nous ne savons rien, dont nous ne connaissons pas l’histoire, gagne le paradis par un simple geste de charitĂ©. Elle s’approche de toi, elle observe ton visage torturĂ© et elle l’aime plus encore qu’avant. VĂ©ronique ne s’arrĂȘte pas aux apparences qui sont si importantes aujourd’hui dans notre sociĂ©tĂ© d’images. Mais elle aime inconditionnellement un visage laid, pas soignĂ©, pas maquillĂ© et imparfait. Ce visage, ton visage, JĂ©sus, montre dans son imperfection mĂȘme la perfection de ton amour pour te prie, JĂ©sus, donne-moi la forcede m’approcher des autres personnes, de toute personne,jeune ou ĂągĂ©e, pauvre ou riche, qui m’est chĂšre ou qui m’est inconnue,et de voir en ces visages ton Ă  ne pas tarderĂ  secourir le prochain chez qui tu demeures,comme VĂ©ronique a accouru vers toi sur le chemin du noster
SeptiĂšme station JĂ©sus tombe pour la deuxiĂšme foisDu livre du prophĂšte IsaĂŻeIs 53, ArrĂȘtĂ© puis jugĂ©, il a Ă©tĂ© supprimĂ©. Qui donc s’est inquiĂ©tĂ© de son sort ? Il a Ă©tĂ© retranchĂ© de la terre des vivants, frappĂ© Ă  mort pour les rĂ©voltes de son peuple. 
 BroyĂ© par la souffrance, il a plu au te vois, JĂ©sus, tomber de nouveau devant mes yeux. En tombant encore tu me montres que tu es un homme, un homme vĂ©ritable. Et je vois que tu te relĂšves de nouveau, plus dĂ©cidĂ© qu’avant. Tu ne te relĂšves pas avec orgueil ; il n’y a pas d’orgueil dans ton regard, il y a de l’amour. Et en poursuivant ta marche, en te relevant aprĂšs chaque chute, tu annonces ta rĂ©surrection, tu montres que tu es prĂȘt Ă  charger une fois encore et pour toujours, sur tes Ă©paules sanglantes le poids du pĂ©chĂ© de l’ tombant encore tu nous as donnĂ© un message clair d’humilitĂ© ; tu es tombĂ© Ă  terre, sur cet humus dont nous, les humains, sommes nĂ©s. Nous sommes terre, nous sommes boue, nous ne sommes rien comparĂ©s Ă  toi. Mais tu as voulu devenir comme nous, et maintenant tu te montres proche de nous, avec nos propres peines, nos propres faiblesses, la mĂȘme sueur Ă  notre front. Maintenant toi aussi, en ce vendredi, comme il nous arrive Ă  nous aussi, tu es prostrĂ© de douleur. Mais tu as la force de continuer, tu n’as pas peur des difficultĂ©s que tu peux rencontrer, et tu sais qu’à la fin des peines il y a le paradis ; tu te relĂšves, justement, pour t’y rendre, pour nous ouvrir les portes de ton Royaume. Tu es un Roi Ă©trange, un roi dans la suis pris de vertige nous ne sommes pas dignes de comparer nos peines et nos chutes aux tiennes. Les tiennes sont un sacrifice, le sacrifice le plus grand que mes yeux et que toute l’histoire ne pourront jamais te prie, Seigneur, fais que nous soyons prĂȘts Ă  nous relever aprĂšs ĂȘtre tombĂ©s,que nous puissions apprendre quelque chose de nos que, lorsqu’il nous arrive de nous tromper et de tomber,si nous sommes avec toi et que nous serrons ta main,nous pouvons apprendre et nous que nous, les jeunes, puissions porter Ă  tous ton message d’humilitĂ©et que les gĂ©nĂ©rations Ă  venir ouvrent les yeux sur toiet sachent comprendre ton Ă  aider celui qui souffre et tombe Ă  cĂŽtĂ© de nous,Ă  essuyer sa sueur et Ă  tendre la main pour le remettre noster
HuitiĂšme station JĂ©sus rencontre les femmes de JĂ©rusalemDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 27-31 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur JĂ©sus. Il se tourna et leur dit Filles de JĂ©rusalem, ne pleurez pas sur moi. Pleurez plutĂŽt sur vous-mĂȘmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours oĂč l’on dira “Heureuses les femmes stĂ©riles, celles qui n’ont pas enfantĂ©, celles qui n’ont pas allaitĂ© !” Alors on dira aux montagnes “Tombez sur nous”, et aux collines “Cachez nous”. Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »Je te vois et je t’écoute, JĂ©sus, alors que tu parles aux femmes que tu rencontres sur ta route vers la mort. Durant toutes tes journĂ©es tu es passĂ© en rencontrant beaucoup de personnes, tu es allĂ© Ă  la rencontre et tu as parlĂ© avec tous. Maintenant tu parles avec les femmes de JĂ©rusalem qui te voient et qui pleurent. Je suis moi aussi l’une de ces femmes. Mais toi, JĂ©sus, dans ton avertissement, tu utilises des mots qui me touchent, ce sont des paroles concrĂštes et directes. À premiĂšre vue elles peuvent sembler dures et sĂ©vĂšres, parce qu’elles sont franches. Aujourd’hui nous sommes en effet habituĂ©s Ă  un monde de paroles tortueuses. Une froide hypocrisie voile et filtre ce que nous voulons rĂ©ellement dire ; on Ă©vite de plus en plus les mises en garde, on prĂ©fĂšre laisser l’autre Ă  son destin, ne prenant pas la peine de le solliciter pour son que toi, JĂ©sus, tu parles aux femmes comme un pĂšre, mĂȘme en les rĂ©primandant ; tes paroles sont des paroles de vĂ©ritĂ©, elles sont immĂ©diates avec pour seul but la correction, non pas le jugement. C’est un langage diffĂ©rent du nĂŽtre, tu parles toujours avec humilitĂ© et tu parviens droit au cette rencontre, la derniĂšre avant la croix, une fois encore ton amour apparaĂźt sans mesure envers les derniers et les exclus. En effet, les femmes Ă  cette Ă©poque n’étaient pas considĂ©rĂ©es comme dignes d’ĂȘtre sollicitĂ©es, alors que toi, dans ta gentillesse, tu es vraiment te prie, Seigneur, fais que moi,avec les femmes et les hommes de ce monde,nous puissions devenir toujours plus charitablesvis-Ă -vis de ceux qui sont dans le besoin, comme toi tu as la force d’aller Ă  contre-courantet d’entrer en contact authentique avec les autres,en jetant des ponts et en Ă©vitant de nous enfermer dans l’égoĂŻsmequi nous conduit Ă  la solitude du noster
NeuviĂšme station JĂ©sus tombe pour la troisiĂšme foisDu livre du prophĂšte IsaĂŻe Is 53, 5-6 C’est Ă  cause de nos rĂ©voltes qu’il a Ă©tĂ© transpercĂ©, Ă  cause de nos fautes qu’il a Ă©tĂ© broyĂ©. Le chĂątiment qui nous donne la paix a pesĂ© sur lui par ses blessures nous sommes guĂ©ris. Nous Ă©tions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes Ă  nous te vois, JĂ©sus, alors que tu tombes pour la troisiĂšme fois. Deux fois dĂ©jĂ  tu es tombĂ© et deux fois tu t’es relevĂ©. Il n’y a plus de limites Ă  ta fatigue et Ă  ta douleur, tu sembles dĂ©sormais dĂ©finitivement vaincu dans cette troisiĂšme et derniĂšre chute. Combien de fois, dans la vie de tous les jours, il nous arrive de tomber ! Nous tombons si souvent que nous ne savons plus combien de fois, mais nous espĂ©rons toujours que chaque chute sera la derniĂšre, car il faut le courage de l’espĂ©rance pour faire face Ă  la souffrance. Quand quelqu’un tombe si souvent, Ă  la fin les forces disparaissent et l’espĂ©rance s’évanouit m’imagine prĂšs de toi, JĂ©sus, sur le parcours qui te conduit Ă  la mort. Il est difficile de penser que tu es le Fils de Dieu en personne. Quelqu’un a dĂ©jĂ  essayĂ© de t’aider mais tu es maintenant Ă©puisĂ©, tu es arrĂȘtĂ©, paralysĂ© et il semble que tu ne parviendras plus Ă  continuer. Mais voilĂ  que, soudain, je vois que tu te relĂšves, tu redresses les jambes et le dos, autant qu’il est possible avec une croix sur les Ă©paules, et tu recommences Ă  marcher. Oui, tu marches vers la mort, mais tu veux le faire jusqu’au bout. C’est peut-ĂȘtre ça l’amour. Ce que je comprends c’est que le nombre de nos chutes n’a pas d’importance. Il y aura toujours la derniĂšre, peut-ĂȘtre la pire, l’épreuve la plus terrible dans laquelle nous sommes appelĂ©s Ă  trouver la force pour arriver au bout du chemin. Pour JĂ©sus, la fin est la crucifixion, l’absurditĂ© de la mort, mais qui rĂ©vĂšle un sens plus profond, un but plus haut, celui de nous sauver te prie, Seigneur, donne-nous chaque jourle courage pour continuer sur notre que nous accueillions jusqu’au boutl’espĂ©rance et l’amour que tu nous as tous puissent faire face aux dĂ©fis de la vieavec la force et la foi avec lesquelles tu as vĂ©cules derniers moments de ton cheminvers la mort sur la noster
DixiĂšme station JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtementsDe l’Évangile selon Jean Jn 19, 23 Quand les soldats eurent crucifiĂ© JĂ©sus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissĂ©e tout d’une seule piĂšce de haut en te vois, JĂ©sus, nu, comme je ne t’ai jamais vu. Ils t’ont privĂ© de tes vĂȘtements, JĂ©sus, et ils se les ont tirĂ©s au sort. Aux yeux de ces hommes, tu as perdu le seul lambeau de dignitĂ© qui t’était restĂ©, le seul objet que tu avais en ta possession sur ton chemin de souffrance. À l’aube des temps, ton PĂšre avait cousu des vĂȘtements pour les hommes, pour les revĂȘtir de dignitĂ© ; maintenant ce sont des hommes qui te les arrachent. Je te vois, JĂ©sus, et je vois un jeune migrant, le corps dĂ©truit qui arrive sur une terre trop souvent cruelle, prĂȘte Ă  lui prendre son vĂȘtement, son seul bien, et Ă  le vendre ; prĂȘte Ă  le laisser comme ça avec sa seule croix, comme la tienne, avec seulement sa peau martyrisĂ©e, comme la tienne, avec seulement ses yeux remplis de souffrance, comme les il y a une chose que les hommes oublient souvent Ă  propos de la dignitĂ© elle se trouve sous ta peau, elle fait partie de toi et sera toujours avec toi, et encore plus en cet instant, dans cette nuditĂ© avec laquelle nous naissons est la mĂȘme avec laquelle la terre nous accueille au soir de la vie. D’une mĂšre Ă  l’autre. Et lĂ , maintenant, sur cette colline, se trouve aussi ta mĂšre qui te voit nu de te vois et je comprends la grandeur et la splendeur de ta dignitĂ©, de la dignitĂ© de tout homme que personne ne pourra jamais te prie, Seigneur, fais que tous, nous puissions reconnaĂźtrela dignitĂ© propre de notre nature,mĂȘme quand nous nous retrouvons nus et seuls devant les que nous puissions toujours voir la dignitĂ© des autres,l’estimer, et veiller sur te prions de nous accorder le courage nĂ©cessairepour nous comprendre nous-mĂȘmes au-delĂ  de notre apparence ;et d’accepter la nuditĂ© qui nous appartient,et qui nous rappelle notre pauvretĂ©,que tu as aimĂ©e jusqu’à donner ta vie pour noster
OnziĂšme station JĂ©sus est clouĂ© sur la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 33-34 Lorsqu’ils furent arrivĂ©s au lieu-dit Le CrĂąne ou Calvaire, lĂ  ils crucifiĂšrent JĂ©sus, avec les deux malfaiteurs, l’un Ă  droite et l’autre Ă  gauche. JĂ©sus disait PĂšre, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font ».Je te vois, JĂ©sus, dĂ©pouillĂ© de tout. Ils ont voulu te punir, toi innocent, en te clouant sur le bois de la croix. Qu’est-ce que j’aurais fait Ă  leur place, aurais-je eu le courage de reconnaĂźtre ta vĂ©ritĂ©, et la mienne ? Tu as eu la force de supporter le poids d’une croix, de ne pas ĂȘtre cru, d’ĂȘtre condamnĂ© pour tes paroles dĂ©rangeantes. Aujourd’hui, nous ne parvenons pas Ă  digĂ©rer une critique, comme si chaque parole Ă©tait prononcĂ©e pour nous ne t’es pas non plus arrĂȘtĂ© devant la mort, tu as profondĂ©ment cru en ta mission et tu as fait confiance Ă  ton PĂšre. Aujourd’hui, dans le monde d’internet, nous sommes tellement conditionnĂ©s par tout ce qui circule sur les rĂ©seaux que, parfois, je doute mĂȘme de mes paroles. Mais, tes paroles sont diffĂ©rentes, elles sont fortes dans ta faiblesse. Tu nous as pardonnĂ©, tu n’as pas gardĂ© de rancune, tu as enseignĂ© Ă  tendre l’autre joue et tu es allĂ© jusqu’au sacrifice total de ta regarde autour de moi et je vois des yeux fixĂ©s sur l’écran du tĂ©lĂ©phone, occupĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux Ă  Ă©pingler toutes les erreurs des autres sans possibilitĂ© de pardon. Des hommes qui, sous le coup de la colĂšre, crient se dĂ©tester pour les motifs les plus regarde tes blessures et je suis conscient, maintenant, que je n’aurais pas eu ta force. Mais je suis assise ici Ă  tes pieds, et je me dĂ©pouille moi aussi de toute hĂ©sitation, je me lĂšve de terre pour pouvoir ĂȘtre plus proche de toi, ne serait-ce que de quelques te prie, Seigneur, fais que devant le bien,je puisse avoir la promptitude pour le reconnaĂźtre ;Fais que devant une injustice, je puisse avoirle courage de prendre en main ma vie et d’agir diffĂ©remment ;fais que je puisse me libĂ©rer de toutes les peursqui, comme des clous, me paralysent et me tiennent Ă©loignĂ©ede la vie que tu as espĂ©rĂ©e et prĂ©parĂ©e pour noster
DouziĂšme station JĂ©sus meurt sur la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 44-47 C’était dĂ©jĂ  environ la sixiĂšme heure c’est-Ă -dire midi ; l’obscuritĂ© se fit sur toute la terre jusqu’à la neuviĂšme heure, car le soleil s’était cachĂ©. Le rideau du Sanctuaire se dĂ©chira par le milieu. Alors JĂ©sus poussa un grand cri PĂšre, entre tes mains je remets mon esprit ». Et aprĂšs avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passĂ©, le centurion rendit gloire Ă  Dieu "Celui-ci Ă©tait rĂ©ellement un homme juste ».Je te vois, JĂ©sus, et cette fois je ne voudrais pas te voir. Tu vas mourir. Tu Ă©tais beau Ă  regarder quand tu parlais aux foules, mais maintenant tout est fini. Et, je ne veux pas voir la fin ; tant de fois j’ai tournĂ© le regard de l’autre cĂŽtĂ©, je me suis presque habituĂ© Ă  fuir la souffrance et la mort, je me suis cri sur la croix est fort, dĂ©chirant nous n’étions pas prĂ©parĂ©s Ă  tant de souffrance, nous ne le sommes pas, nous ne le serons jamais. Nous fuyons d’instinct, en proie Ă  la panique, face Ă  la mort et Ă  la souffrance, nous les refusons, nous prĂ©fĂ©rons regarder ailleurs ou fermer les yeux. Au contraire, toi, tu restes lĂ  sur la croix, tu nous attends les bras ouverts, en nous ouvrant les un grand mystĂšre, JĂ©sus tu nous aimes en mourant, en Ă©tant abandonnĂ©, en donnant ton esprit, en accomplissant la volontĂ© du PĂšre, en te retirant. Tu restes sur la croix tout simplement. Tu n’essaies pas d’expliquer le mystĂšre de la mort ; dans l’accomplissement de toutes choses, tu fais davantage tu l’as traversĂ© avec tout ton corps et tout ton esprit. Un grand mystĂšre, qui continue Ă  nous interroger et Ă  nous inquiĂ©ter ; il nous dĂ©fie, il nous invite Ă  ouvrir les yeux, Ă  savoir voir ton amour mĂȘme dans la mort, ou mieux Ă  partir vraiment de la mort. C’est lĂ  que tu nous as aimĂ©s dans notre condition la plus vraie, incontournable et inĂ©vitable. C’est lĂ  que nous saisissons, bien que ce soit encore de maniĂšre imparfaite, ta prĂ©sence vivante et authentique. De cela, toujours, nous aurons soif de ta proximitĂ©, que tu sois Dieu avec te prie, Seigneur, ouvre mes yeux,que je te voie mĂȘme dans les souffrances,dans la mort, dans la fin qui n’est pas la vraie mon indiffĂ©rence avec ta croix, secoue ma toujours avec ton mystĂšre bouleversant,qui dĂ©passe la mort et donne la noster
TreiziĂšme station JĂ©sus est descendu de la croixDe l’Évangile selon Jean Jn 19, 38-40 AprĂšs cela, Joseph d’Arimathie, qui Ă©tait disciple de JĂ©sus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda Ă  Pilate de pouvoir enlever le corps de JĂ©sus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de JĂ©sus. NicodĂšme – celui qui, au dĂ©but, Ă©tait venu trouver JĂ©sus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mĂ©lange de myrrhe et d’aloĂšs pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de JĂ©sus, qu’ils liĂšrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les te vois, JĂ©sus, encore, lĂ , sur la croix. Un homme en chair et en os, avec ses fragilitĂ©s, avec ses peurs. Comme tu as souffert ! C’est une scĂšne insoutenable, peut-ĂȘtre justement parce qu’elle est empreinte d’humanitĂ© c’est cela le mot-clef, la marque de ton chemin, jalonnĂ© de souffrance et de fatigue. PrĂ©cisĂ©ment cette humanitĂ© que nous oublions souvent de reconnaĂźtre en toi et de chercher en nous-mĂȘmes et dans les autres, trop absorbĂ©s par une vie qui appuie sur l’accĂ©lĂ©rateur, aveugles et sourds face aux difficultĂ©s et aux souffrances des te vois, JĂ©sus maintenant tu n’es plus lĂ , sur la croix ; tu es retournĂ© lĂ  d’oĂč tu es venu, Ă©tendu sur le sein de la terre, sur le sein de ta mĂšre. Maintenant, la souffrance est passĂ©e, elle a disparu. C’est l’heure de la compassion. Dans ton corps sans vie retentit la force avec laquelle tu as affrontĂ© la souffrance ; le sens que tu as rĂ©ussi Ă  lui donner se reflĂšte dans les yeux de celui qui est encore lĂ  et qui est restĂ© Ă  tes cĂŽtĂ©s et qui toujours le restera dans l’amour, donnĂ© et reçu. S’ouvre pour toi, pour nous, une nouvelle vie, celle-lĂ  cĂ©leste, sous le signe de ce qui rĂ©siste et n’est pas brisĂ© par la mort l’amour. Tu es lĂ , avec nous, Ă  chaque instant, Ă  chaque pas, Ă  chaque hĂ©sitation, Ă  chaque obscuritĂ©. Alors que l’ombre du sĂ©pulcre s’étend sur ton corps gisant entre les bras de ta mĂšre, je te vois et j’ai peur mais je ne dĂ©sespĂšre pas, j’ai confiance que la lumiĂšre, ta lumiĂšre, resplendira de te prie, Seigneur,fais que, en nous, soit toujours vive l’espĂ©rance,la foi en ton amour nous puissions maintenir toujours vivant et ouvertle regard vers le salut Ă©ternel,et que nous rĂ©ussissions Ă  trouver repos et paix sur notre noster
QuatorziĂšme station JĂ©sus est dĂ©posĂ© dans le sĂ©pulcreDe l’Évangile selon Jean Jn19, 41-42 À l’endroit oĂč JĂ©sus avait Ă©tĂ© crucifiĂ©, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore dĂ©posĂ© personne. À cause de la PrĂ©paration de la PĂąque juive, et comme ce tombeau Ă©tait proche, c’est lĂ  qu’ils dĂ©posĂšrent ne te vois plus, JĂ©sus, maintenant il fait nuit. De longues ombres tombent des collines, et les lanternes du Sabbat foisonnent Ă  JĂ©rusalem, hors des maisons et dans les chambres. Elles frappent aux portes du ciel, fermĂ© et impĂ©nĂ©trable pour qui est une telle solitude ? Qui peut dormir dans une telle nuit ? La ville rĂ©sonne des pleurs des enfants, des chants de leurs mĂšres, des patrouilles des soldats ce jour meurt, et seul tu t’es endormi. Tu dors ? Et sur quel lit ? Quelle couverture te cache au monde ?De loin, Joseph d’Arimathie a suivi tes pas, et maintenant sur la pointe des pieds, il t’accompagne dans ton sommeil, il te soustrait aux regards des indignĂ©s et des mĂ©chants. Un linceul enveloppe ton corps froid, Ă©ponge le sang et la sueur et les larmes. De la croix tu tombes, mais avec lĂ©gĂšretĂ©, Joseph te hisse sur ses Ă©paules, mais tu es lĂ©ger tu ne portes pas le poids de la mort, ni de la haine, ni de la rancƓur. Tu dors comme lorsque tu Ă©tais enveloppĂ© dans la paille tiĂšde et qu’un autre Joseph te tenait dans ses bras. Comme Ă  l’époque il n’y avait pas de place pour toi, maintenant tu n’as rien oĂč poser la tĂȘte mais sur le Calvaire, sur la dure tĂȘte du monde, lĂ -bas s’élĂšve un jardin oĂč personne encore n’a Ă©tĂ© es-tu allĂ© JĂ©sus ? OĂč es-tu descendu, si ce n’est dans les profondeurs ? OĂč, si ce n’est dans cet endroit encore vierge, dans la prison la plus Ă©troite ? Tu es pris dans nos propres piĂšges, tu es emprisonnĂ© dans notre propre tristesse comme nous tu as cheminĂ© sur la terre, et maintenant sous la terre, comme nous, tu prends voudrais courir loin, mais tu es au-dedans de moi ; je n’ai pas Ă  sortir Ă  ta recherche, parce que tu frappes Ă  ma te prie, Seigneur, toi qui ne t’es pas manifestĂ© dans la gloiremais dans le silence d’une nuit qui ne regardes pas la surface, mais qui vois dans le secretet qui entres dans les profondeurs,des profondeurs Ă©coute notre voix fais que, fatiguĂ©s, nous puissions nous reposer en toi,reconnaĂźtre en toi notre nature,voir dans l’amour de ton visage endorminotre beautĂ© noster
 Les14 stations du chemin de croix de JĂ©sus. C’était un vendredi, la veille de la PĂąque. 1Ăšre station : JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort. 2Ăšme station : JĂ©sus est chargĂ© de sa croix. 3Ăšme station : JĂ©sus tombe pour la premiĂšre fois. 4Ăšme station : JĂ©sus rencontre sa mĂšre. 5Ăšme station : Simon de CyrĂšne porte la croix derriĂšre JĂ©sus. 6Ăšme station : VĂ©ronique
‎La Crucifixion- scĂšne biblique Christ, croix, Crucifixion, chemin de croix‎ ‎ Inscription, signature, au bas Ă  droite B. Audran BenoĂźt Audran Ier ; lĂ©gende, annotation, au bas Ă  gauche InventĂ© et peint par M. le Brun premier peintre du Roi / Sicut MoĂŻses exaltavit sepentam in Deserto, it a exaltari portet Silium Hominis ut omnis qui credit in ipsum, non percat, sed habeat vitam oeternam. Joan. / inscription, dĂ©dicace, au bas Ă  droite Comme MoĂŻse Ă©leva le serpent dans le Desert, ainsi il faut que le fils de l'Homme soit Ă©levĂ©, afin que quiconque croira en lui, ne pĂ©risse point, mais qu'il ait la vie Ă©ternelle. St Jean / Par son trĂšs humble et trĂšs obĂ©issant serviteur et fidelle sic sujet Benoist Audran / Se vend a Paris au Palais de Luxembourg ou le dit Audran demeure- feuille 49x36,8 cm-pl =35,7x26,8 cm- tache en bas marge gauche ‎ ‎scĂšne biblique Christ, croix, Crucifixion, chemin de croix- Benoit Audran I, the elder 1661-1721 was a French designer, etcher and engraver from Lyon. He was the brother of Jean Audran 1667-1756. He was taught the rudiments of engraving by his father Germain Audran, and was later placed under the care of his uncle Gerard Audran in Paris. Benoit Audran II was his nephew and the son of Jean Audran. ‎
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